Groupe de libération armée

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Groupe de libération armée
GLA
Idéologie indépendantiste
Objectifs Indépendance des caraïbes
Statut inactif
Fondation
Date de formation 1980
Pays d'origine Drapeau de la Guadeloupe Guadeloupe
Actions
Victimes (morts, blessés) ~ 2 morts/une dizaine de blessés
Zone d'opération France (Guadeloupe, Martinique)
Période d'activité 1980-1981
Organisation
Groupe relié ARC

Le Groupe de libération armée (GLA) était une organisation armée guadeloupéenne luttant pour l'indépendance des Caraïbes et plus particulièrement de la Guadeloupe. Une dizaine de ses membres furent arrêtés puis amnistiés[1].

L'organisation lance le 8 novembre 1981, Radio-Unité, qui émet illégalement depuis Pointe-à-Pitre principalement en créole, elle se veut une radio de combat. Elle est principalement animé par Luc Reinette[2].

Liste des attentats[modifier | modifier le code]

  •  : attentat contre Raymond Vivies, 1 blessé.
  •  : incendie des studios de France 3 à Pointe-à-pitre.
  •  : Yves Jouandon est blessé par balle.
  •  : attentat contre le commissariat de Sainte-Anne.
  •  : le GLA lance un ultimatum, les non-guadeloupéens doivent quitter la Guadeloupe avant le .
  •  : attentat contre un yacht appartenant à un homme d’affaires, et une vedette de la gendarmerie.
  •  : attentat à l’aéroport de Pointe-à-pitre le Raizet 1 mort.
  •  : multiples attentats (hôtel Méridien de Saint-François, Banque de Pointe-à-Pitre, gendarmeries à Basse-Terre, Bouillante, Anse Bertrand et préfecture de Basse-Terre).
  •  : attentat contre le Conseil général de la Guadeloupe et le Palais de justice de Basse-Terre.
  •  : attentat contre la station FR3, quelques blessés.
  •  : attentat à l'aéroport de Pointe-à-Pitre le Raizet, 1 blessé.
  •  : attaque contre Alain Guggenheim, le secrétaire général du Conseil régional du patronat guadeloupéen, 1 blessé par balle.
  •  : incendie du palais de Justice de Fort-de-France.
  •  : attentat au siège de Chanel à Paris, 1 blessé.
  •  : attentat contre le train Roissy-Paris, 1 mort.
  •  : tentative d'attentat contre un hôtel, attribué au GLA.
  •  : attentat au palais de justice de Paris.
  •  : un appartement à Jarry, 1 blessé.
  •  : une journaliste de France 3 est séquestrée.
  •  : attentat contre les bureaux de Air France à Pointe-à-Pitre.

À la mort du GLA un nouveau groupe continua les actions armées, l'alliance révolutionnaire caraïbe.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://basseintensite.internetdown.org/IMG/pdf/caraib.pdf
  2. « Une radio indépendantiste en Guadeloupe », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )