Groupe Les Républicains (Assemblée nationale)
Union pour un mouvement populaire | |
Chambre | Assemblée nationale |
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Législature(s) | XIIe, XIIIe et XIVe |
Partis membres | Union pour un mouvement populaire Parti chrétien-démocrate CNIP Divers droite |
Président | Christian Jacob Député de Seine-et-Marne (4e) |
Représentation | 197 / 577 |
Site Web | www.deputes-ump.fr |
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Le groupe Union pour un mouvement populaire (UMP) est un groupe parlementaire français de droite à l'Assemblée nationale.
Historique et composition
Le groupe a été constitué à l'Assemblée nationale au début de la XIIe législature de la Ve République le sous l'appellation « Union pour la majorité présidentielle », avant de prendre le nom du nouveau parti Union pour un mouvement populaire le . Il succède aux groupes Rassemblement pour la République (RPR) et Démocratie libérale et indépendants (DLI) de la précédente législature, tout en rassemblant une grande partie des députés qui siégeaient jusque là au groupe de l'Union pour la démocratie française (UDF). Après les élections législatives de 2007, il est reformé le , puis à nouveau le après les élections de juin 2012.
Il rassemble les élus :
- de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) ;
- du Parti chrétien-démocrate (PCD) ;
- du Centre national des indépendants et paysans (CNI) (jusqu'en juin 2012);
- de députés divers droite ;
- du Parti radical (RAD) (jusqu'en juin 2012 pour une partie des députés).
Groupe majoritaire à l'Assemblée nationale sous les XIIe et XIIIe législatures, il est présidé par Christian Jacob à partir de 2010. Au , il compte 307 membres et 7 apparentés[1]. À l'ouverture de la XIVe législature, le groupe, désormais dans l'opposition parlementaire, comprend 185 membres et 11 apparentés[2]. Christian Jacob est reconduit à sa présidence.
Le , 43 députés UMP créent une Amicale gaulliste de l'Assemblée nationale afin de "nourrir la réflexion" lors du congrès de l'UMP de novembre 2012[3].
Le , François Fillon fonde, avec 67 députés, un nouveau groupe, le Rassemblement-UMP, en attendant que le président contesté de l'UMP, Jean-François Copé, organise une nouvelle élection pour la présidence du parti [4],[5]. Le groupe R-UMP compte, au 29 novembre, 69 membres et deux apparentés[6]. Ce groupe est dissous le à la suite de la conclusion d'un accord entre copéistes et fillonistes.
En juin 2014, après révélé des liens importants du Groupe avec Bygmalion, le journal en ligne Mediapart révélè que le Groupe UMP a accordé un prêt de 3 millions d'euros au parti UMP alors qu'il est essentiellement financé par une dotation de l’Assemblée nationale (3 millions d’euros par an pour le Groupe UMP) qui est exclusivement destinée à « assurer leur fonctionnement[7] »[8].
Liste des présidents
- - : Jacques Barrot
- - : Bernard Accoyer
- - : Jean-François Copé
- depuis le : Christian Jacob
Notes et références
- Composition et effectif des groupes politiques à l'Assemblée nationale le
- http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/organe.asp?id_organe=/14/tribun/xml/xml/organes/656006.xml Composition et effectif des groupes politiques à l'Assemblée nationale] le
- Assemblée : une Amicale gaulliste, Le Figaro, 5 juillet 2012.
- « Les 68 membres du groupe Fillon sont... », sur Europe1.fr,
- « Avec le « Rassemblement-UMP », Fillon pourrait prendre l’avantage sur Copé »,
- 3 députés rejoignent le groupe filloniste Le Figaro, 29 novembre 2012
- « Fiche de synthèse n°22 : Les groupes politiques », Assemblée nationale (consulté le )
- Mathilde Mathieu et Ellen Salvi, « UMP : l'emprunt caché de 3 millions d'euros », Mediapart, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
- XIIIe législature de la Cinquième République française
- Assemblée nationale française
- Centre national des indépendants et paysans
- Divers droite
- Élections législatives françaises de 2007
- Groupe parlementaire
- Parti radical valoisien
- Rassemblement pour la France et l'indépendance de l'Europe
- Union pour un mouvement populaire
Liens externes
- Site de l'Assemblée nationale et site du Sénat français
- [1]
- Composition du groupe UMP en temps réel à l'Assemblée nationale et au Sénat