Grippe aviaire

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Influenza A au microscope électronique
(Source : Dr Erskine Palmer, Centers for Disease Control and Prevention Public Health Image Library).

La grippe aviaire désigne les différentes formes du virus de la grippe qui infecte les oiseaux sauvages et les oiseaux domestiques. La maladie est également connue sous le nom de peste aviaire.

En 2004, une souche H5N1 du virus a été mise en avant en raison de son danger et de sa transmissibilité à l'homme.

Cette affection est transmissible entre volailles et plus rarement à des mammifères (dont le porc qui est à la fois réceptif aux virus grippaux aviaires et virus grippaux humains), mais elle est habituellement difficilement transmissible à l'homme. Certaines espèces d'oiseaux, et en particulier certains canards sont souvent porteurs asymptomatiques.

Grippe aviaire de type A (H5N1)

En 2004, une souche H5N1 du virus a été mise en avant en raison de son danger et de sa transmissibilité à l'homme.

À l'heure actuelle, on n'a observé que des reproductions d'oiseaux à hommes qui restent rares. Toutefois l'OMS craint que le virus ne mute, créant ainsi une pandémie hautement mortelle. Les premières estimations optimistes évaluent à sept à huit millions le nombre de morts, les estimations pessimistes à plusieurs centaines de millions. En septembre 2008, le nombre de cas mortels est de 245[1], et aucun dans les pays hautement industrialisés. Début 2009, ce virus reste actif chez les oiseaux, essentiellement en Asie du Sud-Est, et le risque d'une pandémie est toujours présent.

Classement du virus

Le virus grippal Influenza est classé en fonction du type de deux de ses protéines de surfaces, en 144 combinaisons possibles (16 hémagglutinines × 9 neuraminidases). Ces 144 sous-types semblent tous pouvoir infecter toutes les espèces d'oiseaux, et actuellement six d'entre eux (H1Nx, H2Nx ou H3Nx, ou HxN1 ou HxN2) ont des caractéristiques leur permettant d'infecter plus facilement l'homme, situation qui peut évoluer si le virus mute. Chaque sous-type peut se décliner en de nombreux variants, plus ou moins pathogènes.

Pathogénicité

Elle varie selon les sous-type viraux, les époques et les animaux ou personnes concernées.

Au début du XXIe siècle, selon le bilan de l'OMS (au 27 février 2014), les deux grippes aviaires les plus pathogènes et létales pour l'être humain ont été :

  1. le H5N1 (59 % de mortalité pour 603 cas confirmés dont 356 sont décédés[2])
  2. le H7N9 (32 % de mortalité pour 365 cas confirmés dont 116 sont décédés ; à partir de premiers décès repérés en avril 2013 à Shanghaï[2].

Transmission du virus

Transmission à la faune sauvage

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a publié, en août 2006, une étude présentant les modalités supposées de contamination de la faune sauvage par la grippe aviaire[3] avant la migration des oiseaux :

  1. matières infectées : œufs, sous-produits de l’aviculture, carcasses disponibles dans l'environnement ;
  2. matières fécales infectées, utilisées comme engrais ou épandues ou perdues dans les marais, rizières ou cours d’eau à partir de drains issus d’élevages avicoles ;
  3. excréments infectés passivement apportés dans les zones humides via les cours d’eau, notamment via les inondations ou l’irrigation ;
  4. il pourrait exister une contamination par d’autres oiseaux ou des « espèces relais » (espèces sauvages, ou commensaux de l’Homme tels que rats et souris) qui pourraient constituer un relais de contamination. Il s’agirait d’espèces qui peuvent chercher à manger dans les élevages et passer du temps dans des milieux plus naturels ;
  5. infection d’oiseaux sauvages dans les rizières là où on a fait passer des canards contaminés pour qu’ils s’y nourrissent.

Pour devenir pandémique, le virus est supposé passer (en mutant) par un hôte intermédiaire plus proche de l'homme (cochon par exemple). Le chat pourrait être un des intermédiaires possibles. Il semble que dans de rares cas un virus aviaire (autre que H5N1) puisse aussi directement infecter l'homme[4].

Transmission de la grippe aviaire à l'homme

Le cas de l'homme contaminé par l'animal est réputé le plus fréquent, tout en restant rare. Il est apparu par exemple que l'épizootie due au virus H5N1 a, de 2004 à 2007, durement frappé les oiseaux, et surtout des volailles, mais seulement quelques centaines d'humains. Ces humains avaient dans la plupart des cas été en contact étroit ou prolongé avec des volailles touchées par une épizootie qui évolue en panzootie (fin juillet 2006, 58 pays ou territoires ont notifié des infections d'oiseaux sauvages ou d'élevage par le virus H5N1 sur trois continents).

Transmission entre animaux

La transmission de la grippe entre animaux est supposée la plus commune entre volailles, oiseaux d’agrément et oiseaux sauvages, et possible dans les deux sens. Le passage de l’oiseau à d’autres espèces est mal connu, mais on en connaît quelques exemples.

Lutte contre la maladie

Facteurs de risques

Les facteurs de risque immédiat ont été largement surestimés par les pays riches. Ils pouvaient être liés à la stratégie de détection et de lutte contre une pandémie / manque de vaccin, à une faible réactivité, à une préparation insuffisante, à un manque d'antiviraux et ou une monothérapie (un seul médicament, pour un virus qui a la réputation de muter facilement) et des facteurs contextuels et de long et moyen terme.

Facteur d'émergence

L'émergence de la maladie peut être due à des facteurs écologiques, agro-pastoraux, agro-industriels et zootechniques, des facteurs démographiques, des impasses, du phénomène de résurgence de virus anciens, des délais de détection d'un nouveau sous-type de virus de grippe A et de la qualité et pertinence du suivi épidémiologique.

Position de l'OMS

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) craignait que la grippe aviaire, si elle concernait les humains, puisse d'une panzootie évoluer en pandémie susceptible de tuer jusqu'à 100 millions de personnes parmi plusieurs milliards de malades. D'autres évaluations envisageaient de 7,4 à 320 millions de morts en un à deux voire trois ans, selon que la morbidité du virus serait semblable à celle des pandémies de 1957 ou 1968 (très faible mortalité), ou comparable à celle de 1918. (Ces données sont obtenues en multipliant les évaluations de la mortalité due à la grippe espagnole par le facteur correspondant à l'augmentation de la population depuis 88 ans).

Pour limiter le problème du manque de vaccin en cas de pandémie, en mai 2007, il a été annoncé que six pays (Brésil, Inde, Indonésie, Mexique, Thaïlande et Viêt Nam), recevraient jusqu'à 2,5 millions USD du Japon et des États-Unis (financement immédiat) pour lancer l'industrie de production locale de vaccins.

Entre 2005 et 2014, le virus H5N1 a fait l'objet de nombreuses mesures de lutte. Il n'a finalement pas muté pour s'adapter aux tissus humains ou acquérir une forte contagiosité interhumaine. Le risque pandémique ne s'est pas exprimé : au 31 décembre 2008, on ne comptait « que » 248 morts, mais en 2014, le virus H5N1 circule encore et fait donc l'objet d'une veille sanitaire, tout comme d'autres virus de l'Influenza A aviaire qui pourraient par recombinaison génétique devenir Hautement pathogène pour l'Homme (ou des animaux d'élevage).

Moyens de protection

Il n'existe que deux types de masques protégeant du virus de la grippe aviaire. Il s'agit des masques FFP2 et FFP3.

Un masque de protection n'offre une protection efficace, que s'il est bien utilisé, notamment au niveau de l'étanchéité par rapport au visage.

Vaccins et traitements

Le vaccin ordinaire contre la grippe hivernale ne serait d'aucune efficacité contre le H5N1 directement mais éviterait les recombinaisons dans le cadre d'une grippe classique opportuniste, ce qui en augmenterait le facteur aggravant, tout en augmentant sa contagiosité. De même, les médicaments anti-viraux ne pourraient pas guérir la maladie elle-même mais pourraient réduire la gravité des symptômes et ralentir la propagation du virus.

Un vaccin a été mis en place contre l'influenza aviaire H5N1 mais il n'est pas accepté par la population qui l'accuse de donner la maladie. Dans ces conditions, les seules mesures barrières disponibles sont, dans l'attente d'une nouvelle campagne de prévention, les masques (filtering face-piece particules FFP2) et les anti-viraux (Tamiflu ou Relenza). La grippe aviaire, provoquée par des souches A du virus grippal, est une maladie infectieuse affectant les oiseaux. L’infection peut causer toutes sortes de symptômes chez les oiseaux, depuis une maladie bénigne, qui passe souvent inaperçue, jusqu’à une maladie rapidement mortelle qui peut provoquer de graves épidémies.

Normalement, la grippe aviaire ne touche pas l’homme. Mais il est arrivé que des souches hautement pathogènes provoquent une maladie respiratoire grave chez l’être humain. Dans la plupart des cas, les personnes contaminées avaient eu des contacts rapprochés avec des volailles infectées ou avec des objets contaminés par leurs déjections.

Conséquences de la panzootie

Coût de la pandémie

Avec l'industrialisation, la mondialisation des filières et le développement de la chaîne du froid, ces coûts augmentent. La majorité des cas cliniques concernent des oiseaux d'élevage et surtout la dinde, puis la poule et moindrement d'autres espèces (caille/perdreau, canards, oies, autruche). Ce sont donc ces filières qui subissent le contrecoup économique, mais également les filières d’abattage, de transports ou de production et fourniture d’aliments des volailles.

Quelques dates et chiffres indicatifs

  • Une épizootie très meurtrière a sévi de 1983-1984 aux États-Unis (Pennsylvanie) avec le H5N2 à l'origine de l'abattage de 17 millions de volailles pour un coût de 60 millions de dollars et les pertes indirectes de plus de 100 millions de dollars.
  • Dix ans plus tard, en 1994, la maladie fut constatée au Pakistan (H7N3, 2 millions de volailles mortes), et au Mexique (H5N2) avec 26 millions de volailles mortes.
  • En 1997, la Pennsylvanie à nouveau avec une autre type (H7N2) et 1 million de volailles mortes.
  • Puis Hong Kong (H5N1, 1,4 million de volailles mortes, coût 94 millions de dollars HK).
  • Une épizootie a sévi entre 1999 et 2001 en Italie (H7N1, plus de 12 millions de volailles mortes, pour un coût de 200 M€ au moins).
  • En 2002, le Chili (H7N3) et Hong-Kong (H5N1) ont été contaminés.
  • En 2003, une épizootie particulièrement grave a touché les Pays-Bas (H7N7, plus de 13 millions de volailles mortes) puis la Belgique et l'Allemagne.
  • Enfin, c'est l'Asie du sud est qui est touchée par H5N1 qui semble devenu endémique et s'étend vers la Chine et la Russie, puis la Turquie, Crimée, Chypre et l'Europe de l'Ouest, l'Afrique, l'Inde et le Moyen-Orient… en 2005 et début 2006.

Scénario possibles

Trois principaux scénarios sont évoqués pour une mutation permettant une pandémie :

  1. passage et adaptation par les suidés sauvages (sanglier en Europe) ou d'élevage : l'organisme du porc (mais d'autres espèces pourraient aussi être concernées) possède des récepteurs cibles à la fois des virus aviaires et des virus humains. Il peut donc contracter les deux virus simultanément et ainsi constituer un creuset dans lequel les deux virus peuvent mélanger leurs gènes et donner naissance à un nouveau virus pouvant infecter l'homme et contre lequel personne n'aurait de défense immunitaire. Les deux épidémies de grippe de 1957 et de 1968 découlaient probablement de ce processus. Elles ont causé plus de 1,5 million de morts. En août 2004, des scientifiques chinois avaient annoncé lors de la Conférence internationale sur la prévention de la grippe aviaire et du SRAS que la souche virale H5N1 avait été déjà détectée chez des porcs chinois, mais ceux-ci n'étaient pas infectés par la grippe « humaine » ;
  2. passage et adaptation chez l'homme par contact prolongé : après un contact prolongé et récurrent avec l'homme, le virus pourrait muter peu à peu (glissement génétique) en une autre souche transmissible d'homme à homme. Des mesures rigoureuses de protection sanitaire devraient limiter ce dernier risque en supprimant ce contact récurrent. C'est pourquoi certains préfèrent désigner la grippe aviaire sous le terme « peste aviaire » ou « influenza aviaire », le terme « grippe » restant réservé aux variantes adaptées à l'homme (bien qu'elles puissent aussi parfois toucher le porc, le chat ou d'autres espèces) ;
  3. passage et adaptation à l'homme du virus en région arctique où la consommation de viande crue d'animaux est une tradition vivante : dans ces régions dépourvues de bois, de fruits et de légumes la consommation de viande crue (plus riche en vitamines) est une tradition. Les êtres vivants en haut de la pyramide que sont les humains, les phoques et certains cétacés consomment des oiseaux susceptibles ou que l'on sait porteurs de H5N1 (exemple oie des moissons). On sait que ces mammifères sont potentiellement sensibles au H5N1. On a de plus, noté lors des pandémies précédentes que les populations esquimaudes et Inuits ont été particulièrement affectées, notamment en pourcentage de la population tuée par le virus[5],[6].

À ce jour, aucun de ces scénarios n'a eu lieu. Ni pandémie ni épidémie comparable à la grippe de 1957 ou celle de 1968 n'ont existé.

Mobilisation face à la pandémie

Estimation de la future pandémie

Pays touchés par le virus H5N1 en février 2007.
En rouge, les pays où le H5N1 a tué des oiseaux sauvages ou domestiques.
En bordeaux, les pays où le H5N1 a tué des humains.

Si la question de la grippe aviaire a rapidement mobilisé tant d'experts et d'organismes internationaux, dont l'ONU, l'Organisation mondiale de la santé et la FAO, c'est en raison d'une possible « humanisation » du virus H5N1, qui par ailleurs semble aussi dangereux que celui de la grippe de 1918, qui est aujourd'hui le seul auquel on puisse le comparer en termes de virulence. Il ne lui manque que la capacité d'infecter facilement l'homme.

En novembre 2004, Shigeru Omi, directeur régional de l'OMS estimait que les évaluations les plus prudentes font état de sept à dix millions de morts, mais le maximum pourrait être de cinquante millions ou même, dans le pire des scénarios, cent millions.

Fin décembre 2004, Klaus Stöhr et un autre expert de l'OMS déclarent En quelques mois, près de 30 millions de personnes auraient besoin d'être hospitalisées, un quart d'entre elles mourraient.

Le professeur Didier Houssin, délégué interministériel chargé de la lutte contre cette maladie, déclare le 17 octobre 2005 qu'une pandémie grippale est inéluctable sans pouvoir en prévoir la date. Un éventuel virus humanisé de la grippe aviaire devra en tout cas être circonscrit en deux à quatre semaines, a rappelé un expert de l'OMS, sinon il serait ensuite impossible à contenir.

Le 17 janvier 2006, l'Institut de veille sanitaire [1] publie dans son bulletin hebdomadaire [2] qu'une pandémie grippale résultant d'une mutation d'un virus aviaire (H5N1 ou autre) pourrait atteindre entre 15 % et 35 % de la population française et serait responsable d'environ près 600 000 hospitalisations et 118 500 décès sont attendus en l'absence de traitement ou de vaccin.

Selon la Banque mondiale, il faudrait mettre en œuvre un budget d'un milliard et demi d'USD comme moyen de contrer la pandémie. De plus, si une pandémie devait se déclarer dans un pays mal préparé, le risque de réactions violentes est important, motivées par la panique, de la part de la population, notamment en ce qui concerne la distribution des masques et des antiviraux.

À titre d'exemple, le Québec a prévu que 1/3 des Québécois soient malades, que 2,6 millions de personnes soient infectées, que 1,4 million de malades nécessitent un médecin avec 34 000 hospitalisations et 8500 morts au maximum.

Mesures préventives contre la pandémie

Recommandations des organismes internationaux

Panneau interdisant de nourrir les oiseaux dans un parc de Düsseldorf pour prévenir les risques liés à la grippe aviaire

L'Organisation mondiale de la santé, l'FAO et l'OIE recommandent une vaccination des volailles et d'animaux de zoos et de faire suffisamment de stocks d'antiviraux pour pouvoir traiter au moins 25 % de leur population, afin de limiter la propagation du virus de la grippe aviaire au cas où une pandémie se déclencherait.

Décisions européennes

En février 2006, l'UE qui s'est notamment prononcé pour la mise en place d'un périmètre de quarantaine et de surveillance de 10km autour des foyers suspects ou confirmés de la maladie chez des oiseaux sauvages ou de basse cours, dans ce dernier cas, les volailles sont tuées dans un rayon de 3 km autour du foyer. Les vétérinaires européens ont estimé que des "zones-tampons" de la taille d'un département français ou d'une région devront être créées pour enrayer l'épizootie, comme cela a été fait avec succès pour des épizooties précédentes.

Le risque d'une persistance du virus et de foyers d'infections est plus grand dans les zones de l’UE où des populations importantes de canards et d'oies domestiques vivent. C'est le cas dans le delta du Danube où quatre millions de canards et quatre millions d'oies domestiques sont élevées en Roumanie avec des densités comparables à celles de zones asiatiques où le H5N1 est devenu endémique. Le pourtour de la mer Noire est une zone à risque ainsi 20 millions environ de canards sont élevés rien qu'en Ukraine.

France

Pour faire face à une éventuelle pandémie, la France a prévu le dispositif suivant, financé par la Sécurité sociale :

  • 200 millions de masques de protection ;
  • 13,8 millions de traitements par oseltamivir (Tamiflu) ;
  • 2 millions de doses d'un vaccin contre l'infection par le virus H5N1 vaccin qui théoriquement ne serait pas efficace contre un nouveau virus pandémique ;
  • réserver la fabrication de 40 millions de doses du vaccin dès que la mutation du virus H5N1 serait connue, en cas d'émergence pandémique ;
  • en février 2006 : à la suite de l'autorisation de l'UE de vacciner 900 000 oies et canards d'élevages de 3 départements : Vendée, Loire-Atlantique et Landes. Toute exportation ou expédition depuis la France de volailles issues d'élevages hébergeant des volailles vaccinées est interdite.

Autres articles sur le sujet

Notes et références

  1. Bilan de l'OMS 2008
  2. a et b InVS, Bulletin hebdomadaire international du 19 au 25 février 2014. no 440
  3. (en) [PDF] Situation de la grippe aviaire hautement pathogène (H5N1) en Asie, sur le site de la FAO, publié en août 2006
  4. (en) « Human Immune System Defenseless Against New Hong Kong Flu-Highly Unusual Infection Direct From Poultry » Science Daily, 9 octobre 1997.
  5. (en) « Monitoring and Surveillance », sur alaska.usgs.gov
  6. (en) « Frequently Asked Questions (FAQs) », sur alaska.usgs.gov

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Olsen B, Munster VJ, Wallensten A, Waldenström J, Osterhaus AD, Fouchier RA (2006) « Global patterns of influenza a virus in wild birds » Science 2006 Apr 21; 312(5772):384-8 (résumé).
  • Chateauraynaud F., Annoncer le pire à l’échelle mondiale. La pandémie de grippe aviaire entre gestion des risques et prophétie de malheur (1997-2007), Document du GSPR, 2008. (Document).

Liens externes