Oophaga pumilio

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Oophaga pumilio
Description de l'image Dendrobates pumilio.jpg.
Classification ASW
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Amphibia
Sous-classe Lissamphibia
Super-ordre Salientia
Ordre Anura
Sous-ordre Neobatrachia
Famille Dendrobatidae
Sous-famille Dendrobatinae
Genre Oophaga

Espèce

Oophaga pumilio
(Schmidt, 1857)

Synonymes

  • Dendrobates pumilio Schmidt, 1857
  • Dendrobates typographus Keferstein, 1867
  • Dendrobates ignitus Cope, 1874
  • Dendrobates galindoi Trapido, 1953

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 22/10/1987

Oophaga pumilio est une espèce d'amphibiens de la famille des Dendrobatidae[1]. Cette espèce est parfois appelée Dendrobate fraise ou Grenouille des fraises.

Répartition et habitat[modifier | modifier le code]

Cette espèce se rencontre au Nicaragua, au Costa Rica et au Panama jusqu'à 500 m d'altitude[1].

Elle vit dans les forêts tropicales humides[2], voire dans les bosquets naturels de bananes et de cacao mais jamais dans les plantations[3].

Description[modifier | modifier le code]

Oophaga pumilio
Oophaga pumilio

Cette espèce mesure de 17 à 24 mm[4]. Elle présente de nombreux morphes : les "pumilio bribri" étant les plus grandes formes. La forme usuelle ("pumilio blue jeans") présente un corps rouge avec des taches noires et des pattes antérieures bleues ou noires. Les couleurs possibles des différents morphes varient du rouge au vert, en passant par le bleu, le violet et l'orangé. La forme des taches peut aussi varier[5].

La plupart des morphologies viennent de petites îles proches du Panama[4].

Comportement[modifier | modifier le code]

Fichier audio
Cri d'avertissement d'un mâle de Oophaga pumilio
noicon
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Le mâle séduit sa partenaire en poussant des petits cris. La femelle choisit le mâle au cri le plus puissant.

Une fois fécondée, la femelle surveille ses 2 à 16 œufs qui incubent à terre dans un lit de feuilles humides[6]. Dès qu'un têtard éclot, la mère se le colle sur le dos avec un mucus très adhésif. Elle hisse ainsi ses " bébés " vers des calices de broméliacées remplis d'eau. Régulièrement, elle monte y pondre des œufs infertiles dont ils se nourrissent. Elle garde une mémoire prodigieuse des calices où elle a déposé ses petits. En dispersant sa progéniture dans de multiples caches, la mère accroît ses chances d'en sauver une partie. Les plantes hôtesses profitent aussi de cet élevage : " semi-carnivores ", elles se nourrissent des déjections et des cadavres d'insectes abandonnés par les têtards. Les têtards commencent à chanter vers 3-4 mois et sont matures sexuellement vers 6-7 mois.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • Schmidt, 1857 : Diagnosen neuer frösche des zoologischen cabinets zu krakau. Sitzungberichte der Mathematisch-Naturwissenschaftlichen Classe der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften, vol. 24, p. 10–15 (texte intégral).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]