Grézac

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Grézac
Grézac
La mairie de Grézac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Arrondissement de Royan
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Maire
Mandat
Bernard Pourpoint
2020-2026
Code postal 17120
Code commune 17183
Démographie
Gentilé Grézacais
Population
municipale
944 hab. (2021 en augmentation de 3,28 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 36′ 18″ nord, 0° 50′ 23″ ouest
Altitude Min. 11 m
Max. 54 m
Superficie 20,06 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Royan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saintonge Estuaire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Grézac
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Grézac

Grézac (prononcé [ɡʁe.zak]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Grézacais et les Grézacaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Grézac est une commune rurale située au sud-ouest du département de la Charente-Maritime, dans la frange continentale de la côte de Beauté. Localisée au cœur des grandes champagnes agricoles saintongeaises, elle n'est distante que de quelques kilomètres de Cozes.

Appartenant au Midi atlantique[2], elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français. Administrativement parlant, elle dépend du canton de Saintonge Estuaire et de l'arrondissement de Saintes. Elle subit fortement l'influence de la ville voisine de Cozes, dont elle est située dans le bassin de vie, et par extension celle de Royan, locomotive économique de cette partie du département.

La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Grézac est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), forêts (9,3 %), cultures permanentes (6,4 %), zones urbanisées (1,8 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Grézac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Grézac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 19,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 487 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 92 sont en aléa moyen ou fort, soit 19 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme est issu du nom de propriétaire gallo-romain Gratius, suivi du suffixe -acum[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site protohistorique de Grézac.

Une grande nécropole gauloise comportant diverses structures funéraires a été découverte à Grézac. L'archéologie aérienne a permis de mettre en évidence des structures circulaires ou carrées, de toutes tailles. Ces monuments funéraires abritaient des sépultures à incinération.

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1971 André Guillon    
2001 2008 René de Belenet    
2008 En cours Bernard Pourpoint DVD Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Région[modifier | modifier le code]

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

En 2021, la commune comptait 944 habitants[Note 3], en augmentation de 3,28 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0439879831 0031 052915950982959
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
943948950918898848814791783
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
752684635665610619572582622
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
666607644614616592684675823
2015 2020 2021 - - - - - -
914943944------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune vient vraisemblablement de Gratiacum, formé du patronyme latin Gratius et du suffixe -acum (Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France de A. Dauzat et Ch. Rostaing ; 1984, Librairie Guénégaud).

On trouve dans la commune les villages et lieux-dits suivants (selon la carte IGN au 1/25000 1432 est) : Bois de la Brousse, Bois de l'Ajonc, Bois de l'Etourneau, Bois des Luguets, Bois du Chapitre, Chez Martin, France, la Combe des Brelans, le Chainol, les Alluchons, les Charloteaux, Pellegrain.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jules Dufaure (1798-1881), homme politique français important du XIXe siècle, a toute sa vie fréquenté la communauté de Grézac, à travers le domaine de Vizelle, propriété où il résidait souvent, qu'il a héritée de sa famille et qui produisait du cognac.
  • André Gaillot (1907-1993), coureur cycliste professionnel (vainqueur de Bordeaux-Saintes 1933, année de sa participation au Tour de France), né à Grézac le . Nota, son fils Gérard Gaillot né à Arcachon fût également coureur cycliste professionnel et gagna également Bordeaux-Saintes (fait unique) en 1956 ...

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Grézac », sur Géorisques (consulté le ).
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Grézac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne)
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]