Gotlib

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Gotlib
Description de cette image, également commentée ci-après
Gotlib en 2011
Nom de naissance Marcel Mordekhaï Gotlieb
Naissance (89 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Activité principale
Dessinateur et scénariste de bande dessinée
Signature de Gotlib

Marcel Mordekhaï[1] Gotlieb, dit Gotlib (né le à Paris) est un auteur de bande dessinée français. Il est surtout connu pour ses histoires humoristiques (Gai-Luron, Les Dingodossiers, La Rubrique-à-brac) et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a créés dans les années 1970, L'Écho des savanes et Fluide glacial.

Biographie

Marcel Mordekhaï Gotlieb est né le 14 juillet 1934 dans le 18e arrondissement de Paris. Ses parents sont des émigrés juifs hongrois. En septembre 1942, la police française vient arrêter son père. Ervin Gottlieb est transféré à Drancy puis déporté au camp de travail et de concentration de Blechhammer. Il survit à l'évacuation du camp lors de la marche de la mort[2] mais est assassiné au camp de concentration de Buchenwald le 10 février 1945[3]. Quelques mois après l'arrestation de son mari, la mère de Marcel, prévenue de la rafle par un gendarme, réussit à le cacher chez des agriculteurs, ainsi que sa sœur. À partir de 1947, il passe trois ans au château des Groux à Verneuil-sur-Seine, sorte d’orphelinat, où il découvre ce qu’il appellera plus tard les « filles du sexe opposé », et notamment Klara, une jeune fille d’origine hongroise. Cette partie de sa vie fait l'objet d'une autobiographie de jeunesse intitulée J'existe, je me suis rencontré[3].

En 1951, il travaille à l’OCP (Office Commercial Pharmaceutique), tout en suivant les cours du soir de l'École supérieure des arts appliqués Duperré dans la classe de Georges Pichard[4]. Il trouve ensuite une place de lettreur chez Opera Mundi-Edi Monde, qu'il quitte à son retour du service militaire (qui a duré 28 mois) pour tenter sa chance à son compte. Il réalise de nombreux albums à colorier, contes, livres pour enfants[5]. Il fait ses débuts dans la bande dessinée en 1962, dans le journal Vaillant, où il dessine diverses pages comme Gilou, Klop, Puck et Poil, et surtout Nanar, Jujube et Piette série qu'il mena à bien durant six années et au sein de laquelle apparaîtra le personnage de Gai-Luron, dont la publication se poursuit dans Vaillant, puis Pif Gadget, jusqu'en 1971.

Toujours dans les années 1960, il dessine dans Record les conférences du « Professeur Frédéric Rosbif », dont certaines idées seront reprises pour le personnage du Professeur Burp dans la Rubrique à brac. Il illustre également des livres de contes pour enfants, comme Titou fait le ménage.

De Pilote à L'Écho des Savanes

Entré au journal Pilote, il y crée en 1965 avec René Goscinny la série les Dingodossiers. Goscinny, alors rédacteur en chef, apprécie l'humour de Gotlib, proche du magazine de BD satirique américain Mad. Après quelques albums en collaboration, il estime Gotlib mûr pour créer une série en solo : ce sera la Rubrique-à-brac, petite révolution dans le monde de la BD comique.

Plus tard, en 1972, un autre collaborateur de Pilote, ami de Gotlib, Nikita Mandryka, se voit refuser par Goscinny une histoire du Concombre Masqué. Déçu, il propose alors à Gotlib de créer leur propre journal. Avec l'aide de Claire Bretécher, ils lancent ainsi en 1972 L'Écho des savanes, où le style et les histoires de Gotlib vont énormément évoluer par rapport aux années Pilote.

Le trait du dessin se fait plus gras, plus travaillé. Gotlib accentue les détails, perfectionne ses coups de plume. Il expérimente pour le scénario et l'humour une expérience qu'il poursuivra jusqu'à la fin de sa carrière : l'absurde déviant sur la scatologie, le sexe et les gags crescendo (départ calme suivi d'une évolution burlesque du faciès et des postures) ou récurrents (voir le petit Momo le Morbaque par exemple, un temps piraté).

L'aventure Fluide Glacial

Le 1er avril 1975, il lance son propre journal, Fluide glacial, « magazine d'Umour et Bandessinées » avec son ami d'enfance Jacques Diament.

La même année, il est coscénariste du film Les vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte (1976), avec en vedettes Coluche et Jean Rochefort.

Il apparaît aussi comme acteur, notamment au générique de L'An 01 (1973), Les Doigts dans la tête (1974), Je hais les acteurs (1986), Le Nouveau Jean-Claude (2002) et Les Clefs de bagnole (2003).

Dans son nouveau magazine, Gotlib lance des bandes dessinées diverses, qui ont chacune marqué le neuvième art. On peut citer parmi les plus célèbres Rhââ Lovely, Pervers Pépère, Superdupont, Dans la joie jusqu'au cou ou encore Gai-Luron.

À partir des années 1980, Gotlib se consacre presque exclusivement à la rédaction de l'éditorial de Fluide Glacial, dessinant de plus en plus rarement. Il publie en 1986 son dernier album de bande dessinée, La bataille navale ou Gai-Luron en slip. Il continue toutefois à dessiner des illustrations, notamment pour la réédition de ses albums précédents ou pour des publicités. En 1991, il obtient le Grand Prix du Festival d'Angoulême.

Il cède courant 1995, au départ en retraite de Jacques Diament, sa maison d'édition, la Société Audie, qui exploite le journal Fluide glacial, à la maison Flammarion, en conservant la possibilité de rédiger les éditoriaux. Ceux-ci ont été édités en 1990 sous le titre Jactances, publié en même temps que ses mémoires de jeunesse J'existe, je me suis rencontré, et révèlent un style littéraire remarquable[réf. nécessaire].

Gotlib et le judaïsme

En 2014, le Musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris, décide, pour son 80e anniversaire, de lui consacrer une exposition[6]. À cette occasion, l'auteur, dans un article du Monde du 13 mars 2014 explique qu'il a été plutôt surpris de l'initiative du musée : « Je suis avant tout athée mais, d'un autre côté, je suis juif et si je ne l'étais pas, je serais athée également. Tout ça est bien compliqué. Disons que je suis obligé de tenir compte de cette appartenance à la judéité dans la mesure où cela a été la dégringolade du côté de ma famille pendant la guerre. Cela dit, je n'ai jamais claironné que j'étais juif. Mais je ne l'ai jamais caché non plus. »[7]

Dans son œuvre, où il a majoritairement abordé des sujets comiques, il a rarement abordé sa judéité et les drames qui se sont produits autour de lui pendant la Seconde Guerre mondiale. Il n'en parle que deux fois dans La Coulpe et Chanson aigre-douce[8].

La première fois, en 1969 dans Pilote, dans un épisode appelé « Chanson aigre douce ». Il se rappelle l'année 1942, il avait 8 ans. Il vivait à la campagne et les autres enfants lui chantaient une chanson dont il ne comprenait pas les paroles. Il ne comprenait pas non plus qu'on lui disait « qu'au loin, il y a avait de l'orage et que ses parents sont restés sous l'orage ». Pour lui, la vie était heureuse. Plus âgé, il a compris les paroles et l'« orage » et il déclare qu'en 1977 sa fille aura 8 ans, et il espère qu'elle ne subira jamais d'orages[9].

« J'ai huit ans et je vais à l'école. Un copain m'apprend une comptine. « Leblésmouti ♪ Labiscouti ♪ Ouileblésmou ♪ Labiscou. » Je ne comprends pas ce que ca veut dire… Il paraît aussi qu'au loin, tout là-bas, il fait un sacré orage. Je ne comprends pas non plus. Il fait si beau, ici. Papa et maman sont restés sous l'orage, là-bas, au loin. Moi, je suis ici, à la campagne. C'est l'orage dehors au loin Mais dans l'étable je suis bien Silence Obscurité Chaleur. Aujourd'hui, le père Coudray m'a dit qu'il ne fallait plus que j'aille à l'école. À cause de l'orage. C'était en l'an de grâce 1942. L'orage a duré longtemps, mais moi, douillettement niché au fond d'une étable, bien au chaud et caressant un museau de chèvre, je m'en fichais bien. Aujourd'hui, en l'an de grâce 1969, j'ai enfin compris la comptine. Ca voulait dire : « Le blé se moud-il ? L'habit se coud-il ? Oui, le blé se moud, L'habit se coud. » J'ai également compris l'orage. »

— Extraits de Chanson Aigre-Douce Gotlib dans Pilote en 1969

Cette histoire est complètement autobiographique: Il déclare dans Télérama : « Pendant l'Occupation, ma mère nous avait mis en pension chez des fermiers, un peu Thénardier sur les bords. Ces gens-là gardaient plein de mômes. Au début j'allais à l'école, mais ils m'en ont retiré pour m'envoyer garder la chèvre. Je passais mes journées avec elle. Juste au-dessus de nos têtes, il y avait des batailles aériennes. Les ­avions se mitraillaient et moi, j'étais là, les mains dans les poches. Un jour, en rentrant la chèvre, j'ai vu une voiture garée devant la ferme, une traction avant peinte aux couleurs de l'armée allemande, et des soldats chez mes logeurs. Je suis resté prudemment en arrière... »[10].

La seconde fois en 1973 dans La Coulpe (L’Écho des savanes N°3), où il découvre le sens de l’expression « humour grinçant » arborant sur la poitrine une étoile de David[11].

Gotlib se sent on ne peut plus juif mais aussi « plus français que juif ». Il n'a jamais été en Israël, ni en Hongrie. « La religion juive, je ne lui ai jamais dit adieu, ni bonjour, ni bienvenue, » explique l'auteur. « Moi, la religion, que ce soit celle des juifs ou des musulmans, je trouve ça con. J'avais 14 ans quand ma mère s'est soudain rappelé que je devais faire ma bar-mitsva. Si on m'avait demandé mon avis, j'aurais dit que ce n'était pas la peine. »[9].

Le style

Le style de Gotlib est, en ce qui concerne le dessin, particulièrement dépouillé, même si ses personnages sont d'une grande complexité. Ainsi, on trouve sur ses planches peu de décors, sauf dans les Dingodossiers, où Goscinny lui en demandait. Cette absence de décors, flagrante à partir de la Rubrique-à-Brac, est à l’origine de la coccinelle de la Rubrique-à-brac, qui a pour rôle de combler les trous, de remplir les cases (il avait auparavant associé de même une souris à son personnage Gai-Luron dans la série du même nom). La coccinelle joue également le rôle d'une sorte de chœur antique (cf. coryphée) qui vient contredire ce qui est raconté dans la case où elle-même se trouve.

De plus, le style de Gotlib est particulier pour ce qui concerne les personnages. En effet, il dessine des héros carrés, aux proportions très délimitées, qui ressemblent à ceux trouvés dans le très réaliste Tarzan de Burne Hogarth (Gotlib dira avoir été fortement influencé par cette série). Cette caractéristique contraste avec le propos des histoires du dessinateur, car si les personnages sont réalistes, leurs positions, expressions et aventures sont humoristiques (il appelle cela son style réalistico-comique). Gotlib met souvent ses personnages dans des postures des plus drôles : d'une case à l'autre, ils passent d'une position normale à une autre, qui se trouve être burlesque, digne d'une statue. C'est ainsi qu'ils sont brusquement recouverts d'une longue cape, habillés d'une prestigieuse couronne de laurier, assis sur un trône majestueux, entourés d'étoiles, d'allégories nombreuses ou d'adynatons revendiqués et s'exprimant avec un français des plus raffinés, écrit avec des lettres gothiques du meilleur effet. Pour exagérer, il use dans Rhââ Lovely de la contre-plongée propre au langage cinématographique, et exploite la profondeur de champ à son maximum (on trouve ainsi la main d'un personnage disproportionnée, ce qui donne au lecteur l’impression que le héros lui tend les bras). De même, il fait partie des premiers dessinateurs à exagérer les mouvements des personnages et profiter de la limite des cases pour qu'ils en sortent, s'en servent comme d'un objet, les déchirent, etc. Seul Gai-Luron est dessiné dans un style totalement humoristique, à l'inverse des autres personnages de Gotlib.

D'un point de vue narratif, le style de Gotlib se caractérise par une multitude de courts exposés, ne durant pour la plupart que deux pages, comme dans ses œuvres majeures (Les Dingodossiers, la Rubrique-à-brac, les Trucs-en-vrac). Il n’y a pas vraiment là de personnage central, même si certains reviennent régulièrement, ou apparaissent tout au long de ces très courtes histoires. Gotlib en viendra tout de même à créer plusieurs séries dédiées à un personnage particulier avec Superdupont, Hamster Jovial, Pervers Pépère, et le plus ancien, Gai-Luron.

Les exposés de Gotlib sont ponctués de répétitions communes à toute son œuvre :

  • Isaac Newton et la découverte de la loi de gravitation universelle après avoir reçu une pomme sur la tête : cette anecdote sera déclinée avec toutes les variantes possibles.
  • Les brocolis.
  • Une coccinelle très expressive meublant l'arrière-plan, et qu'il dessinera des centaines de fois dans des poses différentes.
  • La blague dite « du fou qui repeint son plafond ».

Gotlib reste un maître de l'humour noir, qui lui permet d'aborder des thèmes qui lui sont chers, parfois de manière satirique envers lui-même, jetant le discrédit sur son propre humour qu'il désigne avec ironie « fin et sophistiqué » ou « glacé et sophistiqué ». L'ensemble de sa création se caractérise par ce que Thierry Groensteen nomme une « euphorie citationnelle » propre à susciter le rire chez le lecteur, et qui consiste à truffer ses pages de références tant cinématographiques que littéraires ou picturales.

Les caricatures

Marcel Gotlib, par la maîtrise et le réalisme de ses traits, a des talents certains de caricaturiste, bien qu'il n'ait cessé de clamer le contraire.

Hormis lui-même, il a représenté de nombreuses personnalités et personnages de fictions dans ses œuvres, notamment :

Gotlib et la musique

Grand amateur de musique [12], il dit avoir un regret : celui de ne pas avoir su rendre dans ses dessins l’émotion procurée par la musique.

Il est en particulier un grand admirateur de Georges Brassens qu'il ne rencontrera hélas jamais, malgré l'opportunité qui lui avait été proposée.

Il est amateur de musique pop et rock, en particulier des Beatles auxquels il consacra une double page de Pilote lors de leur dissolution en 1970.

Hommages

L'astéroïde (184878) Gotlib a été nommé en son honneur[13],[14].

Gotlib apparaît plusieurs fois dans des planches de la série Achille Talon.

Georges Perec lui a consacré un court texte, publié dans son recueil posthume Cantatrix sopranica L. (1991).

En août 2013, la ville de Saint-Malo a organisé une rétrospective de son œuvre[15].

À l'occasion de son 80e anniversaire, le musée d'art et d'histoire du judaïsme lui consacre une exposition de mars à juillet 2014[16],[17]. Cette même exposition est ensuite présentée au Musée Juif de Belgique du 14 novembre 2014 au 8 mars 2015.

Publications

Bande dessinée

Périodiques

  • Récits courts dans Vaillant, 1962-1969.
  • Nanar, Jujube et Piette, dans Vaillant, 1962-1965.
  • Puck et Poil, dans Vaillant, 1963.
  • Klop, dans Vaillant, 1963-1964.
  • Professeur Frédéric Rosebif, dans Record, 1965.
  • Récits courts dans Pilote, 1965-
  • Les Dingodossiers (dessin), avec René Goscinny, dans Pilote, 1965-1967.
  • Gai-Luron, dans Vaillant puis Pif Gadget, 1966-1971.
  • La Rubrique-à-brac, dans Pilote, 1968-1974.
  • Actualités, dans Pilote, 1968-1971.
  • Fable-express, dans Super Pocket Pilote, 1968-1969.
  • Clopinettes (scénario), avec Nikita Mandryka (dessin), dans Pilote, 1970-1973.
  • Récits courts avec Alexis (dessin), dans Pilote, 1972-1974.
  • Récits courts dans L'Écho des savanes, 1972-1974.
  • Momo le morbaque, dans L'Écho des savanes, 1973-1974.
  • Superdupont (dessin), avec Jacques Lob (scénario), dans Pilote, 1972.
  • Fable-express (scénario), avec divers auteurs, dans Pilote, 1974-1977.
  • Trois récits courts ans Métal hurlant, 1975 et 1980.
  • Récits courts dans Fluide glacial, 1975-1980 et 1984-1986.
  • La Publicité dans la joie (scénario), avec Alexis (dessin), dans Fluide glacial, 1975-1976.
  • Superdupont dans Fluide glacial, 1975.
  • Pervers pépère, dans Fluide glacial, 1976-1979.
  • Superdupont (scénario), avec Jacques Lob (scénario) et Alexis (dessin), dans Fluide glacial, 1977.
  • Allez coucher, sales bêtes ! (scénario), avec René Hausman (dessin), dans Fluide glacial, 1977.
  • Superdupont (scénario), avec Jacques Lob (scénario), Solé et divers dessinateurs (dessin), dans Fluide glacial, 1979-1985 et 1992.
  • Charolles et Barsacq. Le Crime était presque parfait à un poil près (scénario), avec Daniel Goossens (dessin et scénario), dans Fluide glacial, 1980.
  • Gai-Luron en slip, dans Fluide Glacial, 1984-1986.
  • « Vive la Gaule » (dessin), avec Richard Gotainer (texte), dans Fluide glacial, 1988.
  • Superdupont (scénario), avec Lefred-Thouron (scénario) et Solé (dessin), dans Fluide glacial, 2006-2011.

Albums

Illustration

  • L'invité de la forêt, Lito, non daté. Sous le nom « Marclau ».
  • Émery et le jouet magique, Albon, 1960. Sous le nom « Gottlieb ».
  • J'apprends à dessiner, Willeb, 1961. Sous le nom « MarGot ».
  • Lire au cours moyen 2e année, Rossignol, 1963.
  • Le langage au cours élémentaire, Rossignol, 1964.
  • Tac au Tac de Jean Frapat, Balland, 1973.
  • Marie-Ange Guillaume, Rubrique-à-brac Gallery, Dargaud, 1997.
  • Stephen Pile, Le livre des bides, Éditions du Cygne, 1982.
  • Richard Gotainer, Vive la Gaule, 1987. Illustrations d'un livre-album avec Albert Uderzo.
  • Annie Pastor, Les drôles de bestioles de Gotlib, Hugo et compagnie, coll. « Les Cahiers BD décapants et instructifs », 2010.

Texte

  • Éditorial de Fluide glacial, 1975-2000.
  • Écrits fluides, rires glaciaux, J'ai lu, 1992. Recueils d'éditoriaux de Fluide glacial.
  • J'existe, je me suis rencontré, Flammarion, 1993. Autobiographie.
  • Jactances, Audie, 2 volumes, 1998-2000. Recueils d'éditoriaux de Fluide glacial.
  • Ma vie-en-vrac (avec Gilles Verlant), Flammarion, 2006. Autobiographie.

Discographie

  • Gotlib a écrit deux chansons, Je Suis Un Mauvais Français et Les Bougresses, qui ont été éditées sur un 45 tours dans les années 1970 : Albert Montias Chante Gotlib[18]. Ce disque a une pochette dépliante avec une BD originale de Gotlib illustrant la chanson Les Bougresses.

Filmographie

Coscénariste

Acteur

Dessinateur

  • 1972 : Le Viager de Pierre Tchernia. Il réalise la séquence animée de description du principe du viager dans un style enfantin (dessin à la craie sur une ardoise, crédité au générique par la mention : « dessins du petit Gotlib »). Il s'autopastichera en effectuant l'opération inverse sur le même sujet dans la Rubrique à brac.

Dessins animés

  • 1993 : La Coccinelle de Gotlib, série de 25 gags de 46 secondes chacun, produits par Dargaud Films et Fantôme Animation pour Canal+, repris en VHS en 1995 (20'), et conçus à partir des œuvres picturales des musées du Louvre, d'Orsay, et des Beaux-Arts de Belgique. Ils sont présentés par Michel Lieuré et Gotlib, producteurs délégués.

Émissions radio

Récompenses

Notes et références

  1. « Les mondes de Gotlib », sur Musée d'art et d'histoire du Judaïsme (consulté le )
  2. Notice de l'exposition « Les mondes de Gotlib » auMusée d'art et d'histoire de judaïsme.
  3. a et b Gotlib, de la Shoah à Gai-Luron, Le Monde, 13/3/2014
  4. Antoine de Baecque, « «Blanche Epiphanie» orpheline de Pichard », sur Libération, (consulté le )
  5. Il travaille par exemple pour l'édition française du Journal de Mickey, voir le no 412 de 1960.
  6. Dossier de Presse de l'exposition
  7. Frédéric Potet, « Gotlib, de la Shoah à Gai-Luron », sur Le Monde, (consulté le )
  8. Aurélia Vertaldi, « Gotlib : cinq dates-clefs à retenir », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. a et b Fabrice Pliskin, « Marcel Gotlib existe : nous avons rencontré le dieu de notre enfance », sur Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  10. François Gorin, « Gotlib, rubriques d'un braque », 3348, sur Télérama, (consulté le )
  11. Didier Pasamonik, « Comment ça, Marcel, vous êtes… juif ?!? », sur Actua BD, (consulté le )
  12. Gotlib et la musique, L'Arche, 19 mai 2014
  13. Site de Gotlib
  14. IAU Minor Planet Center
  15. Exposition L'effet coccinelle, du 29 juin au 27 octobre 2013, Saint-Malo
  16. présentation de l'exposition sur le site du musée
  17. portrait de Gotlib dans Libération à l'occasion de l'exposition.
  18. 45 tours RCA Victor 49.165

Voir aussi

Documentation

Liens externes

Articles connexes