Giovanni Segantini
Giovanni Segantini
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(à 41 ans) Pontresina |
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Maloja (en) |
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Giovanni Segantini (né à Arco sur le lac de Garde le - mort dans le Schafberg Pontresina le ) est un peintre italien[1] rattaché au courant du symbolisme. C'est un peintre de genre, qui a représenté des sujets typiques, dont des paysages de montagnes.
Biographie
Il perd sa mère à sept ans, et son père un an plus tard puis il fréquente l'Académie des beaux-arts de Brera à Milan.
En 1895, il reçoit le premier Grand Prix de la première Biennale de Venise.
Il s'installe en Suisse, à Maloggia, près de Saint-Moritz, en Haute-Engadine, où il peint de nombreux paysages et meurt. Sur sa tombe est écrit « Arte e amore vincono il tempo » (« L'art et l'amour triomphent du temps »).
Il est l'oncle de Rembrandt Bugatti et d'Ettore Bugatti.
Œuvres
- Musée Segantini de Saint-Moritz :
- Ave Maria
- A messa prima
- La vita -
- La natura
- La morte
- Galleria d'arte moderna (GAM), Milan
- Natura morta con Santa Cecilia
- Le due madri
- L’ange de la vie
- Le cattive madri - Kunsthistorisches Museum Vienne
- Coro di S.Antonio - Collection privée
- Le dernier labeur du jour - Paris, musée d'Orsay
- Les pâturages de printemps - Pinacothèque de Brera, Milan
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Bünderin am Brunnen (1887)
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Les mauvaises mères (1894)
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L’ange de la vie (1894)
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Vanité (1897)
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La nature (1898-1899)
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La mort (1898-1899)
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La vie (1898-1899)
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Le fruit de l'amour (vers 1899)
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Les pâturages de printemps 1896
Bibliographie
- Karl Abraham, « Giovanni Segantini. Essai psychanalytique » (1911), in Manie et mélancolie. Sur les troubles bipolaires, Paris, Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot", 2010, ISBN 2228905925.
- Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 12, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2700030222), p. 632-633
- Robert de Sizeranne, Le Peintre de l’Engadine, Giovanni Segantini, article in RDM, 15 mars 1898, p. 359-378
Notes et références
- Selon Annie-Paul Quinsac, Segantini, né à Arco dans le Trentin irrédentiste n'a jamais pu renoncer à la citoyenneté autrichienne, et n'ayant pas répondu à l'appel des listes de conscription, il fut considéré comme déserteur par l'Autriche-Hongrie. Bien qu'exposant dans les sections italiennes et désirant être italien, l'Autriche refusa de l'affranchir de sa nationalité autrichienne et il ne put jamais obtenir de passeport italien.
Articles connexes
- Édouard Vallet
- Segantini : catalogo generale / Annie-Paule Quinsac. Milano : Electa, c1982.