Gilles Éboli
| Directeur Bibliothèque municipale de Lyon | |
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Nicolas Galaud (d) | |
| Président Association des bibliothécaires de France | |
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| Directeur Bibliothèque Carré d'art (d) | |
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Benoît Lecoq (d) |
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Gilles Éboli est un bibliothécaire et historien français né en 1958.
Biographie[modifier | modifier le code]
Ancien élève de l’École nationale des chartes où sa thèse intitulée Les David, imprimeurs-libraires à Aix-en-Provence au XVIIIe siècle[1] lui permet d’obtenir le diplôme d’archiviste paléographe en 1984[2]. Il a également soutenu un DEA d’histoire moderne de l’Université de Paris IV, sous la direction de Daniel Roche.
Il devient alors conservateur des bibliothèques, directeur de la bibliothèque centrale de prêt de la Moselle ; il est ensuite conservateur dans les bibliothèques municipales classées de Dijon puis Nîmes (Carré d'art), où il est nommé directeur fonctionnel par la ville. Il y organise en particulier avec Robert Calle, l'exposition inaugurale de Carré d'Art, la première rétrospective des livres du Soleil Noir.
De 1998 à 2008, il est directeur de la Cité du Livre d’Aix-en-Provence et de la bibliothèque Méjanes.
Il prend la direction de la bibliothèque municipale à vocation régionale de l’Alcazar, à Marseille, le : il y organise les manifestations autour du livre et de la lecture pour préparer « Marseille-Provence 2013 Capitale européenne de la culture » et propose un nouvel organigramme pour les services dont il a la charge. Bien que validé par sa hiérarchie administrative, cet organigramme est finalement refusé par la ville - selon certains observateurs sous la pression du syndicat Force ouvrière[3]. Il démissionne le dans un contexte local difficile : il est le troisième directeur successif à être désavoué face à un syndicat majoritaire à la Ville de Marseille[4] et la directrice adjointe de la bibliothèque centrale (l'Alcazar) démissionne elle-même peu après.
Il est nommé en directeur de la Bibliothèque municipale de Lyon[5], poste qu'il occupe jusqu'à sa retraite en 2020[6].
Il occupe des postes de responsabilité dans les activités d'associations professionnelles (agences du livre, groupes régionaux de l’Association des bibliothécaires de France) et il a été président de l’Association des bibliothécaires de France de 2003 à 2007.
Il est l’auteur d'articles professionnels dans le Bulletin des bibliothèques de France, BIBLIOthèque(s) et dans l'ouvrage collectif Patrimoine dirigé par Jean-Paul Oddos (1997), ainsi que de travaux scientifiques comme sa participation aux actes du colloque sur les cinq cents ans du parlement de Provence (2002).
Ouvrages[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Les David, imprimeurs-libraires à Aix-en-Provence au XVIIIe siècle », sur ThENC@, site des thèses de l'Ecole nationale des chartes (consulté le )
- Elle est publiée sans mise à jour en 2008 : Gilles Éboli, Livres et lecteurs en Provence au XVIIIe siècle - Autour des David, imprimeurs-libraires à Aix, Atelier Perrousseaux, 2008. Compte rendu
- Michèle Coulet, « Marseille gâche ses talents culturels » dans Le Monde, 21 janvier 2011
- BMVR de Marseille : 1, 2, 3 directeurs... dans enssibrèves, 1er décembre 2010
- Frédéric Crouzet, « Gilles Eboli, nouveau directeur de la bibliothèque municipale de Lyon », sur 20minutes.fr, .
- « LYON. Bibliothèque municipale : Nicolas Galaud, nommé au poste de directeur après le départ de retraite de Gilles Eboli », sur www.leprogres.fr (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la recherche :
