Gervaise (film)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gervaise

Réalisation René Clément
Scénario Jean Aurenche
Pierre Bost
d'après le roman d'
Émile Zola
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 111 minutes
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Gervaise est un film français réalisé par René Clément, sorti en 1956. Il est inspiré du roman L'Assommoir d'Émile Zola.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Paris, à partir de 1852. Les malheurs et la déchéance de Gervaise, blanchisseuse abandonnée avec ses jeunes fils Étienne et Claude par son amant Lantier. Elle devient la femme de Coupeau, brave ouvrier couvreur qu'un accident voue à l'inaction, à l'alcoolisme et à la maladie. Ils ont une fille, Nana. Malgré son courage et aussi l'amitié et l'amour du forgeron Goujet, Gervaise ne peut lutter contre la dégradation de Coupeau qui saccage la blanchisserie — durement acquise — qui était sa raison de vivre. La haine et la perfidie de Virginie, à qui la liait une vieille histoire et la condition sociale des ouvriers de l'époque, la font sombrer dans l'alcoolisme, alors que la petite Nana est livrée à elle-même et à la rue.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Si Gervaise est appelée par son prénom, Lantier son amant et Coupeau son mari sont désignés uniquement par leur nom. Les prénoms des enfants sont par contre mentionnés. Dans L'Assommoir le prénom de Lantier est Auguste, ce prénom n’apparaît que huit fois (Lantier 254 fois). Coupeau n’a pas de prénom, Goujet non plus.

Le film comporte des différences notables par rapport au roman. Parmi les principales divergences, dans le film, Nana, la fille de Gervaise et Coupeau, reste une petite fille, alors que dans le roman elle devient une jeune femme. L'avancée dans l'âge et la transformation physique de Gervaise ainsi que l'absence de personnages dans le film, notamment la maman de Goujet, femme autoritaire, Mme Lerat, l'autre seour de Coupeau, le père Bazouge, le croque-mort, et Eulalie Bijard, la petite voisine dans l'immeuble qui ne tient qu'un rôle superficiel dans le film, apportent au roman une complexité et des intrigues plus importantes que dans le film.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]