Georges Marchal (acteur)

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Georges Marchal
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Georges Marchal en 1948 (photo studio Harcourt).
Nom de naissance Georges Louis Marchal
Naissance
Nancy, Meurthe-et-Moselle, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 77 ans)
Maurens, Dordogne, France
Profession Acteur
Films notables Les Trois Mousquetaires
Si Versailles m'était conté
Théodora, impératrice de Byzance
Cela s'appelle l'aurore
La Mort en ce jardin
Belle de jour
La Voie lactée

Georges Marchal, né le à Nancy et mort le à Maurens, est un acteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Georges Marchal, chimiste et de Marie Renault[1], membre des Commandos de France durant la Seconde Guerre mondiale, Georges Marchal est un acteur représentatif des jeunes premiers du cinéma français d'après-guerre.

Dès le début, il se pose en rival de Jean Marais, sans toutefois arriver au même niveau de reconnaissance et de notoriété. À Paris, il poursuit des études secondaires, puis suit des cours de danse classique et acrobatique. Il fait bon nombre de petits métiers, coursier, débardeur aux Halles, garçon de piste au cirque Medrano, avant de s'inscrire aux cours de Madame Calvi, et d'être engagé au théâtre du Palais-Royal pour Permission de détente, une pièce d'Yves Mirande. Il entre à la Comédie-Française à vingt ans pour y jouer notamment Iphigénie en Tauride et Psyché. Il se dirige ensuite vers le répertoire du boulevard avant de revenir brièvement au Français, en 1948, pour y interpréter Prosper Mérimée.

Au cinéma, il se fait remarquer dans Lumière d'été de Jean Grémillon et dans Au grand balcon de Henri Decoin, aux côtés de Pierre Fresnay. L'acteur se tourne ensuite vers le cinéma d'aventures, où il exerce ses talents de cascadeur. Il joue dans plusieurs péplums, dirigé par Marcel L'Herbier, Carmine Gallone, Vittorio Cottafavi, Riccardo Freda, Sergio Leone, interprétant Milon de Crotone, Ulysse, Marc Antoine, l'empereur Justinien, avec comme partenaires Micheline Presle, Danielle Darrieux, Annabella, Gianna Maria Canale, Yvonne De Carlo ou Anita Ekberg. Il rivalise aussi avec Jean Marais et Gérard Barray dans les films de cape et d'épée. Après Robinson Crusoé et d'Artagnan, il interprète également Louis XIV chez Sacha Guitry; sous la direction d'Abel Gance, il prête ses traits à Gil Blas et Lucien de Rubempré.

En 1951, il épouse l'actrice Dany Robin avec laquelle il tournera six films. Deux enfants, Frédérique - qui épousera Gérard de Bellecisze - et Robin, naissent de cette union.

En 1954, ils achètent le château de Bluche près de Montfort-l'Amaury qu'ils font rénover intégralement. Ils mettent entre parenthèses leur carrière, s’adonnent à l’élevage de chevaux et à l'agriculture[2]. Mais ils divorcent en 1969.

Dans les années 1960, Georges Marchal revient au cinéma et, devenu un des acteurs préférés de Luis Buñuel, tourne dans la Mort en ce jardin avec Simone Signoret, Cela s'appelle l'aurore avec Lucia Bosé, Belle de jour avec Catherine Deneuve et la Voie lactée.

Tombe de Georges Marchal au cimetière de Montfort-l'Amaury.

À la télévision, il joue les rôles d'Antoine d'Hergemont dans L'Île aux trente cercueils, le roi de France Philippe IV le Bel dans Les Rois maudits (1972, épisode I, Le Roi de Fer), dans Les Beaux Messieurs de Bois-Doré de Bernard Borderie et Quentin Durward de Gilles Grangier, en Richelieu dans Cinq-Mars réalisé par Jean-Claude Brialy. Il incarne aussi l'ami du patriarche de la série à succès Châteauvallon en 1985.

Il fait ses dernières apparitions au cinéma dans Les Enfants du placard de Benoît Jacquot et dans L'Honneur d'un capitaine de Pierre Schoendoerffer.

Après son divorce en 1969 Georges quitte son château devenu trop coûteux à entretenir et s’installe à Maurens en Dordogne. Remarié le 29 juin 1983 avec Michèle Heyberger[1], il meurt à Maurens d'une longue maladie.

Il est inhumé au cimetière de Montfort-l'Amaury, dans les Yvelines[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Who’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
  2. « GEORGES MARCHAL », sur cinememorial.com (consulté le ).
  3. V. Samuel Blumenfeld, « Georges Marchal, un ancien jeune premier du cinéma français », Le Monde, 2 décembre 1997, p. 12.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Barrot et Raymond Chirat, Noir et blanc : 250 acteurs français du cinéma français, 1930-1960, Paris, Flammarion, 2000, p. 367-368

Liens externes[modifier | modifier le code]

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