Georges Kars

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Georges Kars
Georges Kars, Autoportrait (1929),
Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activités
Mouvement
Conjoint
Nora Kars (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Georges Kars, pseudonyme de Georg Karpeles, ou Jiri Karpeles, dit aussi Georges Karpeles, né le [1],[2], selon d'autres sources 1882[3] à Kralupy (Autriche-Hongrie, aujourd'hui en République tchèque), et mort le [4] à Genève (Suisse), est un peintre tchécoslovaque, principalement actif en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Kars est né à Kralupy dans la région de Prague, où ses parents, juifs d’origine allemande et négociants en grains, s’étaient établis. Il dessine alors sur ses cahiers de classe, fréquente à la sortie de l'école une galerie de tableaux tenue par un certain Lheman, et ne manque jamais un Salon praguois. Georges Kars suit des cours de peinture chez un jeune peintre avant de partir pour Munich en 1899, où il étudie avec Franz von Stuck et se lie avec Jules Pascin, Rudolf Levy et Paul Klee[5].

Entre 1905 et 1907, il passe par Prague puis s’installe à Madrid, où il rencontre Juan Gris, qui l'influence dans le cubisme, puis il s’imprègne de la peinture de Diego Vélasquez et Francisco de Goya.

Georges Kars, Maurice Utrillo, 1926, huile sur toile, Prague, Pudil Family Foundation.

En 1908, après un séjour à Prague, Kars arrive à Paris, s'installe dans le quartier de Montmartre, fait la connaissance de Suzanne Valadon[6], Maurice Utrillo, André Utter, et retrouve son ami Pascin. Il se lie avec Marc Chagall, Guillaume Apollinaire, Max Jacob, le critique d'art Maurice Raynal et le peintre-graveur grec Demetrius Galanis. Pendant la Première Guerre mondiale, il réside en Belgique avec Pascin.

Georges Kars, Autoportrait, 1902, crayons de couleur rouge et bleu sur papier vélin, Fontevraud-l'Abbaye, musée d'Art moderne de Fontevraud.
Vue de Tossa de Mar.

En 1923, il passe l’été à Ségalas, dans les Hautes-Pyrénées, avec la famille de Suzanne Valadon, dont André Utter.

Georges Kars, Tossa de Mar, huile sur toile, localisation inconnue.

En 1933 — année où il peint le Portrait de Berthe Weill qui lui a alors consacré plusieurs expositions[7] —, Kars achète une maison à Tossa de Mar près de Barcelone, où il passe trois ans (c'est l'époque où Jacques Guenne le compare à Camille Corot[8]). De retour à Paris, il s'installe au 89, rue Caulaincourt, dans le 18e arrondissement.

En 1939, il se réfugie à Lyon où il loge dans un immeuble subventionné par la Croix-Rouge[9] et Katia Granoff expose une série de ses dessins.

En , informé de l'imminence de l'occupation de la zone libre, passant la frontière en même temps que Chana Orloff grâce à l'aide du commissaire de police Louis Duclos[10], il se réfugie en Suisse près de Zurich, chez sa sœur[9]. « Cette âme sensible, évoque Katia Granoff, ne consentit pas, la Libération venue, à passer l'éponge de l'oubli sur tout ce qui s'était passé. Réfugié en Suisse, à bout de nerfs, il ne voulut pas accepter la vie tranquille qui s'offrait à nouveau »[11] : le , Georges Kars se jette du cinquième étage de son hôtel à Genève, la veille de son retour en France.

À la mort de son épouse Nora, son atelier est vendu aux enchères le , à Paris, au palais Galliera. Pierre Lévy et Oscar Ghez achètent un ensemble important d'œuvres de Kars. Katia Granoff défend son œuvre et présente sa première rétrospective.

Contributions bibliophiliques[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

Affiche d'exposition, 1913.
  • Georges Kars - Gemälde und Zeichnungen, Galerie Hans Goltz, Munich, octobre-novembre 1913.
  • Galerie de la Licorne, Paris, 1922.
  • Galerie Berthe Weill, Paris, 1928[12], 1931[13].
  • Galerie Bernier, Paris, 1928[14], 1938.
  • Art Institute of Chicago, 1933.
  • Mánes Exhibition Hall, Prague, 1937, octobre-novembre 2017[15].
  • Deux expositions à Lyon, 1939.
  • Galerie des Beaux-Arts, Paris, 1945[16].
  • Vente de l'atelier Georges Kars, Claude Robert, commissaire-priseur, palais Galliera, Paris, 17 juin 1966.
  • Galerie Wolfgang Ketterer, Munich, 1967.
  • Georges Kars, 1882-1885 - Peintures et dessins, rétrospective de 120 œuvres, musée d'art moderne de Troyes, mai-[17].
  • Musée municipal de Tossa de Mar, septembre-octobre 1993.
  • Georges Kars - Œuvres anciennes, Galerie Robert Guttmann, Prague, février-juin 2012[18],[19].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

  • « Georges Kars faisait des chefs-d'œuvre sans bruit. » - Max Jacob[17]
  • « Chose rare, vous savez conserver à votre peinture le caractère dépouillé de votre dessin qui est simple et grand. » - Suzanne Valadon, Lettre à Georges Kars[17]
  • « Voilà un peintre qui sait ce qu'il veut ; ce n'est pas si commun. Dans chacune de ses toiles, d'une couleur toujours raffinée et vraie, on trouve un dessinateur savant et sensible. Kars ne peint que lorsqu'il a quelque chose à exprimer ; aussi ne montre-t-il jamais une toile indifférente, une toile exécutée en pensant à autre chose. Ses paysages sont fort beaux ; mais on devine que, passionné de dessin, l'artiste préfère pourtant la figure,et se réjouit de retracer l'arabesque d'une jambe repliée, le raccourci d'un bras. Félicitons Kars et aussi Mademoiselle Weill. » - François Fosca[12]
  • « Voici enfin un artiste authentique. Peu connu à cause de sa modestie. Ayant à peine exposé, il se révèle à son heure l'un des mieux doués de sa génération. » - Germain Bazin[13]
  • « L'œuvre de Kars réclame le recul dans le temps, l'isolement d'un certain silence pour être jugée à sa valeur. C'est un art à la fois ardent et discret, un art qui s'est élaboré sans turbulence mais non sans passion, un art senti autant que pensé. Il n'ignore rien des recherches les plus modernes, mais il préfère tenter la synthèse plutôt qu'appliquer les formules. » - Raymond Cogniat[29]
  • « La destinée n'a accordé à Georges Kars que des demi-faveurs. C'est le lot des artistes qui sont soucieux avant tout d'une sorte de perfection et d'une très exacte sincérité : ils mènent de fond la découverte de leurs moyens et la découverte d'eux-mêmes. On reconnaîtra plus tard en Georges Kars un des peintres les plus singuliers de l'après-guerre. Au fur et à mesure on prêtera à son œuvre plus de sens. On sera touché d'une inspiration qui transmet la plus précise rigueur. Kars était un dessinateur subtil et pur, épris de la densité et de la logique de la forme aussi bien que de la fermeté et de l'élégance du rythme. Il avait un sentiment des proportions quasi infaillible. Il était un coloriste raffiné. Il y avait du tzigane chez cet artiste musicien qui savait joindre la nonchalance et le rêve à une secrète angoisse. Et c'est le caractère mélodique de ses œuvres qui frappe dans l'exposition de la Galerie des Beau-Arts. Un lyrisme fait de nostalgie, d'ironie, de tendresse et de détachement caractérise le langage très particulier d'un peintre dont l'accent et le ton sont uniques.. » - Jacques de Laprade[16]
  • « Un dessin de sculpteur, par ses rythmes larges, ses volumes amples caressés par la lumière ; des couleurs sobres et denses où dominent les bleus et les ocres. » - Gérald Schurr[30]
  • « Venu à Paris, il y rencontre Juan Gris, puis bientôt le trio Valadon-Utrillo-Utter, plus proche de lui dans sa recherche picturale qui reste fidèle à la réalité la plus immédiate, et dans un souci de retenue qui l'éloigne sensiblement des foyers de la modernité. C'est l'homme des intimités tranquilles, des lumières rares et secrètes. Usant d'une palette retenue, subtile, et dans un souci de rigueur qui la nettoie de tout éclat gratuit, il est particulièrement attiré par la figure humaine et aime la mettre en situation dans les gestes tranquilles de la vie quotidienne. » - Jean-Jacques Lévêque[31].
  • « De ses contacts avec Juan Gris et Apollinaire, sa peinture fut orientée, sinon marquée, plus forte de cette influence constructive du cubisme. Ses dessins aux lignes continues, simples, dépouillées, soulignent des volumes amples. » - Dictionnaire Bénézit[5]
  • « Bien qu'influencé par le cubisme qui l'incite à simplifier les formes, Kars reste un réaliste dans ses nus et ses portraits synthétiques. » - Sophie Krebs[32]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

Autriche[modifier | modifier le code]

Espagne[modifier | modifier le code]

États-Unis[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

  • Strasbourg, musée d'Art moderne et contemporain :
    • Nu assis, 1921, huile sur toile, 41 × 33 cm ;
    • Autoportrait, 1929, huile sur toile, 46 × 38 cm ;
    • La Robe pointillée, 1939, huile sur toile, 73 × 54 cm ;
    • Portrait de Richard Pré, 1939, huile sur panneau, 73 × 43 cm ;
    • Portrait de Madame Kars, 1940, huile sur toile, 73 × 50 cm ;
    • Fleurs et singes, 1945, huile sur toile, 81 × 65 cm.
  • Troyes, musée d'Art moderne :
    • Portrait de femme aux roses rouges, 1933, huile sur toile, 73 × 60 cm ;
    • Les Danseurs de flamenco, 1935, huile sur toile, 122 × 100 cm[40] ;
    • Autoportrait, ou l'homme à la pipe, 1939, huile sur toile, 35 × 27 cm ;
    • Prague, 1939, huile sur toile, 65 × 210 cm.

Israël[modifier | modifier le code]

Suisse[modifier | modifier le code]

  • Genève, Petit Palais :
    • La Scène, 1905, huile sur toile, 50 × 65 cm ;
    • Jeune fille à la rose, 1920, huile sur toile, 100 × 81 cm ;
    • Nu au fauteuil, huile sur toile.

République tchèque[modifier | modifier le code]

  • Brno, Galerie Morave :
    • Trois nus, 1925-1926, huile sur toile, 99 × 80 cm ;
    • Sedící ženský akt se dvěma tulipány, 1927, huile sur toile, 116 × 88 cm ;
    • RannÍ toaleta, 1929, huile sur toile, 65 × 46 cm ;
    • Hlava dívky, 1930, huile sur toile, 41 × 33 cm ;
    • Spravování sítí, 1932, huile sur toile, 33 × 46 cm ;
    • Balet -studie k obrazu, 1935, huile sur toile, 46 × 55 cm ;
    • Tossa de Mar, 1935, huile sur toile, 45 × 230 cm.
  • Kralupy nad Vltavou, musée municipal.
  • Kutná Hora, musée de Bohême centrale :
    • Homme assis, 1910, huile sur toile, 100 × 81 cm ;
    • Muž s koňmi (Orâní), 1910, huile sur panneau, 32 × 40 cm ;
    • Bouquet, 1910-1912, huile sur toile, 66 × 54 cm ;
    • Liseuse, 1911, huile sur toile, 54 × 62 cm ;
    • Portrait de Richard Weiner, vers 1921, huile sur toile, 53 × 38 cm ;
    • Nu dans un paysage, 1926, huile sur toile, 100 × 81 cm ;
    • Marché à Tossa de Mar, 1935, huile sur toile, 33 × 65 cm.
  • Plzeň, musée de la Bohême de l'Ouest :
    • Nature morte au verre vert, 1914, huile sur toile, 50 × 65 cm ;
    • Dívka v kožichu, 1923, huile sur toile, 52 × 38 cm.
  • Prague, Galerie nationale :
    • Motiv z Hamburku, 1906, huile sur toile, 52 × 65 cm ;
    • Paysage de neige à Hambourg, 1906, huile sur toile, 50 × 61 cm ;
    • Parc zoologique à Hambourg, 1907, huile sur toile, 51 × 65 cm ;
    • U svačiny, 1908, huile sur toile, 75 × 105 cm ;
    • Paysage, 1910, huile sur toile, 63 × 79 cm ;
    • Sedící dívka se zk říženýma rukama, 1910, huile sur toile, 81 × 65 cm ;
    • Balení citronů na Mallorce, 1912, huile sur toile, 130 × 89 cm ;
    • Česající se žena, 1912, huile sur toile, 130 × 97 cm ;
    • Portrait d'Otto Gutfreund, 1913, huile sur toile, 100 × 81 cm ;
    • Autoportrait, 1913, huile sur toile, 75 × 44 cm ;
    • Zátiší s konvicí a zelenou sklenicí, 1914, huile sur toile, 59 × 68 cm ;
    • Nu, 1919, huile sur toile, 57 × 74 cm ;
    • Trois nus dans un paysage, 1919, huile sur toile, 90 × 100 cm ;
    • Studie k obrazu Zachránění malěho Mojžíše, 1921, huile sur toile, 81 × 60 cm ;
    • Maisonnette blanche à Tossa de Mar, 1933, huile sur toile, 32 × 45 cm.
  • Prague, Musée juif :
    • Dans le parc, 1906, huile sur toile, 65 × 76 cm ;
    • Přístavní můstek, huile sur toile, 54 × 74 cm.
  • Prague, musée de la Ville de Prague :
    • Atelier, 1929, huile sur toile ;
    • Ráno, 1933, huile sur toile, 130 × 99 cm ;
    • Paysage espagnol, Tossa de Mar, 1935, peinture.
    • Mulatka, vers 1938, huile sur toile, 45 × 37 cm ;
    • Přívoz v Troji, huile sur toile ;
    • Ženský akt, huile sur carton.
  • Prague, Pudil Family Foundation : Portrait de Maurice Utrillo, 1926, huile sur toile, 65 × 54 cm.
  • Velvary, musée de Velvary : Autoportrait, 1909, huile sur toile, 100 × 81 cm.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) « Geburtenmatrikel Velvary 1874–1895 – Liste der Geborenen (registre de naissances, Velvary) », sur badatelna.eu, (consulté le )
  2. (en) « Georges Kars (2 May 1880, Kralupy, Central Bohemia – 6 February 1945, Geneva, Switzerland) Park in the City (Hamburg), 1906 », sur jewishmuseum.cz, (consulté le )
  3. (en) « KARS, Georges (1882 - 1945), Painter, pastellist, sculptor, lithographer », sur oxfordindex.oup.com (consulté le )
  4. Hersh Fenster, Nos artistes martyrs, Paris, 1951, p. 200.
  5. a b c et d Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.7, p. 703.
  6. Jeanne Champion, Suzanne Valadon.
  7. Marion Guyonvarch, « Berthe Weill, l'histoire oubliée de la première galeriste de Picasso, Matisse et les autres », Beaux Arts Magazine, .
  8. Jacques Guenne, « Georges Kars », L'Art vivant, .
  9. a et b Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933 - 1945 : exils, solidarités et engagements, Paris, Fayard, , 590 p. (ISBN 978-2-213-68089-7), p. 109.
  10. Rebecca Benhamou, L'horizon a pour elle dénoué sa ceinture - Chana Orloff (1888-1968), Fayard, 2019.
  11. Katia Granoff, Chemin de ronde, mémoires, Paris, Éditions 10-18, 1976, p. 77.
  12. a et b François Fosca, « Chroniques - Kars, Galerie Weill », L'Amour de l'art, n°3, mars 1928, p. 116.
  13. a et b . Germain Bazin, « Le Moulin à peinture - Les galeries : Georges Kars, Galerie Berthe Weill », L'Amour de l'art, n°4, avril 1931, p. 209.
  14. François Fosca, « Chroniques - Georges Kars, Galerie Bernier », L'Amour de l'art, n°7, juillet 1928, p. 274.
  15. « Georges Kars : the human being is the only thing that matters », 80e anniversaire de la première exposition, Mánes Exhibition Hall, 2017
  16. a et b Jacques de Laprade, « Les expositions - Georges Kars, Galerie des Beaux-Arts », L'Amour de l'art, vol.VIII, 1945, p. 202.
  17. a b et c Gérald Schurr, « Les expositions : Georges Kars à Troyes », La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°25, 24 juin 1983, page 41.
  18. Galerie Robert Guttmann, Georges Kars - Œuvres de jeunesse, présentation de l'exposition, 2012
  19. « Georges Kars : "tout ce qui compte, c'est l'humanisme" », Česká pozice, 2012
  20. E. Tériade, « Les salons - Salon des indépendants », Cahiers d'art, n°3, mars 1926, page 54.
  21. Catalogue du Salon des Indépendants : nom des deux œuvres exposées et confirmation de l'adresse de son atelier, 89 rue Caulaincourt.
  22. René Arcos, « L'Exposition internationale de Genève », L'Amour de l'art, 1921, pp. 85-93.
  23. « De Montparnasse à Auschwitz », L'Humanité, 28 juin 2005
  24. « Toulouse : des destins brisés exposés au musée de la Résistance », La Dépêche, 27 octobre 2010.
  25. Philippe Dagen, « L'Internationale des artistes sans bagages », Le Monde, 31 juillet 2013
  26. Musée d'Art moderne de Troyes, Dessine-moi une collection, présentation de l'exposition, 2015
  27. Centre tchèque de Paris, Les artistes tchèques pour la Tchécoslovaquie : hommage à un pays inexistant, présentation de l'exposition, 2016
  28. Magdalena Hrozínková, « Ces artistes-pèlerins qui ont quitté la Tchécoslovaquie », Radio Prague International, 23 juin 2018
  29. Raymond Cogniat, Georges Kars, éditions de la Galerie des Beaux-Arts, 1945.
  30. Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, Les Éditions de l'Amateur, 1975, vol.1, p. 147.
  31. Jean-Jacques Lévêque, Les Années folles, 1918-1939 - Le triomphe de l'art moderne, ACR Édition, 1992, page 262.
  32. Sophie Krebs, Rendez-vous à Paris - Picasso, Chagall, Modigliani et Cie (1900-1939), éditions du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, 2019, pp. 180-181.
  33. Musée municipal de Tossa de Mar, "L'Anglaise" dans les collections.
  34. Le musée municipal de Tossa de Mar, site Catalunya.
  35. Art Institute of Chicago, Georges Kars dans les collections.
  36. fontevraud.fr.
  37. Pays de la Loire, Musée régional d'art moderne de Fontevraud, dossier de presse du projet.
  38. Musée d'Art moderne de la ville de Paris, "Femme nue le pied sur un tabouret" dans les collections.
  39. Musée d'Art moderne de la ville de Paris, "Femme assise dans un fauteuil" dans les collections.
  40. Musée d'art moderne de Troyes, "Les danseurs de flamenco" dans les collections.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Florent Fels, Georges Kars, 125 exemplaires numérotés, Éditions Le Triangle, 1930.
  • Jacques Guenne, « Georges Kars », L'Art vivant, 1942.
  • Raymond Cogniat, Georges Kars, Éditions Galerie des Beaux-Arts, Paris, 1945.
  • George Besson, « Georges Kars », Les Lettres françaises, no 719, .
  • Joseph Jolinon, La vie et l'œuvre de Georges Kars, Éditions de l'Imprimerie générale du Sud-Est, 1958. — Le romancier lyonnais publie une courte monographie après la mort de l'artiste.
  • Claude Robert, commisaire-priseur, catalogue de la vente de l'atelier Georges Kars, Paris, palais Galliera, .
  • Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, vol.1, Les Éditions de l'Amateur, 1975.
  • Katia Granoff, Mémoires, Paris, Éditions Chemin de ronde, 1976.
  • Philippe-Gérard Chabert, Georges Kars, Éditions du Musée d'art moderne de Troyes, 1983.
  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Arts et Images du Monde, 1992.
  • Jean-Jacques Lévêque, Les Années folles, 1918-1939 - Le triomphe de l'art moderne, ACR Édition, 1992.
  • Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éditions A. Roussard, 1999, p. 336.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Jean-Louis Andral et Sophie Krebs, L'École de Paris, 1904-1929 - La part de l'autre, Êditions Paris Musées, 2000.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
  • Sylvie Buisson, Montparnasse déporté, artistes d'Europe, éditions du Musée du Montparnasse, 2005.
  • Svetlana Reingold, The Desire of Paris, Haifa, Musée Mané Katz, 2012.
  • Limore Yagil, Au nom de l'art, 1933-1945 - Exils, solidarités et engagements, Fayard, 2015.
  • (en) Karen L. Carter et Susann Waller, Foreign artists and communities in modern Paris, 1870-1914 - Strangers in Paradise, Ashgaate Publishing, 2015.
  • Nadine Nieszawer (dir.), préface de Claude Lanzmann, Artistes juifs de l'École de Paris, Somogy éditions d'art, 2015 [PDF] (lire en ligne).
  • Sophie Krebs, Rendez-vous à Paris - Picasso, Chagall, Modigliani et Cie (1900-1939), Paris, éditions du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, 2019.
  • Emil Szittya, Le paysage français, Paris, Ars, coll. « « Problèmes d'art » », .
  • Suzanne Valadon, Catalogue de l'exposition Georges Kars à la galerie Weill, Paris, 1931. — Lettre préface.
  • Limore Yagil, Au nom de l'art 1933-1945 : exils, solidarité et engagements, Fayard, 2005 (ISBN 9782213680897). — Pour le policier Louis Duclos et Chana Orloff, et Georges Kars, à consulter l'ouvrage p. 108-109 ; à noter que cet ouvrage n'est pas mentionné par Rebecca Benhamou dans son livre publié en 2019.

Iconographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]