Georges-Frédéric de Bade-Durlach

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Georges Frédéric de Bade-Durlach
Titre de noblesse
Margrave
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoints
Agathe d'Erbach (d)
Julienne-Ursule de Salm-Neufville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ursule Catherine de Bade-Durlach (d)
Frédéric V de Bade-Durlach
Anne-Amélie de Bade-Durlach
Sibylle Madeleine de Bade-Durlach (d)
Anne Marie de Bade-DurlachVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Blason

Georges-Frédéric, margrave de Bade-Durlach (en allemand : Baden-Durlach) est un prince du Saint-Empire romain germanique qui prend part, du côté des protestants, aux combats de la guerre de Trente Ans. Il naît le et meurt à Strasbourg le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges-Frédéric n'hérite tout d'abord que d'une partie des domaines de son père, après la mort de son frère Ernest-Frédéric de Bade-Durlach qui avait obtenu dès 1590 le margraviat de Bade-Hachberg. Il reçoit la totalité de l'héritage lorsque meurt son autre frère Jacques III. Ainsi les deux margraviats de la branche Ernestine de Bade sont à nouveau réunis entre ses mains.

Il participe de façon active aux controverses religieuses nées de la Réforme et s'engage dans l'Union évangélique des États luthériens du Saint-Empire.

Au début de la guerre de Trente Ans, il lève lui-même une armée de 12 000 hommes pour aider à faire barrage aux Impériaux et à la Sainte Ligue catholique qui sont alors dans une période favorable après la bataille de la Montagne Blanche et la reprise en main de la Bohême. Pour préserver sa dynastie des inconvénients qu'elle pourrait subir des suites de cet engagement, il cède le pouvoir en 1622 à son fils Frédéric V.

Un premier combat dans le Palatinat rhénan (bataille de Wiesloch, le ) se solde par un revers de l'armée de la Ligue commandée par Tilly. Celui-ci, ayant fait sa jonction avec une armée espagnole commandée par Córdoba, inflige cependant une défaite complète au margrave à la bataille de Wimpfen le , celui-ci s'étant séparé de Mansfeld. Georges Frédéric doit s'enfuir vers Stuttgart, abandonne définitivement sa couronne au profit de son fils Frédéric et parti se réfugier à Genève.

En 1627, il reprend du service pour la guerre aux côtés du roi de Danemark Christian IV. Lorsque Wallenstein se retourne vers les Danois, George Frédéric se replie vers l'île de Poel et se réfugie à Heiligenhafen dans le Holstein. C'est là que son armée est complètement balayée par les forces catholiques.

Georges Frédéric se retire alors à Strasbourg et c'est dans cette ville qu'il meurt le . En définitive, il n'a pratiquement connu que la défaite.

Mariages et postérité[modifier | modifier le code]

Georges Frédéric se marie trois fois[1] :

  • le avec Julienne-Ursule de Salm-Neufville (bg) ( - ) : il en a quinze enfants dont son fils et successeur.
    • Catherine-Ursule de Bade-Durlach (bg) ( - ), épouse le Othon de Hesse-Cassel ( - )
    • Frédéric V de Bade-Durlach ( - ), Margrave de Bade-Durlach de 1622 à 1659
    • Anne-Amélie de Bade-Durlach ( - ), épouse le Guillaume de Nassau-Sarrebruck ( - )
    • Philippe ( -)
    • Charles ( - )
    • Julienne Ursule ( - )
    • Rodolphe ( - )
    • Christophe ( - au siège d'Ingolstadt)
    • Anne Augusta ( - )
    • Sibylle Madeleine ( - 24/), épouse le Jean de Nassau-Idstein ( - )
    • Françoise ( - )
    • Ursule Marie ( - )
    • Françoise Sibylle ( - )
    • Sophie Dorothée ( - )
    • Ernestine Sophie ( - )
  • le avec Agathe d'Erbach ( - ), fille de Georges III d'Erbach qui lui donne trois filles :
    • Agathe ( - )
    • Anne Marie de Bade-Durlach ( - )
    • Élisabeth ( - 13/)
  • le avec Élisabeth Stolz (décédée le ),dont :
    • Fille morte jeune

Georges-Frédéric appartient à la quatrième branche de la Maison de Bade elle-même issue de la première branche de la Maison ducale de Bade. Il appartient à la lignée de Baden-Durlach dite lignée Ernestine fondée par Ernest de Bade-Durlach, cette lignée est actuellement représentée par le prince Maximilien de Bade.

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Detlev Schwennicke, Europaïsche Stammtafeln, Neue Folge, Band I.2 Tafel 268, Frankfurt am Main, 1999