Georges Brault

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Georges Brault
Naissance
Angers
Décès (à 68 ans)
La Bohalle
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Colonel
Années de service 18851919
Conflits Tunisie (1890-1894)
Première Guerre mondiale
Faits d'armes Fort de Douaumont
Distinctions Officier de la Légion d'honneur
Officier du Nichan Iftikhar

Georges Joseph Michel Brault, né le à Angers et mort le à La Bohalle, est un militaire français qui s'est illustré lors de la Première Guerre mondiale.

Il est un ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion de l'Annam (1885-1887).

Carrière[modifier | modifier le code]

Durant la Première Guerre mondiale, il commanda avec le grade de lieutenant-colonel le 413e régiment d'infanterie qui participa, durant la bataille de Verdun, à la reprise du Fort de Douaumont.

Après la guerre, il fut maire de La Bohalle de 1919 à 1927 (une rue de ce village porte son nom depuis septembre 2009)

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges, Joseph, Michel Brault est né le à Angers (3e arrondissement), de Michel-Alexandre Brault, jardinier, âgé de trente-deux ans, demeurant en cette ville, vieille route des Ponts-de-Cé et de Marie-Joséphine Dubas. En 1885, alors âgé de 21 ans, il intégra l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, faisant partie de la promotion de l’Annam (1885-1887), qui fut aussi la promotion du général Maxime Weygand, de laquelle il sortira 53e sur 394 élèves. Le , il est promu lieutenant et est affecté au 153e Régiment d’Infanterie.

Il passera le au 4e Régiment de Tirailleurs Algériens, avec lequel il ira se battre en Tunisie jusqu’au , ayant été promu officier de l’ordre du Nichan Iftikhar. En 1896, lors de son mariage, il est lieutenant au 135e Régiment d’Infanterie de Ligne (depuis le ), à Angers. L’acte mentionne une permission de mariage accordée par Monsieur le général commandant le 9e corps d’armée, et figure au nombre des témoins de mariage, le général de division Victor Ladvocat, grand-officier de la Légion d'honneur, dont il était l’aide de camp. Le , il est nommé capitaine au 30e Régiment d’Infanterie de Ligne, puis passera au 2e régiment d’infanterie le .

Ayant été fiché deux fois par le Grand-Orient de France, au service du ministère du général André, Georges Brault démissionnera le , étant nommé ledit jour capitaine de réserve et ira habiter à Paray-le-Monial où il était directeur de la SA des carrelages céramiques (poste qui lui fut confié par son parrain à Louis-le-Grand, Paul Boulenger).

Le , il est promu chef de Bataillon de réserve et sera rappelé à l’activité le , lors de la Grande Guerre. Le , il passera en renfort au 413e Régiment d’Infanterie, et sera, le 29 mars suivant, promu lieutenant-colonel. Il prendra du 23 octobre au 6 novembre le commandement provisoire de ce régiment en remplacement du colonel Nitard, pour en prendre le commandement définitif le . Le , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, est décoré de la Croix de Guerre et est cité à l’ordre de l’Armée : « Officier supérieur de grande valeur, doué d’une belle vigueur physique et morale et d’une brillante attitude au feu ». Ces décorations lui seront remises sur le front le 4 février par le général Rabier, commandant la 154e division, quelques mois seulement avant la reprise des forts de Douaumont et de Vaux par le régiment de Georges Brault.

Le , il sera gazé dans les tranchées, et fera partie après la guerre le F.N.B.P.C. (Fédération Nationale des Blessés du Poumon et des Chirurgicaux). Le , il est mis en congé illimité de démobilisation.

Le , Georges Brault sera promu officier de la Légion d'honneur, étant lieutenant-colonel de réserve au 121e Régiment d'Infanterie, et maire du village de La Bohalle depuis 1919 (fonction qu’il occupera jusqu’en 1927, une rue du village de La Bohalle porte d’ailleurs le nom de rue du Colonel-Brault), où il décèdera, en sa maison du vieux bourg à La Bohalle, le .

Décorations[modifier | modifier le code]

     

Sources[modifier | modifier le code]