Georges Andrey

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Georges Andrey
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Georges Andrey, né le à Lausanne, est un universitaire et historien suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Andrey naît à Lausanne en [1].

Après avoir obtenu un baccalauréat latin-grec et philosophie en France, il s’inscrit à l’Université de Fribourg, où il obtient une licence et un doctorat ès lettres[2]. Sa thèse, écrite sous la direction du professeur Roland Ruffieux, dont il est l’assistant, porte sur « Les émigrés français dans le canton de Fribourg (1789-1815) »[3],[4]. Il devient historien alors que sa famille le destinait à la prêtrise[5].

Collaborateur scientifique du Fonds national suisse de la recherche scientifique puis du Département fédéral des affaires étrangères, il est en même temps chargé de cours d’histoire des médias à l’Université de Fribourg à partir de 1996[5], où il donne également l’histoire moderne de la Suisse[6].

Professeur émérite, il mène une activité d’historien en tant que chercheur, conférencier, auteur et vulgarisateur du passé. En reconnaissance de ses travaux de haute qualité et de sa contribution au rayonnement de la francophonie dans le monde, la France lui remet en 2004 l’insigne d’officier de l’Ordre des Palmes académiques[2].

Lauréat de plusieurs distinctions scientifiques, l’auteur, maintenant à la retraite, a fait publier plus d’une centaine de travaux historiques[6], le plus remarqué étant « L’Histoire de la Suisse pour les Nuls »[7], ouvrage grand public dont le succès (22 000 exemplaires écoulés en deux ans) justifie une version allemande[2], publiée en 2009, sous le titre de « Schweizer Geschichte für Dummies ».

En hommage à ses travaux, une soixantaine d’historiens, dont Jean-François Bergier, lui offrent en 2009 un livre intitulé « Clio dans tous ses états »[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages (sélection)[modifier | modifier le code]

  • L'Histoire de la Suisse pour les nuls ; Paris, 2007 ; ~600 pages ; réédité en deux volumes en 2011.
  • La Suisse romande, une histoire à nulle autre pareille ; Pontarlier, éditions du Belvédère, 2012 ; 432 pages (+ cartes hors texte) ; (ISBN 978-2884-192-279)
  • Histoire de la Suisse et des Suisses. Ouvrage collectif. – 2e éd., Lausanne, Payot, 1985. – Paru également en versions allemande et italienne.
  • Marc Mousson (1776-1861). Premier chancelier de la Confédération suisse. En collaboration avec Maryse Oeri von Auw. – Bière (Suisse), Éd. Cabédita, 2012.
  • Louis d'Affry (1743-1810). Premier landamman de la Suisse. En collaboration avec Alain-Jacques Tornare. – Genève, Slatkine, 2003, 2007. – Paru également en version allemande : Der erste Landammann der Schweiz: Louis d’Affry 1743–1810. Die Eidgenossenschaft in napoleonischer Zeit, Hier und Jetzt, 2012.
  • La franc-maçonnerie à Fribourg et en Suisse du XVIIIe au XXe siècle, Slatkine, Genève, 2001.

Articles[modifier | modifier le code]

  • Georges Andrey, « La révolution Chenaux et ses historiens : deux siècles de controverse », Annales fribourgeoises, no 60,‎ 1992/1993, p. 57-70.
  • Georges Andrey, « L'odyssée posthume de Pierre-Nicolas Chenaux (1740-1781) : Six exemples en Suisse romande: Baillod, Bonivard, Davel, Chenaux, Péquignat et Farinet », in: Histoire et légende,‎ , p. 59-71.
  • Georges Andrey, « Pierre-Nicolas Chenaux (1740-1781) : chef de l’insurrection populaire de 1781 », in 1700 Bulletin d’information de la ville de Fribourg, no 104,‎ , p. 10-13.
  • Georges Andrey, « Les métamorphoses du héros de la liberté : Chenaux à l’assaut de l’Ancien régime (1781-1798) », Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg,‎ , p. 21-27.

Préfaces[modifier | modifier le code]

  • « Préface » de l'ouvrage de Serge Kurschat, Pierre-Nicolas Chenaux, le révolté gruérien, Éditions Montsalvens, 2017 (ISBN 9782970116110)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Qui es-tu, Georges Andrey ? Self-interview d'un historien romand », dans Ego-histoires. Écrire l'histoire en Suisse romande, Neuchâtel, Alphil, (ISBN 9782940235063, OCLC 615500101), p. 29-54

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ VIAF, « Georges Andrey historien suisse »
  2. ↑ a b et c Olivier Pauchard, « L'histoire suisse à la portée de tous », sur swissinfo.ch, (consulté le )
  3. ↑ Jean-René Suratteau et Jacques Godechot, « Georges Andrey, Les émigrés français dans le Canton de Fribourg (1789-1815). Effectifs. Activités. Portraits, 1972 », Annales historiques de la Révolution française, vol. 217, no 1,‎ , p. 465–469 (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ Guy Chaussinand-Nogaret, « Georges Andrey, Les émigrés français dans le canton de Fribourg (1789- 1815). Effectifs, Activités, Portraits », Annales, vol. 29, no 5,‎ , p. 1109–1110 (lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ a et b Isabelle Paccaud, « Vingt historiens suisses se racontent », Le temps.ch,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ a et b RTS, « Georges Andrey, historien et enseignant émérite à l'université de Fribourg », sur RTS, « 16 octobre 2012 »
  7. ↑ Xavier Pellegrini, « Heureux soient les nuls, l'histoire est à eux », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ Clio dans tous ses états. Recueil en hommage à Georges Andrey, Éditions de Penthes / Infolio Genève/Gollion 2009, 828 p.

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