Georges Le Roy

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Georges Le Roy
Portrait de Georges Le Roy en 1920, peinture de Georges A. L. Boisselier
Fonction
Sociétaire de la Comédie-Française
Biographie
Naissance
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Sépulture
Cimetière Henri-Bouilhet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Maîtres

Daniel Eugène Georges Leroy, dit Georges Le Roy, né à Paris 7e le [1] et mort à Paris 17e le [2], est un acteur français, sociétaire de la Comédie-Française et professeur au Conservatoire de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Entré à la Comédie-Française en 1908, où il fut l'interprète de Polyeucte et d'Alceste, nommé sociétaire en 1919 jusqu'en 1941, il y donna sa Soirée d'Adieux le .

C'est à son initiative que fut célébré, le en l'église Saint-Roch de Paris, un service solennel pour le repos de l'âme de Molière. On lui doit également cette même année la création de l'Union Catholique du Théâtre et de la Musique.

Il conçut le projet d'édifier en France un vaste théâtre selon l'esprit avec le concours de Gaston Baty, d'Henri Ghéon et Jacques Copeau. L'un des mots d'ordre de la Fédération pour la défense artistique et morale du théâtre en France, fondée par Georges Le Roy en 1925 était « Un théâtre où jamais l'honnête homme ne serait gêné d'être assis. »

Au Conservatoire national de Paris, il a eu comme élèves : Edwige Feuillère, Gisèle Casadesus, Jean Meyer, Jean Desailly, Micheline Boudet, Denise Gence, Gérard Philipe, André Falcon, Bruno Cremer, Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Michel Beaune, Claude Rich, Michel Le Royer, Georges Descrières, Yves Gasc.

Georges Le Roy reprend comme Edmond Got, Ernest Legouvé et Henri Dupont-Vernon ce que Racine, Fénelon, Voltaire et Marmontel ont écrit sur la structure syntaxique et la primauté du sens dans le phrasé du vers, option reprise par Michel Bernardy dans son enseignement au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de 1972 à 1994 et dans son ouvrage Le Jeu Verbal[3].

Il est inhumé auprès de son épouse Jeanne Delvair (1877-1949), qui fut également sociétaire de la Comédie-Française, au cimetière Bouilhet[4] situé sur la commune de Marly-le-Roi (Yvelines).

Filmographie[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédien[modifier | modifier le code]

Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Entrée à la Comédie-Française en 1908
Sociétaire de 1919 à 1941
356e sociétaire

Hors Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La diction française par les textes, Paul Delaplane, 1911, réédité depuis sous le titre Traité pratique de diction française.
  • Grammaire de la diction française, Paul Delaplane, 1912 ; réédité en 2016 chez Grancher, 217 p. (ISBN 978-2-7339-1366-6)
  • Athalie, mise en scène et commentaires, Éditions du Seuil, 1952.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance n° 289 (vue21/31) avec mentions marginales des mariages, du divorce et du décès. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 7e arrondissement, registre des naissances de 1885.
  2. Acte de décès n° 1196 (vue 12/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1965.
  3. Michel Bernardy, Le Jeu Verbal, Oralité de la langue française, Préface de Valère Novarina, Éditions l’Âge d’Homme, 2011
  4. Marly-le-Roi : Cimetière Bouilhet, publié le 27 mars 2009 par Philippe Landru, sur le site Cimetières de France et d’ailleurs (consulté le 26 décembre 2017)
  5. Jacques Roullet (1878-1946), auteur dramatique et metteur en scène de théâtre et de cinéma, est le fils du peintre de la Marine Gaston Roullet.

Liens externes[modifier | modifier le code]