George Hoyningen-Huene

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
George Hoyningen-Huene
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
Activités
Père
Baron Barthold Hermann Theodorevitch von Hoyningen-Huene (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
[Emily] Anne Van Ness Lothrop (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Baroness Elizabeth Wrangell Huene (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

George Hoyningen-Huene, né Georg von Hoyningen-Huene le à Saint-Pétersbourg et mort le à Los Angeles, est un photographe de mode américain.

Artiste fécond des années 1920 et 1930, il passa sa vie en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, dont il prit la nationalité.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Georg von Hoyningen-Huene naît en Russie dans une famille allemande de la Baltique. Son père est le baron Barthold von Hoyningen-Huene, sujet de l'Empire russe, et sa mère la fille de l'ambassadeur américain en Russie.

Exil en Europe[modifier | modifier le code]

Lors de la révolution russe de 1917, les Hoyningen-Huene s'enfuient d'abord à Londres, puis Paris.

Après avoir débuté l'année précédente comme illustrateur pour Condé Nast, vers 1926, Georg parvient au poste de chef de la photographie pour Vogue Paris[1] ; il y restera une dizaine d'années[2]. Les images issues du studio sont destinées à l'édition française mais également américaine de Vogue, et il devient connu également de l'autre côté de l'Atlantique[2].

En 1931, il rencontre Horst P. Horst, le futur photographe, qui devient son amant et son modèle attitré, et voyage avec lui en Angleterre cet hiver-là. Sur place, ils rendent visite au photographe Cecil Beaton, qui travaillait alors pour British Vogue. Horst entame alors sa courte collaboration avec Vogue, publiant ses premières photographies en novembre, avant de partir à la concurrence. C'est à cette époque qu'il commence à s'intéresser au nu masculin[3].

Il fait alors la connaissance du photographe Herbert List, avec lequel il entreprend un voyage en Italie puis en Grèce[4].

Aux États-Unis[modifier | modifier le code]

En 1935, Hoyningen-Huene, qui anglicise son prénom en George, déménage à New York où il travaille principalement pour Harper's Bazaar. Il publie deux livres d'art sur la Grèce et l'Égypte avant de s'installer à Hollywood, où il fait des portraits de stars de cinéma.

Il travaille étroitement avec George Cukor, en particulier comme consultant spécial sur les couleurs et les prises de vue du film Une étoile est née avec Judy Garland (1954). Il accomplit le même travail pour le film Les Girls, avec Kay Kendall et Mitzi Gaynor (1957), et le film avec Sophia Loren Heller in Pink Tights[5].

Il meurt le à Los Angeles.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Sonia Rachline, Paris Vogue covers 1920-2009, New York, Thames & Hudson, , 207 p. (ISBN 978-0-500-51513-6, présentation en ligne), « The studio, theatre of fashion », p. 33.
  2. a et b Nathalie Herschdorfer (trad. de l'anglais, préf. Todd Brandow), Papier glacé : un siècle de photographie de mode chez Condé Nast [« Coming into fashion »], Paris, Thames & Hudson, , 296 p. (ISBN 978-2-87811-393-8, présentation en ligne), « Noblesse et perfection », p. 47.
  3. Condé Nast, « Les plus beaux nus masculins de la photographie », sur AD Magazine, (consulté le ).
  4. La photographie du XXe siècle - Museum Ludwig Cologne, p. 122-123, Taschen, (ISBN 9783836507790).
  5. Dossier dirigé par Yann Tobin et Christian Viviani. Iconographie réunie par Christian Viviani, avec nos remerciements à Dominique Rabourdin, « George Cukor l’art de faire briller l’acteur », sur institut-lumiere.org, Positif no 695.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Vidéo[modifier | modifier le code]

  • Photographie : le cliché iconique de George Hoyningen-Huene livre ses secrets, par M.Buisson, F.Blévis, J.Serfati, J.Montupet pour France 2, , 2 min. ([vidéo] en ligne sur franceinfo:culture).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]