George Collier (1er baronnet)

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George Ralph Collier
George Collier (1er baronnet)
George Collier vers 1814, peint par William Beechey

Naissance
Londres, Angleterre
Décès (à 50 ans)
Londres, Angleterre
Origine Britannique
Allégeance Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Arme  Royal Navy
Grade Capitaine
Années de service 17871824
Commandement HMS Victor
HMS Leopard
HMS Minerva
HMS Surveillante
HMS Leander
HMS Creole
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Guerre anglo-américaine de 1812
Distinctions Chevalier commandeur de l'ordre du Bain

George Ralph Collier est né en 1774[1] et mort le . Il participe ainsi aux guerres de la Révolution française, aux guerres napoléoniennes et à la guerre anglo-américaine de 1812.

Biographie[modifier | modifier le code]

George Collier connait une jeunesse pleine de rebondissements, s'échouant au début de sa carrière avant d'être capturé par les Français. Néanmoins, ses états de service attirent l'attention de haut gradés (parmi lesquels Lord Saint-Vincent) qui assurent ses promotions successives.

D'une grande habileté, il remporte une victoire contre la corvette française Flèche au large de l'Égypte, malgré une puissance de feu inférieure[2]. Il croise ensuite au large de l'Espagne et du Portugal, soutenant les généraux britanniques lors de la guerre d'indépendance espagnole et participant à leur succès[3]. Ces bons états de service lui valent le poste de commandeur de l'escadre désignée pour partir en chasse des « super-frégates » américaines. Il rate de peu la capture de l'USS Constitution, et les circonstances troubles de sa perte le hantent pour le restant de ses jours[4].

Les années de paix qui suivent les guerres napoléoniennes le voient recevoir le titre de baronnet et participer à l'éradication de la traite des Noirs[5]. En 1823, la publication par l'historien naval William James de sa Naval History dans laquelle il le fustige pour son incompétence et sa couardise lors de son échec pour capturer la Constitution l'affectent énormément[5]. Échouant à réhabiliter son nom, déprimé par les accusations, il se suicide en se tranchant la gorge le matin du .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Tracy 2006, p. 87
  2. Tracy 2006, p. 88
  3. Gardiner 2006, p. 170-171
  4. Toll 2007, p. 150-151
  5. a et b Tracy 2006, p. 89

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Robert Gardiner, Frigates of the Napoleonic Wars, Londres, Chatham Publishing, , 208 p. (ISBN 1-86176-292-5)
  • (en) Ian W. Toll, Six Frigates : How Piracy, War and British Supremacy at Sea gave Birth to the World's Most Powerful Navy, Londres, Penguin Books, , 560 p. (ISBN 978-0-14-101456-2)
  • (en) Nicholas Tracy, Who's who in Nelson's Navy : 200 Naval Heroes, Londres, Chatham Publishing, , 384 p. (ISBN 1-86176-244-5)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]