Gaston Rogé

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Gaston Rogé
Fonctions
Sénateur

(8 ans, 11 mois et 21 jours)
Circonscription Meurthe-et-Moselle
Groupe politique Union républicaine
Biographie
Nom de naissance Gaston Gustave Rogé
Date de naissance
Lieu de naissance Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Parti politique Parti démocrate populaire
Père Alfred Roger
Mère Marie Françoise Blanc
Conjoint Maria Constance Justine Riotte
Diplômé de École supérieure de commerce de Nancy
Institut colonial de l'Université de Nancy
Profession Représentant de commerce
Distinctions Officier de la Légion d'honneur (1930), croix de guerre
Résidence Meurthe-et-Moselle

Gaston Rogé (Nancy, - Nancy, ) est le président-fondateur (1916-1944) de l'AMC, la principale association d'anciens combattants de la Première Guerre mondiale en Meurthe-et-Moselle, le président en 1920-1921 d'une fédération nationale d'anciens combattants, l'Union fédérale des mutilés et anciens combattants (Union fédérale ou UF), et un homme politique français de la IIIe République.

Études et vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de commerçants[1], fils d'un épicier, il suit des études secondaires au lycée Loritz à Nancy. Diplômé de l'Ecole supérieure de commerce de Nancy (1903 à 1905), il devient représentant de commerce, président du syndicat des représentants d'alimentation en gros de Meurthe-et-Moselle dans l'entre-deux-guerres, président de la Caisse d'épargne de Nancy[2], et membre de la Chambre de commerce de Nancy[3].

Président de l'association des anciens élèves de l'Ecole supérieure de commerce de Nancy[4], il est élu en 1938 président de l'Union des anciens élèves des écoles supérieures de commerce[5].

L'ancien combattant : président de l'A.M.C. de Meurthe-et-Moselle et de l'Union fédérale[modifier | modifier le code]

Mobilisé en au 26e R.I., il est blessé grièvement le . Il est réformé avec pension en comme mutilé de guerre. Titulaire de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palme, il est le fondateur en de l'Association des mutilés et anciens combattants de la Grande Guerre (A.M.C.), la plus ancienne et la plus puissante association d'anciens combattants de Meurthe-et-Moselle dans l'entre-deux-guerres[6],[7]. Il la préside pendant toute l'entre-deux-guerres, et jusqu'en 1943 ou 1944. L'AMC dispose d'un périodique, Le Bulletin de l'AMC (1916-1918), qui devient en 1919 L'Ancien combattant, dans lequel Rogé publie des éditoriaux[8]. L'association organise à Nancy les cérémonies du . Rogé préside aussi la Mutuelle-retraite de l'AMC[9].

L'AMC est affiliée à l'Union fédérale des mutilés et anciens combattants (UF), la fédération d'anciens combattants la plus importante en France dans l'entre-deux-guerres[10]. Rogé a été un de ses fondateurs, parmi d'autres mutilés de guerre rentrés dans leurs foyers : il a participé à ses deux congrès fondateurs, celui de Paris le et celui de Lyon du 24 au . Membre du comité provisoire, il est élu vice-président en 1918, puis président en 1920[11]. Sous sa présidence, le congrès annuel de l'UF a lieu à Nancy[12]. Du fait de son état de santé, il refuse en 1921 de demeurer président et est désigné président honoraire, et à ce titre reste membre du bureau de l'association[13]. Il demeure actif au sein de l'Union fédérale[14]. Il se fait l'historien des débuts de l'UF ; il présente ses fondateurs, décrit les discussions passionnées, souligne les oppositions internes, notamment entre Parisiens et provinciaux, rappelle son action en faveur d'une organisation départementale sur laquelle l'UF a été fondée, ainsi que ce qu'il nomme « l'attitude démagogique » de certains congressistes originels, ceux de l'Association républicaine des anciens combattants (marquée à gauche) notamment[15].

Il s'oppose en 1933 au Comité d'entente des anciens combattants de Meurthe-et-Moselle, dont ne fait pas partie l'AMC, dans le contexte de la campagne de protestation menée par les anciens combattants contre les projets financiers du gouvernement, lui reprochant de « faire de la politique »[16]. Il s'est pourtant fait élire au Sénat l'année précédente. En 1936, l'AMC a voulu conserver son indépendance à l'égard des partis politiques et n'a pas souhaité se prononcer sur le Front populaire[17].

Sur le plan des relations franco-allemandes, l'Union fédérale avec Henri Pichot et René Cassin a ouvert des discussions avec des anciens combattants républicains allemands dès 1922[18]. Rogé s'oppose en 1930 lors d'une réunion du comité fédéral à un autre leader de l'UF, Marcel Lehman, alarmé par le nationalisme allemand, qui demandait la fin des discussions entre anciens combattants des deux pays[19]. Fin 1932, lors du congrès de Dijon de l'UF, Rogé est le seul à s'abstenir de voter pour une motion réclamant le renforcement de la SDN et le désarmement[20]. À partir de l'accession d'Hitler au pouvoir en 1933, il appuie la position de l'UF et soutient encore le principe des discussions entre anciens combattants français et allemands[21] alors que les partenaires allemands habituels de l'UF sont écartés par Hitler en avril 1933 et remplacés par d'autres[22]. Mais il ne rejoint pas le Comité France-Allemagne, contrairement à Pichot ou d'autres cadres de l'UF. Lors de la remilitarisation de la Rhénanie en 1936, il déclare : « Le Reichsführer poursuivant la réalisation du programme qu'il a exposé dans Mein Kampf (...) vient de démontrer que les engagements solennellement et librement consentis ne l'embarrassent pas davantage que les prescriptions du diktat de Versailles et qu'il entend continuer à mettre l'Europe et le monde entier en présence du fait accompli ». Il ajoute une remarque qui tranche avec les illusions d'autres leaders de l'Union fédérale : « Son geste brutal ne nous a, ici, ni surpris, ni effrayés. Il ne nous a pas surpris parce que nous connaissons par l'expérience la mentalité allemande; c'est d'ailleurs pourquoi, au risque d'être incompris et parfois critiqués par nos amis de l'Union fédérale et de la Confédération nationale [des anciens combattants], nous n'avons jamais accepté qu'avec de prudentes réserves l'idée de conversations avec nos camarades d'outre-Rhin »[23]. Il demeure attaché à la doctrine de l'AMC : « être forts et causer » : « N'est-ce pas (...) toute la doctrine de l'AMC, qui, tout en reconnaissant l'intérêt et la nécessité de conversations et d'ententes internationales, a toujours placé au premier rang de ses préoccupations la sécurité et la défense nationales, se séparant ainsi des pacifistes trop ardents qui, jusqu'au 7 mars [1936 : remilitarisation de la Rhénanie] croyaient à la seule vertu des pactes pour assurer la paix du monde »[24]. Il se montre cependant favorable aux accords de Munich, accusant les communistes d'avoir « le plus poussé à la guerre » et appelant à « restaurer l'autorité gouvernementale »[25]. En , il légitime encore ces accords, tout en reconnaissant qu'« aucune nation ne peut plus accorder la moindre créance à la parole de l'Allemagne »[26].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Élu conseiller municipal de Nancy en 1919[27], il est réélu en 1925. Il a critiqué le programme politique des gauches - alors au pouvoir - lors de la campagne electorale[28]. Il est élu conseiller général du canton de Nancy-Sud en et réélu en 1934 au premier tour[29].

Il est élu sénateur le au second tour et remplace Henri Michaut qui ne s'est pas représenté[30]. Sa candidature a reçu l'appui de l'Union fédérale, en raison du nombre trop faible d'anciens combattants au Sénat et parce que les élections sénatoriales échappent « aux passions politiques qui agitent les élections législatives ». Il est présenté comme le « candidat symbolique de l'esprit combattant et de l'esprit de l'Union fédérale »[31]. Il siège au groupe de l'Union républicaine (centre-droit). Il est avec Robert Thoumyre et Jean Taurines l'un des défenseurs du monde combattant au Sénat. Il se fait aussi le porte-parole des représentants de commerce, notamment lors de la discussion de leur statut en 1937[32].

En 1928, il est conseiller général de l'Union républicaine et démocratique (URD) mais il est plus proche de Désiré Ferry, son ami, qu'il soutient lors des législatives de 1932[33], que de Louis Marin, dirigeant national de la Fédération républicaine. Il évolue vers le Parti démocrate populaire ; il est membre de la Fédération départementale de ce parti, fondée en 1924, et soutient publiquement aux législatives de 1932 le PDP Pierre Fisson contre le candidat sortant Édouard de Warren, membre de la Fédération républicaine et ami de Marin, alors en conflit ouvert avec le PDP[34].

Il se radicalise à partir de 1934. Il fustige dans un discours tenu à l'occasion de l'assemblée générale de l'A.M.C. « l'invasion des étrangers, des métèques, des heimatlos », responsable selon lui du triomphe de « la spéculation » et de « l'effondrement de la conscience professionnelle »[35]. C'est que l'affaire Stavisky l'amène à tenir des discours plus radicaux :

« Hélas le scandale dure depuis longtemps. rappelons-nous les mercantis du front, les pilleurs de cadavres, les exploiteurs des régions libérées. (...)) Le remède ? Revenons à la mentalité et aux méthodes de la guerre, à la justice implacable et expéditive d'alors. (...) Si une telle rigueur était employée à l'égard des fripons chéquards de l'affaire Stavisky, les braves gens de France auraient la certitude que la justice n'est pas seulement implacable avec les humbles. (...) Pour moi, mes camarades, (...) je me recueille, mais quand le moment sera venu d'agir, je ne le laisserai pas passer (...) contre toute cette racaille[36]. »

Le , le conseil départemental de l'AMC annonce que l'association se solidarise avec les manifestants du de la fédération parisienne de l'Union nationale des combattants (UNC), l'autre grande fédération nationale d'anciens combattants, plus à droite que l'Union fédérale). Gaston Rogé déplore l'ordre du jour de l'Union fédérale se désolidarisant des manifestants anciens combattants et refuse de les considérer comme des factieux[37]. En 1934, aux cantonales, il est candidat « républicain d'union nationale » et s'oppose aux « tenants avoués ou occultes du Front commun (...) révolutionnaire »[38],[39]. En 1936, Gaston Rogé se déclare à la fois adversaire du « bolchevisme destructeur et du conservatisme social aveugle ». Il ne cesse surtout de réclamer en tant que président de l'AMC la réconciliation des Français et la réforme de l'Etat (c'est-à-dire la modification des institutions républicaines dans un sens qui donnerait plus de stabilité au pouvoir exécutif), dénonçant les « luttes stériles et épuisantes »[40]. Il est aux côtés de Louis Marin, Désiré Ferry et François Valentin pour la dernière réunion nancéienne qui clôt la campagne électorale, qu'il préside[41]. En , il assiste avec d'autres parlementaires à un comice agricole à Nomeny, perturbé par des manifestants communistes. Il demande une sanction dans un courrier adressé au préfet contre leur meneur, un instituteur[42].

Il vote le les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est nommé le conseiller municipal de Nancy par arrêté gouvernemental de Vichy, chargé de l'enseignement primaire et technique, et adjoint au maire Camille Schmitt.

C'est un partisan de la Collaboration franco-allemande. En , alors qu'il vient d'être désigné président départemental de la Légion française des combattants, il demande aux anciens combattants d'apporter leur « concours à la Révolution nationale que poursuit le maréchal » et les prie d'accorder « une confiance absolue dans notre chef et de lui obéir sans hésitation ni murmure ». Car « lui seul et son gouvernement connaissent la véritable situation européenne et mondiale et peuvent par conséquent prendre des initiatives conformes à l'intérêt et à l'honneur de la France dont ils sont meilleurs juges que Winston Churchill, Franklin Roosevelt et de Gaulle, le général félon ». « Au surplus, ajoute-t-il, n'avons-nous pas toujours pensé - et affirmé - que le rapprochement franco-allemand était la condition indispensable à la paix européenne ? »[43]. En juin 1942, il adresse une circulaire aux anciens combattants de Meurthe-et-Moselle. Il appelle à la « confiance dans notre chef le maréchal Pétain » et dans celle de Pierre Laval, « le meilleur de nos hommes politiques du temps présent ». Il s'y déclare favorable à « la politique de rapprochement franco-allemand » et affirme qu'il convient d'apporter à Laval « notre concours sans réserve ». En s'abstenant de toute critique, en « éclairant nos concitoyens trompés par la propagande étrangère » et en leur « démontrant que, ainsi que le président Laval l'a publiquement déclaré, un bon Français doit souhaiter la victoire de l'Allemagne sur le bolchevisme, qui demeure l'ennemi de la civilisation ». En facilitant enfin la Relève. Sa circulaire est imprimée, et diffusée par la radio et par plusieurs journaux[44]. Il développe peu ou prou les mêmes arguments en octobre de la même année, contre « les porte-parole judéo-maçonniques de la radio anglo-américaine et bolchevique » : « Participer ou aider à la Relève, c'est approuver la politique de Montoire »[45]. En aout, il vante les qualités de Laval et sa politique étrangère depuis 1935 dans Gringoire[46]. Le , il écrit à son ami Marcel Déat, chef d'un parti collaborationniste, le RNP, que « Laval devrait de toute urgence désigner 20 ou 25 préfets régionaux sûrs, actifs et convaincus et les charger, en dehors de toute activité administrative directe, de redresser l'opinion et d'épurer les administrations ; je lui ai également conseillé de se débarrasser des sous-Darlan qui encombrent encore son gouvernement »[47].

Il assiste à Nancy à des conférences de Jean Luchaire et de Philippe Henriot, et à une remise de fanions à des légionnaires lorrains de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme par Fernand de Brinon [48]. Il mène une campagne contre le préfet de Meurthe-et-Moselle Jean Schmidt; il met en cause son loyalisme à l'égard du chef du gouvernement. Ce préfet, qui a engagé sa responsabilité pour que Rogé ne soit pas désigné président du Conseil départemental (qui doit remplacer le Conseil général), est écarté en [49]. Rogé démissionne toutefois du conseil municipal le [50].

Sur le plan social, sous l'Occupation, Gaston Rogé préside en à Nancy un comité du ravitaillement fondé par la municipalité[51] et préside la section des VRP du comité général d'organisation du commerce[52].

Il est arrêté à la Libération de Nancy en 1944, et interné. René Cassin, ancien leader avant guerre de l'Union fédérale, intervient pour que ses conditions de détention tiennent compte de son état de santé[53]. La Chambre civique de Meurthe-et-Moselle le condamne en à l'indignité nationale à vie[54]. Il est de ce fait exclu de l'ordre de la Légion d'honneur.

Décorations[modifier | modifier le code]

Gaston Rogé est rayé des matricules de l'Ordre national de la Légion d'honneur pour indignité nationale en 1945.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-François Colas, Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, Thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002.
  • Dir. Jean El Gammal, François Roth et Jean-Claude Delbreil, Dictionnaire des Parlementaires lorrains de la Troisième République, Metz, Serpenoise, (ISBN 2-87692-620-2, OCLC 85885906, lire en ligne), p. 180-181
  • François Moulin, Lorraine années noires : de la collaboration à l'épuration, La Nuée bleue, Strasbourg, 2009.
  • « Gaston Rogé », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'Est républicain, 4 juin 1907, "Avis mortuaire": décès de son grand-père, ancien négociant. Le frère de Gaston, René Rogé a dirigé jusqu'à son décès en 1941 un important commerce d'alimentation à Nancy: L'Echo de Nancy, 29 juillet 1941. Gaston Rogé est aussi le neveu d'un bijoutier-horloger établi à Nancy: L'Est républicain, 27 mars 1922
  2. L'Est républicain, 2 février 1938
  3. Journal des mutilés, 21 avril 1935
  4. L'Est républicain, 13 janvier 1929
  5. Le Temps, 17 novembre 1938, "Nouvelles diverses"
  6. Bulletin de l'AMC, n° 1, juin 1916, Ibid., n° 2, juillet 1916,L'Est républicain, 21 mai 1917, L'Est républicain, 25 mai 1936, "Le XXe anniversaire de l'AMC", L'Ancien combattant, 15 juin 1936, "Les fêtes du 20e anniversaire de la fondation de l'AMC"
  7. Jean-François Colas, Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, Thèse de doctorat, Université de Paris X-Nanterre, 2002, T. II, p. 377 : Elle comprend de nombreuses sections et sous-sections. Ses effectifs s'élèvent à 17 131 adhérents en 1928 et à 28 138 en 1933-35. Elle représente de 50 à 75 % des titulaires de la carte du combattant en Meurthe-et-Moselle en 1935. Ses effectifs déclinent ensuite de 1934 à 1939 : 27 833 cotisants en 1936.
  8. Collection en ligne de L'Ancien combattant dans BNF/gallica
  9. L'Est républicain, 9 décembre 1937
  10. Historique de l'Union fédérale
  11. Le Combattant du Boulonnais, 1er septembre 1920, "Le nouveau président de l'Union fédérale expose son programme", L'Est républicain, 28 juillet 1920, L'Est républicain, 12 mai 1921
  12. L'Est républicain, 15 mai 1921, Ibid., 16 mai 1921, Ibid., 17 mai 1921, Ibid., 18 mai 1921
  13. Journal des mutilés, 21 mai 1921
  14. Par exemple, il est le délégué de l'UF à un congrès en Algérie: Cahiers de l'Union fédérale, 10 mai 1938
  15. Cahiers de l'Union fédérale, 15 février 1932, G. Rogé, "Avant le congrès de Paris", Cahiers de l'Union fédérale, 1er mars 1932, G. Rogé, "Le congrès de Paris ( 1917 )", Cahiers de l'Union fédérale, 15 mars 1932, G. Rogé, "Le congrès de Paris", Ibid., 1er avril 1932, "Le congrès de Paris", Ibid., 15 avril 1932, "De Paris à Lyon", Ibid., 15 mai 1932, "Le congrès de Lyon", Ibid., 15 juin 1932, "Le congrès de Lyon", Ibid., 1er juillet 1932, "Le congrès de Lyon", Ibid., 10 mars 1938. Cf. aussi Le Journal, 5 juin 1927, Gaston Vidal (fondateur principal de l'Union fédérale), "Les assises des mutilés de France" ( photographie des leaders de l'UF )
  16. Jean-François Colas, op. cit., p. 389
  17. J-F Colas, op. cit., p. 409
  18. Claire Moreau Trichet, Henri Pichot et l'Allemagne de 1930 à 1945, Peter Lang, 2004
  19. Journal des veuves de guerre, novembre 1930
  20. Journal des mutilés, 3 janvier 1932
  21. L'Ancien combattant, 30 novembre 1934, "Action civique"
  22. Claire Moreau Trichet, Henri Pichot et l'Allemagne de 1930 à 1945, Peter Lang, 2004.
  23. L'Ancien combattant, 30 mars 1936
  24. L'Ancien combattant, 15 avril 1936, G. Rogé, "Etre forts et causer"
  25. L'Ancien combattant, 30 septembre 1938, G. Rogé, "Après l'alerte"
  26. L'Ancien combattant, 30 mars 1939, G. Rogé, "Haut les cœurs !"
  27. Élu sur une liste d'entente et d'union comprenant 18 nouveaux candidats et 18 sortants : L'Est républicain, 25 novembre 1919, Journal de la Meurthe, 30 novembre 1919, L'Est républicain, 1er décembre 1919
  28. L'Est républicain, 9 mai 1925. Il figure sur une liste de républicains modérés comprenant des libéraux catholiques, qui fait face à une autre liste de républicains comprenant des socialistes, menée par le docteur Camille Schmitt, premier adjoint sortant. Il n'est élu qu'au second tour : L'Est républicain, 4 mai 1925, Ibid., 8 mai 1925, Ibid., 11 mai 1925
  29. L'Est républicain, 8 octobre 1934. Candidat républicain d'union nationale, il bat un candidat républicain ancien combattant : L'Est républicain, 2 octobre 1934
  30. L'Est républicain, 20 octobre 1932, remerciements de G. Rogé. Les socialistes ont appelé en vain à le battre ; leur organe le qualifie d'« ultraréactionnaire »: Le Populaire, 17 octobre 1932
  31. Cahiers de l'Union fédérale, 1er octobre 1932, "Elections sénatoriales", Journal des mutilés, 3 janvier 1932, P. Brousmiche (président en titre de l'UF), "Les AC et le Sénat"
  32. Journal du Loiret, 1937, "Chez les voyageurs de commerce", Le Journal, 4 septembre 1937, L'Est républicain, 7 novembre 1937
  33. Cf. son dossier de la Légion d'honneur, p. 11: lettre de G. Rogé, 23 août 1930. Il préside en 1932 une réunion des comités républicains pour soutenir la candidature de Ferry lors des législatives : L'Est républicain, 17 avril 1932. Il le soutient encore en 1937 (L'Est républicain, 8 juillet 1937, alors que Ferry n'est plus député).
  34. Il a servi d'intermédiaire entre Fisson et un représentant de Warren après le premier tour : L'Est républicain, 6 mai 1932, "Un beau geste de Pierre Fisson. M. de Warren se refuse à l'imiter", Ibid., 7 mai 1932: lettres de Warren, Émile Seitz (le candidat radical-socialiste finalement victorieux, qui critique Rogé et son implication politique), et de Rogé
  35. Jean-François Colas, op. cit., T. III, p. 555 (cf. L'Eclair de l'Est, 5 février 1934).
  36. J-F Colas, op. cit., p. 385 : assemblée générale de la section nancéienne de l'AMC (L'Éclair de l'Est, 5 février 1934). Le ton est un peu moins martial dans son éditorial de l'Ancien combattant: L'Ancien combattant, 15 février 1934, "Union et confiance"
  37. L'Ancien combattant, 28 février 1934, "Défendons notre union". Le périodique de l'UNC cite favorablement sa prise de position : La Voix du combattant, 24 mars 1934, "S'expliquer pour se comprendre"
  38. Ibidem, T. I, p. 73
  39. L'Est républicain, 30 septembre 1934, profession de foi de Rogé
  40. J-F Colas, p. 409, L'Ancien combattant, 30 novembre 1934, G. Rogé,, "Action civique", Cahiers de l'Union fédérale, 1er avril 1934, G. Rogé, "L'heure du combattant"
  41. L'Est républicain, 2 mai 1936
  42. La Croix, 24 juillet 1936, La Croix, 21 juillet 1936
  43. L'Echo de Nancy, 24 juin 1941
  44. L'Echo de Nancy, 22 juillet 1942, "La Relève et le devoir des anciens combattants de Meurthe-et-Moselle . La circulaire date du 22 juin. Cf. Les Mutilés et Anciens Combattants de l'Est au service de la relève, appel de Gaston Rogé, Président de l'Association des Mutilés et Anciens Combattants de la Région de l'Est a ses camarades de combat, Paris, impr. Desfosses, 1942, L'Echo d'Alger, 18 juillet 1942, "La Relève doit préparer la solution du problème des rapports franco-allemands, déclare M. Rogé, président de l'A. des mutilés de la région de l'Est", Journal des débats, 20 juillet 1942, Le Journal, 18 juillet 1942, Le Petit Parisien, 17 juillet 1942, La Croix, 20 juillet 1940
  45. L'Echo de Nancy, 14 octobre 1942, "M. Gaston Rogé parle de la Relève aux anciens combattants"
  46. Gringoire, 14 août 1942
  47. Cité par Olivier Wieviorka, Les orphelins de la République. destinées des députés et sénateurs français (1940-1945 ), Paris, Ed. du Seuil, 2001, p. 257
  48. L'Echo de Nancy, 15 mars 1943, L'Echo de Nancy, 29/30 mai 1943, L'Echo de Nancy, 17/18 juillet 1943
  49. François Moulin, op. cit., p. 18, Jean-Pierre Harbulot, Le service du travail obligatoire: la région de Nancy face aux exigences allemandes, Presses universitaires de Nancy, 2003, p. 421
  50. François Moulin, op. cit., p. 258
  51. L'Echo de Nancy, 8 août 1940
  52. Le Petit Parisien, 11 mai 1942. Les comité d'organisation (C.O.) ont été mis en place par le régime de Vichy pour gérer chaque branche professionnelle
  53. Antoine Prost, René Cassin Fayard, 2011
  54. L'Est républicain, 8 novembre 1945