Gare de Seyssel - Corbonod

Localisation
Seyssel - Corbonod
Bâtiment voyageurs.
Pays	France
Commune	Corbonod
Lieu dit	Volage
Adresse	Quai Édouard-Serullaz 01420 Seyssel
Coordonnées géographiques	45° 57′ 47″ nord, 5° 49′ 53″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire	SNCF
Exploitant	SNCF
Code UIC	87745828
Site Internet	La gare de Seyssel - Corbonod, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service	TER Auvergne-Rhône-Alpes
Caractéristiques
Ligne(s)	Lyon - Genève
Voies	2
Quais	2
Transit annuel	77 257 voyageurs (2022)
Altitude	277 m
Historique
Mise en service	20 juillet 1857
Correspondances
Cars Région	A33

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La gare de Seyssel - Corbonod est une gare ferroviaire française de la ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière), située à proximité du centre bourg de Seyssel sur le territoire de la commune de Corbonod, dans le département de l'Ain et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle est mise en service en 1857 par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 277 mètres d'altitude, la gare de Seyssel - Corbonod est située au point kilométrique (PK) 116.197 de la ligne de Lyon-Perrache à Genève (frontière), entre les gares en service de Culoz et Bellegarde. Auparavant elle se trouvait entre les gares d'Anglefort et de Pyrimont-Chanay, maintenant fermées.

Histoire[modifier | modifier le code]

La gare au début des années 1900, avec ses deux voies, deux quais et son bâtiment voyageurs disposant d'un corps central à 5 ouvertures et 2 ailes avec une ouverture. Une marquise est installée sur ce bâtiment — La gare au début des années 1900

L'enquête sur les stations réalisée en 1855^[1], indique pour la station de Seyssel qu'il est prévu une station de 3^e classe pour voyageurs et marchandises^[2], disposant d'une surface d'environ 9 000 m². La station est établie au lieu-dit Vollage, à environ 400 m du centre ville de Seyssel, sur le territoire de la commune de Corbonod, entre la route et le Rhône^[3].

La gare de Seyssel est mise en service par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève le 20 juillet 1857^[4], lors de l'ouverture de la section d'Ambérieu à Seyssel. Elle est le terminus de la ligne jusqu'à l'ouverture de la section suivante, de Seyssel à Genève le 18 mars 1858^[4].

Suivant la convention signée le 8 décembre 1855^[5] avec la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), les deux compagnies prévoient une fusion deux ans après la mise en service de la totalité de la ligne de Lyon à Genève. Une clause prévoit la prise en charge, par la Compagnie du PLM, du service de la traction sur la ligne en attendant la fusion définitive^[5].

Le 16 décembre 1955 la section de Culoz à Bellegarde est électrifiée en 1 500 V continu.

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare^[6] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport.

À l'extérieur on trouve : une marquise et trois bancs sur le quai en direction de Culoz, un abri et quatre bancs sur le quai direction Bellegarde, un téléphone d’urgence est disponible sur le quai direction Culoz et un signal sonore et lumineux prévient de l'approche des trains.

Desserte[modifier | modifier le code]

Seyssel - Corbonod est desservie^[6] par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes sur les liaisons :

Lyon-Part-Dieu ↔ Ambérieu-en-Bugey ↔ Culoz ↔ Bellegarde ↔ Genève-Cornavin
Lyon-Part-Dieu ↔ Ambérieu-en-Bugey ↔ Culoz ↔ Bellegarde ↔ Annemasse ↔ La Roche-sur-Foron ↔ Bonneville ↔ Cluses ↔ Sallanches - Combloux - Megève ↔ Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (liaison directe uniquement les samedis en période hivernale)^[7]
Valence-Ville ↔ Grenoble ↔ Aix-les-Bains-Le Revard ↔ Culoz ↔ Bellegarde ↔ Genève-Cornavin

Le cadencement permet un rythme régulier des dessertes, un train toutes les heures pour Genève, Aix-les-Bains, Chambéry et Lyon^[8].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Sont aménagés^[6] : un parking pour les véhicules, gratuit et non gardé, de dix places face à la gare et cinquante places devant la halle marchandises ; un rangement réservé au vélos, trois places sécurisées devant le bâtiment voyageurs et trois places couvertes à l’entrée du parking véhicules.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Site chemin-de-fer.fr, Références : « Enquête des stations du 15 décembre 1855 établie par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève. Notice sur les emplacements projetés pour les stations, Archives de la mairie de Surjoux » lire (consulté le 14 août 2011)
↑ Site chemin-de-fer.fr, Station de Seyssel, début du texte sur la station dans l'enquête de 1855 lire (consulté le 14 août 2011).
↑ Site chemin-de-fer.fr, deuxième partie du paragraphe sur la station de Seyssel lire (consulté le 14 août 2011).
↑ ^{a et b} Adolphe Laurent Joanne, « Le chemin de fer de Lyon à Genève », dans Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, p. 73 intégral (consulté le 14 août 2011)
↑ ^{a et b} Adolphe Laurent Joanne, « Le chemin de fer de Lyon à Genève », dans Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, p. 72 intégral (consulté le 14 août 2011)
↑ ^{a b et c} Site SNCF Ter Rhône Alpes, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare de Seyssel-Corbonod lire (consulté le 12 août 2011).
↑ « Trains directs au départ de Lyon, consultez l'étude et les cartes », sur Trains directs (consulté le 5 juillet 2020)
↑ Site communauté de communes du pays de Seyssel, transport public lire en ligne (consulté le 4 mars 2010).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

De Lyon à Seysel : guide historique et pittoresque du voyageur en chemin de fer : promenade dans l'Ain, par un Dauphinois, Lyon, Perrin, 1858.
Enquête des stations du 15 décembre 1855 établie par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève. Notice sur les emplacements projetés pour les stations, archives de la mairie de Surjoux.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Images de la gare de Seyssel - Corbonod, sur Wikimedia Commons

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

La gare de Seyssel - Corbonod, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions

Origine	Arrêt précédent		Arrêt suivant	Destination
Valence-Ville ou Grenoble	Culoz	TER Auvergne-Rhône-Alpes	Bellegarde	Genève-Cornavin
Lyon-Part-Dieu	Culoz	TER Auvergne-Rhône-Alpes	Bellegarde	Genève-Cornavin
Lyon-Part-Dieu	Culoz	TER Auvergne-Rhône-Alpes (saisonnier : l'hiver)	Bellegarde	Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet

[1] Site chemin-de-fer.fr, Références : « Enquête des stations du 15 décembre 1855 établie par la Compagnie du chemin de fer de Lyon à Genève. Notice sur les emplacements projetés pour les stations, Archives de la mairie de Surjoux » lire (consulté le 14 août 2011)

[2] Site chemin-de-fer.fr, Station de Seyssel, début du texte sur la station dans l'enquête de 1855 lire (consulté le 14 août 2011).

[3] Site chemin-de-fer.fr, deuxième partie du paragraphe sur la station de Seyssel lire (consulté le 14 août 2011).

[Joanne1859p73-4] {a et b} Adolphe Laurent Joanne, « Le chemin de fer de Lyon à Genève », dans Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, p. 73 intégral (consulté le 14 août 2011)

[Joanne1859p72-5] {a et b} Adolphe Laurent Joanne, « Le chemin de fer de Lyon à Genève », dans Atlas historique et statistique des chemins de fer français, L. Hachette, 1859, p. 72 intégral (consulté le 14 août 2011)

[SNCFTerGare-6] {a b et c} Site SNCF Ter Rhône Alpes, Informations pratiques sur les gares et arrêts : Gare de Seyssel-Corbonod lire (consulté le 12 août 2011).

[7] « Trains directs au départ de Lyon, consultez l'étude et les cartes », sur Trains directs (consulté le 5 juillet 2020)

[8] Site communauté de communes du pays de Seyssel, transport public lire en ligne (consulté le 4 mars 2010).

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