Gare de Sainte-Geneviève-des-Bois

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Sainte-Geneviève-des-Bois
Image illustrative de l’article Gare de Sainte-Geneviève-des-Bois
Le bâtiment voyageurs.
Localisation
Pays France
Commune Sainte-Geneviève-des-Bois
Quartier Le Perray
Adresse Place de la Gare
91700 Sainte-Geneviève-des-Bois
Coordonnées géographiques 48° 39′ 11″ nord, 2° 18′ 46″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87545210
Site Internet La gare de Sainte-Geneviève-des-Bois, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service (RER)(C)
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean
Voies 4 (dont 2 centrales)
Quais 2 latéraux
Transit annuel 3 742 200 voyageurs (2016)
Zone 5 (tarification Île-de-France)
Altitude 59 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Cœur d'Essonne Cœur d'Essonne12410.25S1S2S3DM3BDM6ADM6BDM17
Transport à la demande (BUS TàD)Cœur d'Essonne 2
Noctilien (BUS)N131

Carte

La gare de Sainte-Geneviève-des-Bois, anciennement gare de Perray-Vaucluse, est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, située sur le territoire de la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois, dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par le RER C.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 59 mètres d'altitude, la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois est située au point kilométrique (PK) 25,898 de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean entre les gares d'Épinay-sur-Orge et Saint-Michel-sur-Orge[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Station de Perray-Vaucluse[modifier | modifier le code]

Le , la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), ouvre à l'exploitation les 102 kilomètres de sa ligne de Juvisy (Paris) à Orléans[2]. Lors de la construction de cette ligne une partie du domaine de Vaucluse a été expropriée pour laisser la place à l'emprise des voies qui coupe la propriété. Il n'y a pas de station sur la commune de Sainte-Geneviève-des-Bois car le petit village est situé de l'autre côté de la forêt de Séquigny. Près de la ligne, il n'y a que le hameau du Perray avec quelques maisons groupées autour d'une vieille ferme seigneuriale[3].

En 1863 le département achète, relativement proche de la ligne, une propriété d'environ 125 ha pour y construire un asile d'aliénés, qui est inauguré le [4]. L’implantation de l’asile, loin de tout, pose rapidement un problème d’accès aux visiteurs qui ne pouvaient arriver à destination qu’après une longue marche à travers forêt et campagne. Dès la fin de la guerre de 1870-1871, des pourparlers s’engagent entre la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et le département en vue d’obtenir la création d’une gare pour desservir l’asile. Ces tractations durent et font l’objet de négociations âpres et serrées. Le département de la Seine verse à la compagnie du PO la somme de 50 000 francs pour que tous les trains s’y arrêtent[3].

La station de Perray-Vaucluse[a], du nom de l'asile de Perray-Vaucluse, ouverte uniquement aux voyageurs, est mise en service[3] le par la compagnie du PO. Comme convenu, elle est située à proximité de l'établissement et donne sur les bois, sans aucune installation. Le , un acte de cession d'un terrain est passé devant M. Hippolyte Cocheris, maire de Sainte-Geneviève-des-Bois, délégué par arrêté du préfet de Seine-et-Oise, entre M. Paul Audibert, chef de section au service de la voie et M. Henri Maréchal, architecte des asiles, moyennant la somme de 1 510,79 francs. Cette parcelle permet la création de la place de la gare[3].

Pendant plus de 20 ans le département réclame l'ouverture de la station au service des marchandises faisant valoir tour à tour les difficultés d’approvisionnement en charbon, les problèmes liés aux transferts de convois d’aliénés vers les asiles de province. Mais cette demande n'a jamais été acceptée[3].

Le doublement des voies a lieu après un premier jugement d’expropriation du . Un deuxième jugement est prononcé le fixant le montant de l’indemnité d'expropriation. L’établissement demandant à la compagnie de chemin de fer la somme de 11 720 francs pour les 38,47 ares répartis également sur les deux communes de Villemoisson-sur-Orge et de Sainte-Geneviève-des-Bois, l’asile ne touchera que 2 957 francs[3].

Gare de Sainte-Geneviève-des-Bois[modifier | modifier le code]

La gare est renommée Sainte-Geneviève-des-Bois, nom de la commune, dans les années 1930, 50 ans après sa mise en service[3].

En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare de Sainte-Geneviève-des-Bois est de 3 742 200 voyageurs, comme en 2015 et 2014[6].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs ouvert tous les jours et d'un guichet Transilien ouvert de h 45 à 12 h 30 et de 13 h à 19 h 50. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport Transilien et Grandes lignes[7].

Desserte[modifier | modifier le code]

Sainte-Geneviève-des-Bois est desservie par les trains de la ligne C du RER[7].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

La gare est desservie par les lignes 1, 2, 4, 10.25, S1, S2, S3, DM3B, DM6A, DM6B et DM17 du réseau de bus Cœur d’Essonne, par le service de transport à la demande « Cœur d'Essonne 2 » et, la nuit, par la ligne N131 du réseau Noctilien.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une conséquence inattendue de l’existence de cette station fut la confusion qui régna longtemps quant à l’existence d’une supposée commune de Perray-Vaucluse. Ce nom est d’ailleurs gravé sur les côtés latéraux du bâtiment voyageurs[5]. Des cartes postales portèrent cette indication, pendant près de 50 ans, alors qu’il s’agissait du nom de l'asile[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [570/1] Paris-Austerlitz - Orléans », p. 195.
  2. François Palau et Maguy Palau, Le Rail en France : les 80 premières lignes 1828-1851, Paris, F. et M. Palau, , 217 p., 30 cm (ISBN 2-9509-4210-5, BNF 35772084), partie 3, chap. 3.3 (« Juvisy-Orléans (102 kilomètres) »), p. 97-98.
  3. a b c d e f g et h Les Amis de l'histoire de Sainte-Geneviève-des-Bois et ses environs, De la Gilquinière à Perray-Vaucluse (Groupe public de santé Perray-Vaucluse (Épinay-sur-Orge, Essonne) -- Histoire), Sainte-Geneviève-des-Bois, Sainte-Geneviève-des-Bois/Les Amis de..., , 156 p. (ISBN 978-2-7466-1573-1, BNF 42133105).
  4. « De la Gilquinière à l’asile de Vaucluse », sur perrayvaucluse.fr (consulté le ).
  5. Inscription « Perray-Vaucluse », sur le côté latéral nord-est du bâtiment voyageurs, en juillet 2008, dans Google Street View, consulté le .
  6. « Fréquentation en gares – Sainte-Geneviève des Bois », sur SNCF Open Data (consulté le ).
  7. a et b « Transilien – Sainte-Geneviève-des-Bois », sur transilien.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Origine Arrêt précédent Train Consultez la documentation du modèle Arrêt suivant Destination
Saint-Quentin-en-Yvelines (par Paris) Épinay-sur-Orge (RER) (C) Saint-Michel-sur-Orge Saint-Martin-d'Étampes
Invalides
ou Montigny - Beauchamp
ou Saint-Quentin-en-Yvelines (par Paris)
Épinay-sur-Orge (RER) (C) Saint-Michel-sur-Orge Dourdan
ou Dourdan - La Forêt
Montigny - Beauchamp
ou Pont du Garigliano
Épinay-sur-Orge (RER) (C) Saint-Michel-sur-Orge Brétigny