Gare de Mignaloux - Nouaillé

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Mignaloux - Nouaillé
Image illustrative de l’article Gare de Mignaloux - Nouaillé
Localisation
Pays France
Commune Mignaloux-Beauvoir
Bourg Lathus
Adresse Rue de la Gare
86390 Lathus St Rémy
Coordonnées géographiques 46° 31′ 35″ nord, 0° 24′ 41″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87575704
Site Internet La gare de Mignaloux - Nouaillé, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TER Nouvelle-Aquitaine
Caractéristiques
Ligne(s) Saint-Benoît au Blanc
Mignaloux - Nouaillé à Bersac
Voies 3
Quais 2
Transit annuel 2 275 voyageurs (2022)
Altitude 136 m
Historique
Mise en service
Architecte PO
Correspondances
Bus Voir Intermodalité
Géolocalisation sur la carte : Vienne
(Voir situation sur carte : Vienne)
Mignaloux - Nouaillé
Géolocalisation sur la carte : Poitou-Charentes
(Voir situation sur carte : Poitou-Charentes)
Mignaloux - Nouaillé
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Mignaloux - Nouaillé

La gare de Mignaloux - Nouaillé est une gare ferroviaire française des lignes de Saint-Benoît au Blanc et de Mignaloux - Nouaillé à Bersac, située au lieu-dit Gros Puits sur le territoire de la commune de Mignaloux-Beauvoir, à proximité de Nouaillé-Maupertuis, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est mise en service en 1883, conjointement par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) et l'État.

C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Nouvelle-Aquitaine desservie par des trains régionaux.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 137 mètres d’altitude, la gare de bifurcation de Mignaloux - Nouaillé est située au point kilométrique (PK) 347,859 de la ligne de Saint-Benoît au Blanc[1], entre les gares fermées de Saint-Benoît et de Savigny-Lévescault. En direction de la gare du Blanc (fermée) la ligne est déclassée au PK 361,400, entre la gare de Jardres (fermée aux voyageurs) et la gare de Chauvigny (fermée et désaffectée)[2].

Elle est également l'origine de la ligne de Mignaloux - Nouaillé à Bersac, avant la gare ouverte de Lussac-les-Châteaux. En direction de Lussac-les-Châteaux s'intercalent les gares fermées de Nieuil-l'Espoir, Fleuré, Lhommaizé et Civaux[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La « station de bifurcation de Mignaloux-Beauvoir » est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), sur sa ligne de Poitiers à Limoges, lorsque l'État ouvre à l'exploitation la ligne en direction de Chauvigny dont elle est l'origine[2],[3].

En 1888, on y installe une remise provisoire pour deux locomotives[4].

Le service voyageurs entre Mignaloux - Nouaillé et Le Blanc est fermé le . Il est de nouveau ouvert pour un train mixte quotidien, jusqu'à Jardres puis Chauvigny, pendant la Seconde Guerre mondiale[2].

Après le déclassement de la section de Jardres à Saint-Aigny-Le Blanc le , seules subsistent des circulations de trains de marchandises sur le tronçon entre Mignaloux - Nouaillé et Jardres[2].

En 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 2 275 voyageurs[5].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG), équipé de deux quais avec abris[6].

Desserte[modifier | modifier le code]

Mignaloux - Nouaillé est une halte du réseau TER Nouvelle-Aquitaine, desservie par des trains TER de la relation Limoges-Bénédictins - Poitiers[6].

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Le stationnement des véhicules est possible. La gare est desservie par des bus urbains de la ligne 11 du réseau Vitalis[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [601-604] (Poitiers) St-Benoit - Le Dorat », p. 28.
  2. a b c et d « Ligne de Saint-Benoît au Blanc », sur Histoire de lignes oubliées..., (consulté le ).
  3. Conseil général de la Vienne, « Rapport de M. Orsel, ingénieur en chef des mines », Rapports et délibérations,‎ , p. 42 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Rapport de l'Ingénieur en chef du contrôle des travaux neufs et de l'entretien, Travaux neufs et de grosses réparations : Gare de Montmorillon, dans Rapports et délibérations - Conseil général de la Vienne, 1888/08, p. 41 intégral (consulté le 29 juillet 2021).
  5. « Fréquentation en gares », sur ressources.data.sncf.com (consulté le )
  6. a et b Site TER Nouvelle Aquitaine : Gare de Mignaloux - Nouaillé lire (consulté le 29 juillet 2021).
  7. Vitalis, « Plan ligne 11 2020-2021 », (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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