Caius Sallustius Crispus Passienus

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Caius Sallustius Crispus Passienus
Fonctions
Sénateur romain
Consul
Biographie
Naissance
Vers 15 av. J.-C.
Décès
Époque
Haut Empire romain, République romaine tardive (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Caius Sallustius Passienus Crispus
Fratrie
Sallustia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant

Sallustia Calvina Caius Sallustius

Sallustia
Gens
Œuvres principales
Oratio (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Caius Sallustius Crispus Passienus est un homme politique romain du Ier siècle. C'est le petit-fils adoptif et l'arrière-petit-neveu de l'historien Salluste.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Caius Sallustius Passienus Crispus, et le petit-fils de Lucius Passienus Rufus, consul en 4 av. J.-C. Son père, décédé à la fin de l'an 20[1], a été adopté par son grand oncle Salluste.

Il épouse vers 10 une Iunia Calvina donc il a au moins une fille, Sallustia Calvina, et peut-être un fils, un Caius Sallustius lui-même père de Caius Ummidius Quadratus Sallustius, consul suffect en 78[2].

Il épouse vers 22/23 Domitia l'Aînée donc il a peut-être une fille, Sallustia, elle-même mère de Iunius Blaesus. Il divorce de Domitia avant 41[2].

En février / mars 41, il épouse Agrippine la Jeune la mère de Néron récemment veuve[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

En 27, il est consul suffect avec pour collègue Publius Cornelius Lentulus.

En 42/43, il est proconsul d'Asie, il atteint ainsi l'une des plus hautes charges d'un sénateur.

En 44, il est consul ordinaire avec pour collègue Titus Statilius Taurus[3].

Il semblerait que cette citation lui soit attribuée: « idem uelle atquae idem nolle, ea demun firma amicitia est » (avoir les mêmes désirs ainsi que les mêmes désaccords, permettent une amitié solide et durable). En 47 il meurt et des rumeurs accusent Agrippine de l'avoir empoisonné.

Sa fortune atteignit 200 millions de sesterce[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Publius Cornelius Tacitus, Annales, vol. III, p. 30.
  2. a b et c Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale : mythe et realité, Unit for Prosopographical Research, Linacre College, University of Oxford, (ISBN 1-900934-02-7 et 978-1-900934-02-2, OCLC 47053462, lire en ligne).
  3. Herbert W. Benario et Attilio Degrassi, « Inscriptiones Latinae Liberae Rei Publicae. Fasciculus Prior », The Classical World, vol. 52, no 1,‎ , p. 18 (ISSN 0009-8418, DOI 10.2307/4344078, lire en ligne, consulté le ).
  4. Syme, Ronald, 1903-1989, author., The Augustan aristocracy (ISBN 0-19-814731-7 et 978-0-19-814731-2, OCLC 1120887014, lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Ducos : Passienus (C. Sallustius Crispus). Richard Goulet (coll.): in Dictionnaire des philosophes antiques, Bd. 5, section 1, CNRS Éditions, Paris 2012, (ISBN 978-2-271-07335-8), p. 177–179