Gabriel Éliès

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Gabriel Éliès
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Naissance
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BrestVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gabriel Marie ÉlièsVoir et modifier les données sur Wikidata
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Gabriel Éliès, écrit parfois Héliès, en breton Biel Elies, est né à Portsall le et est mort le [2], à l'âge de 67 ans, à l'hôpital d'instruction des armées de Brest. Il est enterré à Lampaul-Ploudalmezeau. Il a été prêtre, directeur d'école à Saint-Pabu et écrivain en breton sous le nom de Mab an Dig (le fils - mab - de Marie ou Maridig, abrégé en an Dig).

Biographie[modifier | modifier le code]

Il naît à Portsall en 1910, puis il grandit dans une petite ferme de Lampaul-Ploudalmézeau. Sa famille de condition très modeste lui apprend la valeur du travail, et lui transmet le breton comme richesse. Il entre au séminaire et est ordonné prêtre en 1935. Il collaborera à plusieurs revues chrétiennes bretonnes, et en 1936 il lança le Kannadig Sant-Pabu (bulletin paroissial de Saint-Pabu).

Mobilisé comme beaucoup de compatriotes en 1939, il est fait prisonnier de guerre et est détenu en Allemagne pendant cinq années (de 1940 à 1945).

En 1954, il est nommé aumônier de l'armée de l'air au Maghreb, et est affecté en Tunisie, au Maroc et en Algérie ; l'éloignement de sa Bretagne natale fortifia son identité bretonne, et le mal du pays le poussa vers l'écriture[3].

Nommé à Tours puis à Rome, il devient chanoine en 1965. Il revient alors dans le Léon qui l'a vu naître. Toujours sous le nom d'auteur Mab an Dig, il poursuit l'écriture de textes et de poèmes, principalement en langue bretonne, de grande qualité, dont plusieurs inédits, représentatifs de différentes périodes de sa vie[4]. Il écrit notamment sur sa vie de prêtre à Saint-Pabu, note ses observations sur les faiblesses de ses paroissiens et les fustige avec humour ; il consigne ses réflexions sous la forme de conversations avec Monig, l'employée du presbytère.

Impliqué dans la vie locale, il a fondé en 1963 le club sportif de football Avel Vor[5] de Saint-Pabu (le stade de football de Saint-Pabu porte son nom). Après avoir été instituteur à Morlaix, il a été directeur de l'école privée Saint Martin à Saint Pabu[6]. Il faisait partie du Bleun Brug, et devint druide de la Gorsedd de Bretagne en 1970.

Publications[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Biel Elies, un chanoine au purgatoire, de Mikael Madeg - éditions Embann Kêredol 2013 - (ISBN 978-2-917520-22-2)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.univ-brest.fr/digitalAssets/41/41061_Fonds_archives_CRBC_2015_09_30.pdf » (consulté le )
  2. « Eliès Gabriel », sur diocèse de Quimper
  3. « Biel Elies. Un écrivain redécouvert par Mikael Madeg », sur Le Télégramme,
  4. « Un écrivain méconnu du Léon : Biel Elies », sur Ouest France,
  5. « Fédération Française de Football », sur fff.fr (consulté le ).
  6. « Nom elies : Visualisez en ligne l'ouvrage pour le nom elies », sur geneanet.org (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]