Ordre de Saint-Michel et Saint-Georges

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis GCMG)

Ordre de Saint-Michel et
Saint-Georges
(en) Most Distinguished Order of
St Michael and St George
Illustration.
Avers.
Grand-croix de Saint-Michel et Saint-Georges.
Conditions
Décerné par Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Type Ordre honorifique
Décerné pour Services rendus dans les services diplomatiques britanniques, dans le Commonwealth ou dans les territoires d'outre-mer
Éligibilité Civil
Détails
Statut Toujours décerné
Devise Auspicium Melioris Ævi (jalon pour un âge meilleur)
Statistiques
Création par George IV
Ordre de préséance
Illustration.
Ruban.

L'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges, en forme complète le très distingué ordre de Saint-Michel et Saint-Georges (en anglais : Most Distinguished Order of Saint Michael and Saint George), est un ordre faisant partie du système honorifique britannique. Il est surtout décerné aux personnes, fonctionnaires britanniques ou non, ayant rendu de grands services aux services diplomatiques britanniques, au Commonwealth ou aux territoires d'outre-mer. Sa devise en latin est Auspicium Melioris Ævi (en français : Jalon pour un âge meilleur).

L'ordre est d'abord établi le par George IV, alors prince régent, en hommage au protectorat britannique sur les îles Ioniennes. Il incluait alors le grand-maître, qui était le lord-grand-commissaire des îles, 15 chevaliers grand-croix, 20 chevaliers-commandeurs et 25 compagnons. Après la dissolution du protectorat, l'ordre est transformé pour récompenser des Britanniques à l'extérieur du Royaume-Uni.

L'ordre se divise en trois classes :

  • compagnon (Companion, abrégé en CMG, interprété par plaisanterie comme Call Me God, en français « appelez-moi Dieu » ou Colonial Made Gentleman, « gentleman fabriqué aux colonies »)
  • chevalier-commandeur ou dame-commandeur (Knight Commander ou Dame Commander, abrégé en KCMG ou DCMG, dit en plaisantant Kindly Call Me God, « veuillez m'appeler Dieu »)
  • chevalier grand-croix ou dame grand-croix (Knight Grand Cross ou Dame Grand Cross, abrégé en GCMG ou DCMG, dit en plaisantant God Calls Me God, « Dieu m'appelle Dieu »)

Les grand-croix et commandeurs ont droit de placer le prédicat honorifique Sir ou Dame devant le prénom.

L'ordre est limité à 125 grands-croix, 375 chevaliers-commandeurs et 1 750 compagnons.

Chapelle[modifier | modifier le code]

La chapelle dans la cathédrale Saint-Paul à la Cité de Londres.

L'ordre possède une chapelle, jadis située au palais de Saint-Michel et Saint-Georges dans la ville grecque de Corfou aux îles Ioniennes (aujourd'hui le musée d'art asiatique de Corfou). Depuis 1906, la chapelle officielle de l'ordre de Saint-Michel et Saint-Georges se trouve dans la cathédrale Saint-Paul de Londres, qui abrite aussi la chapelle de l'ordre de l'Empire britannique.

Description[modifier | modifier le code]

Le manteau, porté uniquement par les chevaliers et les dames grand-croix, est fait de satin bleu marine, rehaussé de soie cramoisie. Sur le côté gauche apparaît une représentation de l’étoile (voir ci-dessous).

Le collier, porté uniquement par les grands-croix, est composé de lions couronnés, de croix de Malte, et de monogrammes de « SM » et « SG ».

La plaque ou étoile, portée par les chevaliers et les dames grand-croix et aussi par les chevaliers et les dames-commandeur, représente la croix de saint Georges, entourée d'une étoile rayonnante d'argent, qui présente en son centre saint-Michel encerclé par la devise Auspicium Melioris Ævi. Sept autres raies d'or sont présents sur l'étoile des grands-croix, mais ils sont absents de l'étoile des chevaliers et des dames-commandeurs.

L'insigne de l'ordre, porté par tous ses membres, est une croix pattée à sept branches en argent. Elle présente en son centre sur une face saint Georges combattant le dragon, encerclé par la devise, avec saint Michel encerclé par la devise sur l'autre.

Son ruban est rouge au centre et bleu aux bords.

Quelques personnalités distinguées[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gabrielle Wittkop, Les rajahs blancs : roman, Paris, Editions Verticales, , 400 p. (ISBN 978-2-07-012578-4), p. 306.
  2. Source : LaLibre.be, édition du 24 février 2014 consultée en ligne ce même jour.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :