Gérard Ier de Durbuy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Gérard Ier de Durbuy
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Mechtild von Kleve (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Catharina van Limburg (d)
Irmengarde van Limburg (d)
Marguerite de Luxembourg (d)
Isabelle de Durbuy, Heiress of Roussy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Gérard Ier de Durbuy, né le , mort le . Deuxième fils de Waléran III, duc de Limbourg et d'Ermesinde Ire, comtesse de Luxembourg, Gérard est seigneur du comté de Durbuy de 1247 à sa mort et seigneur de Roussy et du ban de Villance.

Biographie[modifier | modifier le code]

Un cadet[modifier | modifier le code]

En 1247, à la mort de leur mère Ermesinde, le frère aîné de Gérard, Henri V de Luxembourg lui cède en apanage Durbuy[1],[2],[3],[4]. Dans sa titulature, Gérard n'est jamais appelé comte de Durbuy, mais seigneur de Durbuy[1],[2].

En 1285, Gérard de Durbuy participe à l'expédition militaire menée par le roi de France Philippe III le Hardi contre le roi d'Aragon Pierre III. Dans l'armée du roi de France, Gérard de Durbuy fait partie du contingent mené par le duc de Brabant Jean Ier, qui le récompense pour ses services[5].

Gérard tente sans succès d'installer un atelier monétaire à Durbuy. Sous la pression de son frère, il échoue à battre monnaie, ce qui aurait été un acte de souveraineté[1].

Union et postérité[modifier | modifier le code]

Il épouse avant 1259, Mechthilde de Clèves, fille de Thierry de Clèves, seigneur de Dinslaken et d'Élisabeth de Brabant. Ils ont :

En 1304, après la mort de Gérard de Durbuy, ses filles abandonnent leurs droits sur Durbuy à leur cousin Henri VII, comte de Luxembourg.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c N. Van Werveke, « Numismatique luxembourgeoise. Les ateliers de Durbuy et de Laferté », Revue belge de numismatique et de sigillographie, vol. 72,‎ , p. 27-45 (lire en ligne).
  2. a et b Michel Margue, « Pouvoirs et espaces comtaux. Le cas des comtés ardennais (XeXIIIe siècle) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 89, no 2,‎ , p. 507–532 (DOI 10.3406/rbph.2011.8120, lire en ligne, consulté le ).
  3. Alain Marchandisse, « Un prince en faillite. Jean de Flandre, évêque de Metz (1279/80-1282), puis de Liège (1282-1291) », Bulletin de la Commission royale d'Histoire, vol. 163, no 1,‎ , p. 1–75 (DOI 10.3406/bcrh.1997.1154, lire en ligne, consulté le ).
  4. Jean-Marie Kreins, Histoire du Luxembourg, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 3101), , 128 p. (ISBN 9782715407350, lire en ligne), p. 27-29.
  5. Sergio Boffa, « Les soutiens militaires de Jean Ier, duc de Brabant, à Philippe III, roi de France, durant les expéditions ibériques (1276-1285). », Revue du Nord, vol. 78, no 314,‎ , p. 7–33 (DOI 10.3406/rnord.1996.5089, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]