Frédéric Reech

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Frédéric Reech
Frédéric Reech.
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Inspecteur général du Génie maritime (d)
à partir du
Directeur
Arsenal de Lorient
à partir de
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Frédéric Reech ( à Lampertsloch (Bas-Rhin) – à Lorient) est un ingénieur militaire du génie maritime, mathématicien et physicien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Reçu sixième en 1823 à l'École polytechnique sur une promotion de quatre-vingt-quinze, Reech entre en 1825 à l'école du génie maritime à Brest. À l'issue de sa formation navale il travaille au port de Brest et, en 1829, il est promu lieutenant. Après un bref séjour à l'arsenal de Cherbourg, il est affecté à l'arsenal de Lorient où l'école du génie maritime venait d'être transférée. Très vite, il se consacre exclusivement à l'enseignement et à la recherche en géométrie, mécanique, thermodynamique et hydrodynamique. À partir 1831, Reech sera directeur de l'école pendant trente-neuf ans, faisant en sorte qu’elle soit retransférée à Paris en 1854, où elle avait été fondée en 1741[1]. Il a également été professeur à la Sorbonne. Il a été promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur le [2]. À cette date, il est directeur des constructions navales.

Reech a publié dix mémoires, dont une notice pour soutenir sa candidature infructueuse à l'Académie des sciences, des notes de cours sur la mécanique et des tomes sur la thermodynamique appliquée. La contribution pour laquelle il est encore connu a été la première formulation de la loi hydraulique, modèle de similitude gravitationnelle : la proportionnalité nécessaire entre la vitesse d'un navire et la racine carrée de sa longueur (plus généralement connue sous le nom de loi de comparaison de Froude), laquelle a été incluse dans ses cours dès 1831, mais a d'abord été mentionnée dans son mémoire de 1844, puis examinée en détail dans ses notes de cours de 1852. Le nombre de Reech a été nommé en son honneur.

Il a notamment travaillé sur la théorie des propriétés calorifiques et expansives des fluides élastiques et le parallélogramme de Watt. Il a réalisé des expériences sur la résistance des carènes de navires et a établi le critère de similitude pour les ondes à surface libre.

En 1870, Reech se retire du service actif et retourne à Lorient, plutôt qu’en Alsace en raison de l'occupation allemande. Au cours de la période 1875-1883 il a été membre de l'Association française pour l'avancement des sciences, qui possède la collection la plus complète de sa vie. À sa demande, il a été enterré à Soultz-sous-Forêts[3] à proximité de son village de naissance[4].

Hommages[modifier | modifier le code]

Une rue porte son nom à Strasbourg, dans le quartier de la Robertsau[5].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Page relative aux origines de l'ENSTA sur son site officiel.
  2. « Notice LH de Frédéric Reech », base Léonore, ministère français de la Culture.
  3. « Cimetière de Lampertsloch », notice no IA67008396, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. « Tombe de Frédéric Reech », notice no IM67012019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  5. Maurice Moszberger (dir.), Dictionnaire historique des rues de Strasbourg, Le Verger, Barr, 2012 (nouvelle éd. révisée), p. 430 (ISBN 9782845741393).

Sources[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]