Frédéric Petit (homme politique, 1836-1895)
Frédéric Petit | |
Amiens, monument à Frédéric Petit | |
Fonctions | |
---|---|
maire d'Amiens et sénateur de la Somme | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bussy-lès-Daours |
Date de décès | (à 58 ans) |
Lieu de décès | Amiens |
Nationalité | France |
Parti politique | courant : radical-socialiste |
Profession | industriel |
modifier |
Frédéric Petit, né le à Bussy-lès-Daours (Somme) et mort le , est une personnalité politique française.
Biographie
Frédéric Petit était un industriel d'Amiens de conviction républicaine. Lecteur de Proudhon, il s'intéressa aux questions relatives aux coopératives ouvrières de production et de consommation. Devenu franc-maçon en 1864 et créa une loge "La Rénovation" qu'il affilia aux instances parisiennes.
Il devint l'un des chefs de file des républicains de la Somme avec Jules Barni, René Goblet et Alphonse Fiquet et noua des relations avec les républicains de Paris, Charles-Louis Chassin, Émile Acollas, Delescluze...
Il constribua à la création en 1867 d'une section amiénoise de l'Internationale ouvrière[1].
Il fut avec Jules Lardière et René Goblet, l'un des fondateur du journal Le Progrès de la Somme.
Il constitua avec René Goblet une liste "républicaine" aux élections législatives du 8 février 1871. Pendant la Commune de Paris, il fut en relation avec le communard Augustin Verdure.
En 1876, il fut le trésorier de l'Union républicaine de la Somme, préfiguration d'un parti politique républicain.
il fut membre de la Société linéenne du Nord de la France à sa création et membre de la Ligue de l'enseignement.
Maire républicain d'Amiens de 1880 à 1881 puis, par intérim, de 1884 à 1895. Il fit construire le Lycée de Jeunes filles, une école de filles et vingt six classes nouvelles.
C'est pendant son mandat de maire que Jules Verne fut conseiller municipal d'Amiens de 1888 à 1895.
En 1886, il fut élu sénateur de la Somme et réélu en 1891 jusqu'à sa mort.
Il est enterré au cimetière de La Madeleine à Amiens à côté de la tombe de Jules Barni.
Hommage posthume
- Une rue du centre ville d'Amiens porte son nom.
- Un monument à sa mémoire a été édifié dans la cour d'honneur de la Bibliothèque Louis Aragon d'Amiens, le buste en pierre est d'Albert Roze.
Sources
Bibliographie
- Renaud Quillet, La Gauche dans la Somme, 1848-1924, Amiens, 2009, Encrage Édition (ISBN 978 - 2 - 911 576 - 73 - 7)
Liens internes
Liens externes
- Sénat français, « Frédéric PETIT » (consulté le )
- Amiens - découvrir - Jules Verne, « L'hotel de ville d'Amiens » (consulté le )
Notes et références
Notes
Références
- Renaud Quillet, La Gauche dans la Somme, 1848-1924, Amiens, 2009, Encrage Edition (ISBN 978 - 2 - 911 576 - 73 - 7)