Frédéric Falba

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 septembre 2014 à 18:08 et modifiée en dernier par HunsuBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Frédéric Falba
Alias
Fréder
Naissance (115 ans)
Toulouse, Haute-Garonne, Drapeau de la France France
Décès (à 28 ans)
Nationalité Français
Profession
Famille

Frédéric Falba () est un chanteur lyrique ténor français, né à Toulouse, Haute-Garonne.

Le conservatoire

Enfant, Frédéric Falba montre des dispositions pour le chant. Ses parents l’inscrivent alors au conservatoire de sa ville natale, à Toulouse.

Il suit ses études dans la classe de chant de monsieur Bouchard-Boulo.

Andrée Marty le fait répéter avec autant d’attention qu’elle le faisait avec un autre jeune chanteur toulousain, le talentueux baryton Pierre Nougaro. La jeune femme a reçu des mains d’Aymé Kunc le 1er prix du conservatoire de musique de Toulouse en 1926.

Frédéric et Andrée se marient le 7 juillet 1927. De leur union naîtra un enfant, Roland.

Tout en suivant ses cours de chant, celui que l’on surnomme « Fréder » assure les besoins de sa famille en trouvant un emploi dans un commerce.

Il mène ainsi de front ses études et son travail avec beaucoup de volonté.

Ses efforts sont finalement récompensés en 1928, lorsqu’il obtient le 1er prix de chant au conservatoire de Toulouse.

De nouvelles perspectives s’ouvrent à lui.

La scène

Frédéric Falba se consacre pendant toute une année à son répertoire, avant de monter sur scène. Son épouse le soutien toujours en l’accompagnant au piano.

Il se produit alors au théâtre du Capitole, avant d’être engagé au Grand Théâtre de Bordeaux.

Il fait ensuite une saison de Pâques au Maroc. Puis, il chante au casino de Bagnères-de-Bigorre et à l’Opéra de Toulon[1].

Sa carrière est lancée avec les plus grands airs de Giacomo Puccini, Jules Massenet, Georges Bizet, Gaetano Donizetti et Charles Gounod, etc.

Le succès

Le jeune ténor rencontre le succès dans Mireille[2]. La Tosca, Werther, Carmen, La Favorite, Faust, etc. Les critiques sont unanimes. La presse ne tarit pas d’éloges à son égard, tant sa voix est très étendue et sûre. Sa carrière s’annonce prometteuse. Malheureusement, elle sera de courte durée.

Le drame

Alors qu'il suscite l'enthousiasme du public en interprétant Faust à l’Opéra de Toulon, il tombe malade. Son état s’aggrave. Les médecins diagnostiquent la tuberculose. Sa carrière est compromise. Il doit l’interrompre.

Frédéric Falba s’éteindra plusieurs mois après à Toulouse à l’âge de 28 ans des suites de sa maladie.

Notes et références

  1. Opéra municipal de Toulon. Édité par "L'amphitéâtre" (5e année), Tableau de la troupe, saison 1930-31
  2. Ouest-France, mai 1930