Frédéric Deloffre

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Frédéric Deloffre, né le à Aniche et mort le [1] à Antony, est un critique littéraire français. Spécialiste de la littérature du XVIIIe siècle, il est l'auteur d'une thèse célèbre sur Marivaux et a édité de nombreux textes littéraires. Marqué à droite, il est l'un des fondateurs de l'Union nationale inter-universitaire (UNI).

Biographie

Il entre comme élève à l'École normale supérieure en 1941[2], et réussit l'agrégation de grammaire en 1944[3]. Il enseigne d'abord à Lille, à Lyon et à Sarrebruck. En 1955 il soutient une thèse de doctorat sur Marivaux[4]. De 1962 à 1987[5], il est professeur d'histoire de la langue française à la Sorbonne, puis à l'université Paris-IV Sorbonne.

Frédéric Deloffre est l'éditeur dans la Pléiade de la correspondance active complète de Voltaire (13 volumes) et ses romans et contes (1979)[6]. Il a également édité le théâtre complet (classiques Garnier, 1968), les romans, les œuvres de jeunesse oubliées (Pléiade 1972) et les écrits journalistiques de Marivaux(1969).

En mai 1968, Frédéric Deloffre s'oppose aux manifestations qui agitent les universités. Membre du Syndicat autonome des Lettres, il s'oppose au Snesup, syndicat majoritaire marqué à gauche. Il critique la politique du ministre de l'Éducation nationale, Edgar Faure. Il est l'un des fondateurs de l'Union nationale inter-universitaire, créée en janvier 1969.

Notes

Œuvres

  • Une Préciosité nouvelle, Marivaux et le Marivaudage, Paris, Les Belles Lettres, 1955, plusieurs rééditions.

Source

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