Fronte militare clandestino

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Le Fronte militare clandestino (FMC, pour « Front militaire clandestin ») a été une organisation militaire clandestine de la Résistance romaine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Après l'Armistice de Cassibile du , Rome est immédiatement occupée par les troupes allemandes soutenues par les groupes fascistes restés fidèles à Benito Mussolini.

Le , certains officiers et militaires italiens du Regio Esercito rejoignent le Fronte militare clandestino fondé par le colonel de l'état-major Giuseppe Cordero Lanza di Montezemolo qui reste actif jusqu'au mois de , quand il est capturé par les Allemands.

Toujours à Rome, au mois de , le général Filippo Caruso constitue le Fronte clandestino di resistenza dei carabinieri aussi connu sous le nom de Banda Caruso.

Sur ordre du général Caruso, le lieutenant-colonel des carabiniers Ugo Luca, en service auprès du Servizio informazioni militare, reste à Rome pendant l'occupation allemande afin d'assumer la fonction de responsable du Nucleo informativo del Fronte militare clandestino, en relation étroite avec le Comando carabinieri Italia Meridionale[1].

Le le Fronte militare clandestino saisit auprès de l'IPZS, piazza Verdi, une importante quantité de papier filigrané employé dans l'impression de cartes de rationnement devenues précieuses à la suite de la montée de la famine en ville due à l'ordre donné aux boulangers par les autorités de panifier un jour sur deux à cause du manque de farine. Avec le papier prélevé, plus de 500 000 fausses cartes sont imprimées.

Jusqu'au mois de le FMC est commandé par le général Quirino Armellini, remplacé par le CLN par le général Roberto Bencivenga[2].

Le le Fronte clandestino est décimé à cause de l'arrestation de nombreux membres par la Gestapo (16-) : le lieutenant colonel Luigi Cano, le major Alfio Brandimarte, le capitaine Fulvio Mosconi, chef de la banda Fulvi.

Officiers du Fronte militare clandestino[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gabrio Lombardi, Montezemolo e il Fronte militare clandestino di Roma, Edizioni del lavoro, Rome, 1947
  • Robert Katz, Roma città aperta: settembre 1943-giugno 1944, Il saggiatore, Milan, 2003
  • Alessandro Portelli, L'ordine è già stato eseguito: Roma, le Fosse Ardeatine, la memoria, Donzelli Editore, 1999, (ISBN 88-7989-457-9)
  • A. Baldinotti, Il Fronte militare clandestino di Montezemolo, in Roma alla macchia. Personaggi e vicende della Resistenza, Avagliano Editore, Naples, 1996
  • Sabrina Sgueglia della Marra, Montezemolo e il fronte militare clandestino, 2009, Ufficio storico dello S. M. dell’Esercito
  • Andrea Vento, In silenzio gioite e soffrite, Il Saggiatore, 2010

Filmographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Source de la traduction[modifier | modifier le code]