Frederik Ruysch

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Frederik Ruysch
Portrait de Frederik Ruysch (1694), par Juriaen Pool.
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Rachel Ruysch
Anna Ruysch (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Collegium Chirurgicum Amstelaedamense (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Frederik Ruysch, né le à La Haye et mort le à Amsterdam, est un médecin néerlandais, professeur d'anatomie et de botanique à l'Athenaeum Illustre qui deviendra l'Université d'Amsterdam.

Il est surtout connu pour sa collection de pièces anatomiques rares, acquise par le tsar Pierre le Grand, et dont plus de 900 pièces sont encore conservées et étudiées au début du XXIe siècle (Musée Pierre Le Grand de Saint-Petersbourg).

Contexte[modifier | modifier le code]

Aux Pays-Bas, la dissection anatomique de cadavres humains est illégale jusqu'en 1555, où elle devient autorisée sur les cadavres d'hommes seulement. Les autorités d'Amsterdam ne veulent pas laisser cette pratique dépendre de la guilde des chirurgiens, aussi nomment-elles un praelector, un docteur d'université ou anatomiste municipal, ayant seul le droit de disséquer un nombre donné de cadavres par an, dont une dissection au moins ouverte au public[1].

Au début du XVIIe siècle, les Pays-Bas connaissent un profond changement intellectuel, sous l'effet de la Réforme et de l'influence de René Descartes (1596-1650) installé en Hollande à partir de 1629. Le déterminisme de Descartes et sa théorie de l'animal-machine, la découverte de la circulation du sang (1628) par William Harvey encouragent les savants à abandonner la théorie humorale pour développer les techniques de vivissection animale et de dissection humaine. Ce faisant, ils découvrent de nouveaux procédés d'études, de préparations et de conservations des pièces obtenues[2] (« démontage », comme on le ferait en horlogerie, d'une « merveille de la nature »).

Ce nouvel intérêt n'est pas seulement universitaire, il est aussi rite social et loisir privé, favorisé par les subventions des grands marchands d'une puissance commerciale en plein essor. C'est ainsi qu'un petit pays protestant, les Pays-Bas, devient l'épicentre d'une nouvelle pensée scientifique, assumant un rôle dirigeant des idées médicales au cours du XVIIe siècle et de la première partie du XVIIIe siècle[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Frederik Ruysch est le fils d’un secrétaire, fonctionnaire aux États Généraux. La mort prématurée de son père en 1654 fait que sa première jeunesse se passe comme apprenti chez un apothicaire.

En 1661, à l'âge de 23 ans, il est admis à la guilde des apothicaires. La même année, il épouse Maria Post, fille de Pieter Post (1608-1669) célèbre architecte auprès du prince Frédéric-Henri d'Orange (1584-1647). De cette union, deux enfants parviendront à l'âge adulte : Hendrick Ruysch, médecin botaniste comme son père, et Rachel Ruysch (1664-1750) peintre de nature morte florale, elle-même épouse du peintre Juriaen Pool (en) (1666-1745)[3].

Après son mariage, Ruysch fait ses études de médecine à Leyde, université de plus en plus célèbre pour ses travaux et collections anatomiques. Il a pour maîtres Johannes Van Horne (1621-1670) et Franciscus Sylvius (1614-1672), et comme condisciples Jan Swammerdam (1637-1680) et Reinier de Graaf (1641-1673). Il obtient son diplôme en 1664 avec sa thèse De pleuritide (Sur la pleurésie)[3].

Il s'établit comme médecin à La Haye où il est immédiatement confronté à une épidémie de peste (cette peste des Pays-Bas s'étendra à l'Angleterre, grande peste de Londres en 1665)[3],[4].

Carrière[modifier | modifier le code]

La lecon d'anatomie de Frederik Ruysch (1670) par Adriaen Backer.

En 1667, il succède à Jan Deyman (1620-1666) comme praelector d'anatomie et de chirurgie de la ville d'Amsterdam. Il occupera ce poste prestigieux jusqu'à sa mort en 1731. Le rôle de praelector (littéralement maître qui explique en lisant[5]) était alors, non seulement d'être professeur des apprentis-chirurgiens, mais aussi d'être le maître d'œuvre des démonstrations publiques d'anatomie. Ces conférences-spectacles pouvaient attirer non seulement le grand public d'Amsterdam, mais aussi des médecins, princes et monarques de toute l'Europe[1].

À partir de 1668, il est instructeur en chef des sages-femmes de la ville, Amsterdam est l'une des premières villes d'Europe à contrôler les compétences des sages-femmes. En 1679, il est médecin légiste à la cour d’Amsterdam.

Ruysch est aussi le premier anatomiste d'Amsterdam à disséquer les cadavres de femmes à partir de 1684. En 1685, il est nommé professeur de botanique à l'Atheneum Illustre, future Université d'Amsterdam[3].

En 1728, il se fracture le col du fémur lors d'une chute accidentelle. Infirme, ne pouvant marcher sans être soutenu, il reste sain d'esprit, et meurt d'une fièvre trois ans plus tard, à l'âge de 93 ans[3],[4].« Une fort longue vie lui a procuré le plaisir de ne voir aucune de ses pièces se gâter par les ans, et de ne pouvoir fixer un terme à leur durée (...) Les momies de M. Ruysch prolongeaient en quelque sorte la vie, au lieu que celles de l'ancienne Égypte ne prolongeaient que la mort »[6].

Peinture[modifier | modifier le code]

La leçon d'anatomie de Frederick Ruysch (1683), par Jan van Neck.

Au XVIIe siècle, les professeurs de médecine font figure de grands personnages, et les artistes-peintres s'honorent de faire le portrait des médecins de renom. Plusieurs portraits de Frederik Ruysch sont ainsi connus dont celui par Juriaen Pool (en) (1694)[7].

De 1603 à 1758, la guilde des chirurgiens d'Amsterdam commande une série de portraits en groupe (leçons d'anatomie), dont les plus fameuses sont celles de Rembrandt (1606-1669) : La Leçon d'anatomie du docteur Tulp (1632) et La Leçon d'anatomie du docteur Deyman (1656). Ces toiles sont conservées au Rijksmuseum Amsterdam, sauf celle de Rembrand (1632) qui est au Mauritshuis de La Haye. Les tableaux de Rembrand montrent un cadavre raide et grisâtre, disséqué par les praelector qui ont précédé Ruysch[1].

Il existe deux « leçons d'anatomie du docteur Ruysch »: celle d'Adriaen Backer (nl)(1670) et celle de Jan van Neck (1683). Les deux peintres mineurs, qui s'inspirent de Rembrandt et de son clair-obscur, montrent un cadavre rose et relâché, « vivant endormi », dont l'apparence est le résultat d'une préparation effectuée par Ruysch. Il apparait alors que le véritable artiste (reproduction selon nature) est Ruysch lui-même, devant qui les auteurs peintres s'inclinent, en le reconnaissant comme leur maître[1].

Travaux[modifier | modifier le code]

Le cœur et ses propres vaisseaux. Illustration du Thesaurus anatomicus primus de Ruysch.

Ruysch fait partie de ceux qui développent le procédé des injections vasculaires permettant de visualiser le trajet des vaisseaux sur le cadavre[8],[9]. Son degré de finesse est tel qu'il parvient à démontrer la vascularisation de la dent, les réseaux capillaires de l'œil ou du cerveau[10].

Il réussit des préparations de très grande qualité en utilisant de la cire additionnée de cinabre, de colophane et de suif, le tout dilué avec de l'alcool et de la térébenthine. Il découvre ainsi la présence de valves dans le système lymphatique. Il montre que la nutrition des poumons est le fait des artères bronchiques et non des artères pulmonaires. Il conçoit le corpuscule rénal comme une pelote de vaisseaux minuscules (glomérule)[11].

Il publie un atlas dont les images font partie des premières représentations d'anévrysme de l'aorte, de cirrhose du foie, de calculs rénaux, de tumeurs du rectum et de l'estomac[12].

Il développe également de remarquables techniques pour la préservation de spécimens anatomiques ainsi que la création de dioramas. Sa mise au point de l'embaumement est si parfaite, qu'il réalise à partir de 1666, une collection de « momies »[11] qui, disait-on, « avaient plus l'apparence de vivants endormis que de cadavres inanimés » [13].

Par ses techniques, Ruysch peut organiser une séance publique de dissection en été, alors qu'auparavant elles n'avaient lieu que l'hiver. En 1695, la séance annuelle de dissection publique s'annonce ainsi « Monsieur Frederik Ruysch dissèquera le 18 juillet le corps d'un jeune garçon, mort depuis plus de deux ans »[1].

Collections[modifier | modifier le code]

Organisation[modifier | modifier le code]

5 squelettes d'enfants autour d'un monticule de calculs (lithiase biliaire, lithiase urinaire...) et de divers organes momifiés[9]. Ce type de diorama pouvait s'accompagner d'une sentence comme : « La mort n'épargne personne, pas même les nourrissons sans défense »[1].

Ses collections anatomiques ne relevaient pas seulement d'une curiosité ou d'un intérêt scientifique, mais aussi de l'exhibition et du spectacle, en étant ouvertes au public, afin d'impressionner collègues et contemporains. La collection Ruysch est la première de ce genre, et cet exemple sera suivi de beaucoup d'autres au cours du XVIIIe siècle[14].

Il s'agit de collections-expositions, accessibles contre paiement de billet d'entrée[15]. Ces expositions auraient fonctionné comme un étal de marché, où il est possible de toucher, manipuler et examiner les objets[16]. Ruysch se veut didactique, il annonce «Vene, vidi et judica nil tuis oculis» (Venez, voyez, et jugez par vos propres yeux)[1].

À partir de 1695, les visiteurs de marque sont invités à signer un livre d'or, l'Album Amicorum qui se termine en 1730. Il comporte près de 200 noms (princes, nobles, prélats, professeurs d'université, médecins et étudiants en médecine...), venus de toute l'Europe, avec des commentaires d'une demi-page en moyenne pour chacun. Les Français sont surtout des chirurgiens. Selon Fontenelle : « C'était pour les étrangers une des plus grandes merveilles des Pays-Bas, que ce Cabinet de M. Ruysch. Les savants seuls l'admiraient dignement, tout le reste voulait seulement se vanter de l'avoir vu »[15].

Interprétations[modifier | modifier le code]

Ruysch se veut aussi moraliste, par exemple une de ses préparations en bocal est un cœur d'adulte dans une main d'enfant, une allégorie de la brièveté de la vie et de la perte de l'innocence. Ses préparations se présentent avec des citations de poètes latins pour en éclairer le sens et inciter à la méditation[1].

Le spécimen anatomique appartient au genre artistique des vanités, où le spectateur est confronté à sa propre nature de mortel. Ruysch est, pour ses contemporains, celui dont l'œuvre est capable « d'effrayer même la Mort », avec ses momies d'enfants habillés (pour cacher les artifices de préparation), aux yeux de verre, qui sourient aux visiteurs, et qui paraissent « prêtes à parler ». Lors de sa première visite en 1697, Pierre le Grand émerveillé, aurait ainsi baisé la tête d'un enfant. Légendaire ou pas, l'anecdote révèle la double reconnaissance de Ruysch comme anatomiste et comme artiste, maitrisant les techniques d'embaumement et suscitant des émotions[1].

Au regard moderne (plus éloigné de la mort), les œuvres de Ruysch apparaissent comme grotesques, ou cauchemardesques et bizarres, alors que pour les contemporains du XVIIe siècle (confrontés sans cesse à la mort dans leurs vies) elles apparaissaient comme des merveilles, familières et réalistes[1].

Transmission[modifier | modifier le code]

Préparations zoologique et botanique, illustration du Thesaurus...

La première collection de Ruysch, représentant près de 2 000 pièces classées en 12 cabinet de curiosités, est acquise en 1717 par le tsar Pierre le Grand pour la somme de trente mille florins. Elle est d'abord placée au Palais d'Été, puis au Musée Pierre Le Grand de Saint-Petersbourg[3],[14].

Ruysch en commence immédiatement une autre. À sa mort en 1731, cette deuxième collection comprend près de 1300 pièces, organisées en 9 cabinets. Elle est achetée par le roi de Pologne Auguste II, mais à la mort de celui-ci en 1733, elle est aussitôt dispersée et vendue aux enchères, et les historiens perdent la trace de ces spécimens[14],[17].

Aucun de ses dioramas ne lui a survécu autrement que par des illustrations, gravées notamment par Cornelius Huyberts[18]. Au fil des siècles, près de la moitié de la collection acquise par Pierre le Grand est dispersée ou perdue[14].

Selon une légende toujours tenace, les marins du navire amenant la collection à Saint Petersbourg auraient bu l'alcool des pièces embaumées[14],[19]. En fait les conservateurs russes ont bien pris soin de la collection, mais ils n'ont pu empêcher sa dégradation au fil du temps. Elle était d'environ 1500 pièces en 1808, 1086 en 1903, et 935 en 1947[14].

Conséquences en Russie[modifier | modifier le code]

De retour en Russie, Pierre le Grand lève l'interdiction de pratiquer des autopsies, et s'essaye lui-même à pratiquer des dissections. L'acquisition de la collection Ruysch (et de ses « secrets » de préservation) mène à la fondation du Kunstkamera (Musée Pierre le Grand). Le tsar signe un « décret sur les monstres » ordonnant de rassembler les naissances monstrueuses et autres « curiosités » pour les étudier. Cette mesure, qui va à l'encontre des superstitions et croyances diaboliques, s'inscrit dans une volonté de moderniser la Russie[17],[20].

Analyse moderne[modifier | modifier le code]

Au début du XXIe siècle, 916 spécimens, échappés à l'usure du temps, sont attribués à la collection Ruysch : coraux, fœtus humains, animaux exotiques... encore conservés grâce à sa liqueur « balsamique »[21]. Ils sont restaurés et étudiés par le Ruysch Research Group, un consortium international composé d'historiens, anatomistes et chirurgiens russes et hollandais[14].

L'analyse historique et médicale de ces spécimens a été publiée en 2017. Elle montre que malgré la relative petitesse de la collection, elle comporte 63 spécimens de tératologie (identifiables du point de vue moderne) dont plusieurs cas rarissimes de tumeurs congénitales du fœtus, comme des tératomes intracraniaux dont l'incidence est de l'ordre de 0,43 par million de naissances[14].

Éponymie[modifier | modifier le code]

Ruysch est la dénomination historique des entités suivantes.

Ruysch a décrit une structure imaginaire : il a cru distinguer au fond de l'utérus un muscle circulaire (le muscle de Ruysch) servant à expulser le placenta lors de la délivrance.

Publications[modifier | modifier le code]

frontispice et page de titre de ses Œuvres complètes.

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fontenelle, Éloge de M. Rusch, dans Histoire de l'Académie royale des sciences - Année 1731, chez Panckoucke, Paris, 1764, p. 100-109 (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Julie V. Hansen, « Resurrecting Death: Anatomical Art in the Cabinet of Dr. Frederik Ruysch », The Art Bulletin, vol. 78, no 4,‎ , p. 663–679 (ISSN 0004-3079, DOI 10.2307/3046214, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (en) Mark Kidd et Irvin M Modlin, « Frederik Ruysch: Master Anatomist and Depictor of the Surreality of Death », Journal of Medical Biography, vol. 7, no 2,‎ , p. 69–77 (ISSN 0967-7720, DOI 10.1177/096777209900700202, lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e et f (en) H.L. Houtzager, « Frederik Ruysch », European Journal of Obstetrics & Gynecology and Reproductive Biology,‎ , p. 199-201 (lire en ligne)
  4. a et b « Frederik Ruysch dans le dictionnaire d'Eloy (1778) », sur biusante.parisdescartes.fr (consulté le )
  5. Au Moyen-Âge, les dissections anatomiques étaient commentées par un maitre lisant un texte du haut d'une chaire. À la Renaissance, le maitre descend auprès du cadavre pour opérer lui-même, en gardant son nom de « lecteur ».
  6. Fontenelle 1764, p. 103
  7. Maurice Bariéty et Charles Coury, Histoire de la médecine, Fayard, , p. 464-465.
  8. Maurice Bariéty 1963, op. cit., p. 506 et 832.
  9. a et b « Ruysch, Frédérik », sur www.biusante.parisdescartes.fr (consulté le )
  10. (en) « Frederic Ruysch, The Father of Minute Anatomy », sur www.biusante.parisdescartes.fr (consulté le )
  11. a et b Mirko D. Grmek (dir.) et Raffaele Bernabo (trad. de l'italien), Histoire de la pensée médicale en Occident, vol. 2 : De la Renaissance aux Lumières, Paris, Seuil, , 376 p. (ISBN 978-2-02-115707-9), « La machine du corps », p. 32-33.
  12. Mirko D. Grmek (dir.) et Guenter B. Risse (trad. de l'italien), Histoire de la pensée médicale en Occident, vol. 2 : De la Renaissance aux Lumières, Paris, Seuil, , 376 p. (ISBN 978-2-02-115707-9), « La synthèse entre l'anatomie et la clinique », p. 180.
  13. Maurice Bariéty 1963, op. cit., p. 535.
  14. a b c d e f g et h Lucas Boer, Anna B. Radziun et Roelof‐Jan Oostra, « Frederik Ruysch (1638–1731): Historical perspective and contemporary analysis of his teratological legacy », American Journal of Medical Genetics. Part a, vol. 173, no 1,‎ , p. 16–41 (ISSN 1552-4825, PMID 27126916, PMCID 5215407, DOI 10.1002/ajmg.a.37663, lire en ligne, consulté le )
  15. a et b Carlos Gysel, « Jacques-Benigne Winslow et chirurgiens français chez Frédéric Ruysch », Histoire des Sciences Médicales, vol. 19, no 2,‎ , p. 151-160 (lire en ligne)
  16. Rina Knoeff, « Touching anatomy: On the handling of preparations in the anatomical cabinets of Frederik Ruysch (1638–1731) », Studies in History and Philosophy of Science Part C: Studies in History and Philosophy of Biological and Biomedical Sciences, vol. 49,‎ , p. 32–44 (ISSN 1369-8486, DOI 10.1016/j.shpsc.2014.11.002, lire en ligne, consulté le )
  17. a et b (en) Piotr Paluchowski, Jacek Gulczyński, Adam Szarszewski et Bartłomiej Siek, « Insight into the history of anatomopathological museums – Part 1. From casual assemblages to scientific collections », Polish Journal of Pathology, vol. 67, no 3,‎ , p. 207–215 (ISSN 1233-9687 et 2084-9869, DOI 10.5114/pjp.2016.63771, lire en ligne, consulté le )
  18. Christophe Degueurce, Honoré Fragonard et ses écorchés : un anatomiste au siècle des Lumières, RMN, , p. 143
  19. . Le thème de boire de « l'alcool anatomique » par inadvertance est un thème classique de légende urbaine, notamment en Bretagne, avec l'histoire des pilleurs d'épaves qui percent un tonneau, en boivent l'alcool, et découvrent une momie de singe. Il en existe de nombreuses versions. Jean-Loïc Le Quellec, Alcool de singe et liqueur de vipère, Légendes urbaines, Paris, Errance, , 300 p. (ISBN 978-2-87772-485-2)
  20. (en) « Exposition Pierre le Grand, 2013, Musée de l'Ermitage » (consulté le )
  21. Préparation dont il prétendait qu'elle était faite d'eau-de-vie de grains dans laquelle il faisait macérer du poivre blanc et qui avait notamment la capacité de préserver les cadavres de la corruption, en leur conservant une certaine souplesse et une teinte naturelle.

Source[modifier | modifier le code]

  • Traduction de l'article de langue anglaise de Wikipédia (version du 23 novembre 2005).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]