François Weyergans

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François Weyergans
Naissance
Etterbeek (Belgique)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Œuvres principales

François Weyergans, né le [1] à Etterbeek (Bruxelles) en Belgique, est un écrivain et réalisateur franco-belge. Il est le seul auteur à avoir reçu le prix Renaudot pour La Démence du boxeur en 1992 et le prix Goncourt en 2005 pour Trois jours chez ma mère ; il est membre de l'Académie française.

Biographie

Jeunesse

Son patronyme vient d'un grand-père paternel forgeron allemand qui vécut à Cologne et qui travaillant en 1914 à Liège dans la construction ferroviaire, prit la nationalité belge « en 24 heures », évitant ainsi l'internement[2]. Fils de Franz Weyergans, écrivain lui aussi, et d’une mère avignonnaise[3] (qui a vécu plusieurs années à Forcalquier), il a mené sa scolarité au Collège Saint-Michel puis dans la même école qu'Hergé, l'Institut Saint-Boniface-Parnasse. Il suit ensuite les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) et se passionne pour Bresson et Godard.

Carrière

Il écrit des critiques dans Les Cahiers du cinéma de décembre 1960 à juillet 1966.
Il réalise en 1961 un premier film sur Maurice Béjart.
À la suite d'une analyse, il publie en 1973 un compte rendu sarcastique de sa cure. C'est la substance de son roman Le Pitre, remarqué par la critique, qui obtient le prix Roger-Nimier.
Puis, en 1981, Macaire le Copte (Gallimard) est consacré par le prix Victor-Rossel en Belgique et obtient aussi le prix des Deux Magots en France. Dès lors, Weyergans se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi.
Le Radeau de la méduse (Gallimard, Paris, 1983) reçoit le prix Méridien des quatre jurys et La Démence du boxeur obtient le prix Renaudot en 1992. Il écrit aussi Franz et François, allusion à son père et à lui-même, La Vie d'un bébé. Son roman Trois jours chez ma mère obtient le prix Goncourt le 3 novembre[4] 2005 au terme d'une intense compétition avec le roman La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq.

Il a été élu le à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims, laissé vacant par le décès d'Alain Robbe-Grillet. Sa réception sous la coupole est célébrée le 16 juin 2011 avec un discours d'accueil prononcé par Erik Orsenna et son double éloge[5] de ses deux prédécesseurs au fauteuil 32[3].

Œuvre littéraire

Filmographie

Courts métrages
Longs métrages

Prix littéraires

Note

  1. Le 2 août 1941 selon le site de l’Académie française, mais le 9 décembre 1941 selon le site Internet Movie Database.
  2. Interview, sur LeTemps.ch. Consulté le 21 mai 2012
  3. a et b François Weyergans en habit vert dans Le Monde du 16 juin 2011.
  4. http://www.prix-litteraires.net/goncourt.php
  5. Alain Robbe-Grillet refusa en effet sa réception à l'Académie, par « costumophobie », et de fait ne prononça jamais l'éloge de son prédécesseur.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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