François Daulte

Cette page est semi-protégée.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

François Daulte
Description de cette image, également commentée ci-après
François Daulte, 1985. Photo par Erling Mandelmann.
Naissance
Vevey
Décès (à 73 ans)
Lausanne
Nationalité Suisse
Pays de résidence Suisse
Profession
Industriel
Activité principale
Éditeur
Autres activités
Critique d'art
Formation
Distinctions
Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres
Descendants
Olivier Daulte, Marianne Delafond

François Daulte, né le à Vevey et mort le à Lausanne, est un critique d'art et éditeur vaudois.

Biographie

François Daulte, docteur en histoire et diplômé de l'École du Louvre, fonde la maison d'édition Bibliothèque des arts - Lausanne et Paris, qu'il dirige de 1954 à 1963.

Auteur de très nombreux articles sur l'art, il rédige plusieurs catalogues raisonnés d'artistes, tels ceux dédiés à l'œuvre de Frédéric Bazille, Alfred Sisley ou Auguste Renoir. Il dirige également pendant de nombreuses années la revue L'Œil. En 1964, François Daulte est l'organisateur de l'exposition « De Manet à Picasso » pour l'Exposition nationale suisse de 1964. Il poursuit cette activité en étant commissaire de nombreuses expositions en Suisse et dans le monde, en particulier au Japon. En 1984, il devient le directeur-fondateur de la Fondation de l'Hermitage à Lausanne.

Il est de plus Président du conseil d'administration de la Gazette de Lausanne et du Service de presse suisse, et Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres.

Spoliation de la succession d'Anne-Marie Rouart

Après son décès, à l'ouverture d'un coffre lui ayant appartenu à Lausanne, on constate la présence de 24 œuvres spoliées, provenant de la succession d'Anne-Marie Rouart disparue en 1993, et réclamées par un de ses héritiers Yves Rouart (avec l'Académie des beaux-arts) aux exécuteurs testamentaires le marchand et personnalité politique Guy Wildenstein et Olivier Daulte, fils de François Daulte[1]. Il est un temps reproché à l'Académie des beaux-arts son soutien aux exécuteurs testamentaires[2]. Par ailleurs, d'autres œuvres de cette succession ont été retrouvées à l'institut Wildenstein en 2011 et ont causé l'inculpation pour recel d'abus de confiance de Guy Wildenstein[3].

Notes

  1. Vincent Noce, « Le mystère de la Dame Rouart », dans Liberation, 29 juin 2000 (en ligne).
  2. David Bensoussan, « L'autre affaire Wildenstein : à la poursuite des Manet disparus », dans Challenges, 20 octobre 2016 (en ligne).
  3. « L'héritier de Daniel Wildenstein mis en examen », le Figaro, 7 juillet 2011.

Sources / Livres

  • "L'aquarelle française au XIXe siècle", Bibliothèque des Arts, Paris, 1969
  • « François Daulte », sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
  • Françoise Fornerod, « François Daulte » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  • François Daulte au service de l'art : entretiens avec Frank Bridel, Lausanne
  • Paris : La Bibliothèque des arts, 1996, Paroles vives
  • François Daulte, comment avez-vous inoculé à des millions de Japonais votre passion de l'art français ? propos recueillis par Bertil Galland in Le Nouveau Quotidien, Lausanne, 1993, no 411, p. 17-18
  • François Daulte au service de l'art : le à Lausanne, Fondation de l'Hermitage / interlocuteur : Bertil Galland, coordination : Jean Mayerat, Yverdon-les-Bains : Association Plans-fixes, 1995, Plans-fixes 1126

Liens externes