François Arnaud (homme d'Église)

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François Arnaud, abbé de Grandchamp[1], né le à Aubignan et mort le à Paris[2], est un homme d’Église, bibliothécaire, journaliste et académicien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

François Arnaud fait ses études au collège des Jésuites à Carpentras, puis à Viviers, près de Valence, au petit séminaire. Ordonné prêtre, il revient à Carpentras. Son père, violoniste, lui donne le goût pour la musique.

Il arrive à Paris en 1753, où il devient bibliothécaire auprès du duc Louis de Würtemberg, lieutenant-général des armées du roi. Il dirige le Journal étranger, de janvier 1760 à septembre 1762, avec Jean Baptiste Antoine Suard, puis fonde en 1764 La Gazette littéraire de l'Europe. Dès 1766, il dirige La Gazette de France, puis devient dès 1771 un contributeur au Journal de Paris[3]. Ses contributions personnelles dans ces journaux constituent l'essentiel de sa production littéraire[4].

Il fréquente entre autres les salons de la Suissesse Suzanne Necker et de Julie de Lespinasse.

Ses relations lui ouvrent les portes de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1762, puis de l'Académie française le 11 avril 1771 (fauteuil 15). Les Mémoires qu'il y adresse portent surtout sur l'Antiquité grecque.

Dans la querelle des Gluckistes et des Piccinnistes, il prit le parti de Gluck.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Caractère des langues anciennes, comparées avec la langue françoise, discours de réception, prononcé le .
  • Œuvres, Paris, Collin, 1808 " 3 vol. in 8.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Avec un « d » dans la notice de l'Académie française mais sans « d » dans la nécrologie du Journal de Paris.
  2. Voir sa nécrologie dans le Journal de Paris, 13 décembre 1784, no 348, p. 1472-1473.
  3. « Dictionnaire des journalistes »
  4. C'est ce qu'il indique dans son discours de réception à l'Académie française.

Liens externes[modifier | modifier le code]