François-Bernard Huyghe

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François-Bernard Huyghe
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
François Bernard Louis Jacques HuygheVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Conjoint
Autres informations
Organisation
Observatoire stratégique de l'information
A travaillé pour
Directeur de thèse
Site web
Distinctions
Œuvres principales
La Soft-Idéologie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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François-Bernard Huyghe, né le à Paris et mort dans la même ville le [1], est un politologue, médiologue et essayiste français.

Il est directeur de recherches à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et président de l’Observatoire stratégique de l’information (OSI).

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de René Huyghe, François-Bernard Huyghe est docteur d'État en science politique (1983)[2] et habilité à diriger des recherches en sciences de la communication (1996)[3].

D'après Renaud Lecadre et Ghislaine Ottenheimer, il a appartenu à Ordre nouveau, puis au Groupe union défense (GUD)[4]. Il a collaboré à Défense de l'Occident dans les années 1970[5], et est devenu en 1977 directeur de Jeune nation solidariste[6],[7].

En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[8], initiée par le collectif d'extrême droite pro-serbe Non à la guerre[9]. Début 2019 une contribution de son nom est apparue dans un ouvrage collectif coordonné et édité par Pierre-Yves Rougeyron, une personnalité de la mouvance souverainiste et identitaire sur le web.

Il est l'époux d'Édith Huyghe (morte en 2014)[10].

Il est mort le .

Carrière[modifier | modifier le code]

François-Bernard Huyghe est réalisateur de télévision[source secondaire nécessaire], puis fonctionnaire international au secteur « Culture Communication » à l'Unesco de 1984 à 1987[11],[12].

Il enseigne notamment au Celsa (université Paris IV-Sorbonne), est directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)[12],[13], où il travaille à la fois en tant qu'enseignant et en tant que chercheur en médiologie[14],[15]. Il y crée par ailleurs l'Observatoire géostratégique de l'Information en ligne[16].

Il est également membre du conseil scientifique du Conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégiques. Il intervient comme formateur et consultant pour Huyghe Infostratégie Sarl, et est enseignant à l'École de guerre économique[17],[15].

Dans le même temps, il participe à la revue Medium, fondée par Régis Debray, et écrit dans le « Carnet des médiologues », blog hébergé sur le site du magazine Marianne[18],[19]. Il est également l'animateur du blog huyghe.fr.

Publications[modifier | modifier le code]

Spécialiste des stratégies de l’information[20], il est l’auteur de nombreux ouvrages.

  • La Soft-idéologie, avec Pierre Barbès, Éd. Robert Laffont, 1987.
  • La Langue de coton, Éd. Robert Laffont 1991.
  • Les Experts ou l'art de se tromper de Jules Verne à Bill Gates, Éd. Plon 1996.
  • Images du monde, avec Édith Huyghe, Éd. Jean-Claude Lattès 1999.
  • Histoire des secrets : De la guerre du feu à l'Internet avec Édith Huyghe, Éd. Hazan 2000.
  • L'Ennemi à l'ère numérique, Chaos, Information, Domination, Presses universitaires de France, collection Défense et défis nouveaux, 2001.
  • Les Coureurs d'épices, avec Édith Huyghe, Petite Bibliothèque Payot, 2002.
  • Écran/ennemi : terrorismes et guerres de l'information, Paris, éd. 00h00, coll. « Stratégie », 2002.
  • Les Routes du tapis avec Édith Huyghe, coll. « Découvertes Gallimard/Arts » (no 462), 2004.
  • Business sous influence, Éditions d'Organisation, 2004.
  • Quatrième guerre mondiale. Faire mourir et faire croire, Éd. du Rocher, collection L'art de la guerre, 2004.
  • Comprendre le pouvoir stratégique des médias, Éd. Eyrolles, 2005.
  • La Route de la soie avec Édith Huyghe, Petite Bibliothèque Payot, 2006.
  • Maîtres du faire croire. De la propagande à l'influence Éd. Vuibert, 2008.
  • Contre-pouvoir. De la société d'autorité à la démocratie d'influence, avec Ludovic François, Ellipses, 2009.
  • Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire avec Alain Bauer, Presses universitaires de France, 2010.
  • Terrorismes : violence et propagande, Éd. Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard/Histoire » (no 575), 2011.
  • Think tanks : quand les idées changent vraiment le monde, Éd. Vuibert, 2013.
  • Gagner les cyberconflits : au-delà du technique, avec Olivier Kempf et Nicolas Mazzucchi, Economica, 2015.
  • Désinformation : les armes du faux, Armand Colin, 2016.
  • Daech : l'arme de la communication dévoilée, VA Éditions, 2017.
  • Fake news : la grande peur, VA Éditions, 2018.
  • Avec Xavier Desmaison et Damien Liccia, Dans la tête des Gilets jaunes, VA éd., 2019.
  • L'Art de la guerre idéologique, Le Cerf, 2019.
  • Fake news, Manip, Infox et Infodémie en 2021, VA Éditions, 2021.
  • Sous la dir. de Pierre-Yves Rougeyron[21], Pourquoi combattre ?, Éditions Perspectives Libres, Paris, Janvier 2019, (ISBN 979-10-90742-482).
  • La bataille des mots, VA Éditions, 2022[22].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « François Bernard Louis Jacques Huyghe », sur MatchID (consulté le )
  2. ↑ Thèse sous la dir. de Jean Rouvier : http://www.sudoc.fr/041107160.
  3. ↑ « Transport, transformation, transmission : une logique de la route / François-Bernard Huyghe - Sudoc », sur sudoc.fr (consulté le ).
  4. ↑ Renaud Lecadre et Ghislaine Ottenheimer, Les Frères invisibles, Paris, Albin Michel, , 356 p. (ISBN 2-226-12579-5), p. 288.
  5. ↑ (en) Andrea Mammone, Transnational Neofascism in France and Italy, New York, Cambridge University Press, , 320 p. (ISBN 978-1-107-03091-6, lire en ligne), p. 74, n. 43.
  6. ↑ Jean-Paul Gautier, Les Extrêmes Droites en France : de la traversée du désert à l'ascension du Front national : de 1945 à nos jours, Paris, Syllepse, coll. « Mauvais Temps », , 495 p. (ISBN 978-2-84950-547-2), p. 248.
  7. ↑ Jean-Yves Camus et René Monzat, Les Droites nationales et radicales en France : répertoire critique, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 526 p. (ISBN 2-7297-0416-7), p. 37.
  8. ↑ « Revue Éléments - Décès de François-Bernard Huyghe : un maître de l’art de la guerre idéologique », sur Revue Éléments, (consulté le )
  9. ↑ Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le « Collectif non à la guerre » a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  10. ↑ « RENCONTRE Les Huyghe chercheurs-bourlingueurs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ DE MAISON ROUGE Olivier, « François-Bernard Huyghe », Revue internationale d'intelligence économique, 2022/1 (Vol. 14), p. 159-160.
  12. ↑ a et b Biographie sur son site personnel.
  13. ↑ « François-Bernard Huyghe, l'art de la guerre », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne Accès limité)
  14. ↑ « Chercheurs / IRIS », sur iris-france.org (consulté le ).
  15. ↑ a et b Martine Jacot, « "Terrorismes. Violence et propagande", de François-Bernard Huyghe : terroristes en tout genre », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  16. ↑ « Disparition de François-Bernard Huyghe, figure historique de l’équipe de recherche de l’IRIS », sur IRIS, (consulté le )
  17. ↑ « François-Bernard Huyghe - Formations Intelligence économique Cyber Sûreté », sur www.ege.fr (consulté le ).
  18. ↑ « Les Médiologues », sur Marianne (consulté le ).
  19. ↑ Kévin Boucaud-Victoire, « La bande à Debray débarque chez Marianne : découvrez "Le Carnet des médiologues" », Marianne,‎ (lire en ligne)
  20. ↑ Revue Conflits, « Décès de François-Bernard Huyghe », sur Conflits : Revue de Géopolitique, (consulté le )
  21. ↑ Notice de Pourquoi Combattre ? avec auteurs, Cercle Aristote, (consulté le ), sur cerclearistote.fr
  22. ↑ « La bataille des mots », sur Revue Politique et Parlementaire, (consulté le ).
  23. ↑ « François-Bernard Huyghe », sur Académie française (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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