Franz Gabriel Fiesinger

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Franz-Gabriel Fiesinger)
Gabriel Fiesinger
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Franz Gabriel Fiesinger, né le à Offenbourg-en-Brisgau et mort le (à 54 ans) à Londres, est un graveur sur cuivre badois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Offenbourg, il est le fils du cordier Franz Gabriel Fiessinger (-1788) et de son épouse Elisabeth Glattfelder. Il est probablement élève du lycée de l'ordre franciscain dans cette même ville. En 1766, il est inscrit au Konvict ad Carolum Borromäum de l'université de Heidelberg, et deux ans plus tard, il étudie à l'université de Strasbourg. L'affirmation que l'on trouve dans certaines biographies selon laquelle Fiessinger est membre de l'ordre jésuite avant 1773 ne peut plus être retenue[1]. Le , Fiessinger est admis à l'académie de Vienne. En plus de ses études, il complète son apprentissage (avec nourriture et logement) auprès du peintre académique Joseph Stöber, le père de Franz Xaver Stöber. Pendant ce temps, il devient l'ami du sculpteur Johann Martin Fischer (de) (1740-1820). On connaît de lui deux portraits gravés de Joseph II et Marie-Thérèse composés à Vienne pour Carlo Artaria (1747-1808)[2].

Au milieu des années 1780, il vient travailler à Paris comme graveur de reproduction, après un passage par la Suisse où il avait collaboré à l'illustration des Physiognomische Fragmente, les premiers essais de Lavater sur la physiognomonie achevés en 1778.

À Paris, il s'établit quai des Grands-Augustins à partir de 1780. Utilisant la gravure au burin, il exécute les portraits des membres de l'Assemblée nationale constituante (1790) d'après Jean Urbain Guérin. Pour la Monnaie de Paris, il grave dans l'urgence plusieurs types d'assignats[3].

Il quitte Paris pour l'Angleterre au moment de la Terreur : en , il est à Londres, gravant entre autres le portrait de l'amiral Samuel Hood d'après James Northcote[4].

Revenu à Paris en 1798 sous le Directoire, installé au 13 quai Voltaire, il reproduit en médaillon toujours d'après Jean Urbain Guérin les portraits des officiers républicains qui s'étaient illustrés aux premiers temps de la guerre, tels Kléber, Desaix, Bonaparte, Masséna, Régnier.

En 1802, il repart à Londres où il meurt en 1807.

Son nom est parfois écrit Fiessinger, Fiezinger, Fießinger ou Flesinger.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Galerie de portraits gravés[modifier | modifier le code]

Collection des portraits de MM. les députés à l'Assemblée nationale (1790) d'après Jean Urbain Guérin

Portraits des officiers républicains (1798) d'après Jean Urbain Guérin

Références[modifier | modifier le code]

  1. Klaus Weschenfelder, « Franz Gabriel Fiessinger (Offenburg 1752 – 1807 London) », in: Jahrbuch der Staatlichen Kunstsammlungen in Baden-Württemberg, 22, 1985, pp. 89–111.
  2. Notice bibliographique, Catalogue général de la BnF.
  3. Collection du musée Carnavalet, sur Paris Musées.
  4. (en) « Samuel Hood, 1st Viscount Hood », National Portrait Gallery Online Catalogue.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :