František Halas

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František Halas
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cemetery in Kunštát (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Conjoint
Libuše Halasová (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
František X. Halas (en)
Jan Halas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
Académie tchèque des sciences et des arts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Grand officier de l'ordre de Tomáš Garrigue Masaryk (d) ()
Commandeur de l'ordre Polonia RestitutaVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de František Halas
Signature
Plaque commémorative

František Halas, né le à Brünn et mort le à Prague, est l'un des plus importants poètes lyriques tchécoslovaques du XXe siècle, également essayiste et traducteur.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tombe de František Halas à Kunštát.

Fils d'un ouvrier du textile, en grande partie autodidacte, Halas travaille d'abord comme libraire. Il commence à publier à partir de 1921 dans les journaux communistes Rovnost et Sršatec, et devient éditeur dans la maison d'édition Orbis à Prague. Il publie plusieurs recueils de poèmes dans le courant du poétisme : Le Coq effarouche la mort (1930), La Face (Tvář, 1931), Gentiane (Hořec, 1933), Les Vieilles Femmes (Staré Ženy, 1935). Sa poésie devient engagée avec Grand ouvert (Dokřoán, 1936) et Espérance mutilée (Torzo naděje, 1938).

Sous l'Occupation, il rend hommage à « Notre Dame Božena Němcová » (Naše Paní Božena Němcová, 1940). Résistant lors de la Seconde Guerre mondiale, il travaille après 1945 au ministère de l'Information et préside le syndicat des écrivains tchèques. Ses derniers recueils, inachevés et parus à titre posthume, révèlent cependant ses doutes face au pouvoir communiste en place : Et le poète alors ? (1957).

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Sepie (1927)
  • Kohout plaší smrt (1930)
  • Tvář (1931)
  • Hořec (1933)
  • Dělnice (1934)
  • Staré ženy (1935) ; Les Vieilles Femmes, Revue K, 1989.
  • Dokořán (1936)
  • Torzo naděje (1938)
  • Naše paní Božena Němcová (1940)
  • Ladění (1942)
  • Já se tam vrátím (1947)
  • V řadě (1948)
  • A co? (1957) ; Alors quoi ?, Fissile, 2016

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (cs) Bohuš Balajka, Přehledné dějiny literatury II, Prague, Fortuna, 2005 (ISBN 80-7168-781-2)
  • Frantisek Halas, présentation par Yvon Béguivin, sept poèmes traduites par Helena Béguivin, avec une photographie du poète dans les ruines de Stalingrad, revue Bretagnes n°3, Morlaix, 1976.

Liens externes[modifier | modifier le code]