Francesco Melanzio

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Francesco Melanzio
Nativité, église Santa Illuminta, Montefalco
Naissance
Décès
Activité
Pietà (1509), église Santa Illuminta, Montefalco
Adoration des Rois Mages (Détail), église Santa Illuminta, Montefalco
Vierge à l'Enfant, fresque, église San Agostino, Montefalco

Francesco Melanzio (Montefalco, v. 1465 - v. 1526) est un peintre de l'école ombrienne qui fut actif à la fin du XVe siècle et début du XVIe siècle surtout dans sa ville natale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Francesco, fils de Andrea Miluzzi (Miliutii, di Miluccio) est né à Montefalco probablement vers l'an 1465[1]. On ne dispose que de peu de documents sur la vie de Francesco Melanzio mais les œuvres qui lui sont attribuées signées « Melanzio » attestent d'une activité centrée surtout à Montefalco et quelques villes limitrophes.

Ses premières œuvres connues semblent influencées par le style de Niccolò Alunno, le principal artiste de l'école de Foligno de la seconde moitié du XVe siècle témoignant d'une rudesse des formes et des expressions se référent à la peinture de Carlo Crivelli.

La culture artistique pérugine du dernier quart du XVe siècle a aussi influencé Melanzio qui a assimilé la façon de faire du Pérugin et surtout du Pinturicchio ce qui laisse penser à sa présence à côté de ce dernier dans les chantiers romains de Santa Maria del Popolo et dans l'appartement Borgia au Vatican[2].

Les périodes probables de la collaboration avec Pinturicchio à Rome sont 1489 - 1497 et 1500 - 1508, correspondant à l'absence artistique de l'artiste de Montefalco[1]. Les critiques d'art ont aussi mis en évidence des influences de Sono Bartolomeo Caporali, Giovanni di Pietro et Antoniazzo Romano, ainsi que des contacts avec la peinture du jeune Raphaël.

La première œuvre de Melanzio, une Vierge à l'Enfant et saints, date de 1487 et est actuellement conservée au Musée San Francesco de Montefalco ; l'année suivante, il réalise le polyptyque avec La Vierge et l'Enfant et les saints Sébastien, Fortunat, Sévère et Claire de Montefalco pour l'église Santa Maria in Turrita, dans lesquelles apparaissent les influences de sa formation.

La Madonna del Soccorso réalisée pour la cofraternité de San Nicola da Tolentino qui avait son siège en l'église San Agostino à Montefalco, probablement datée du dernier quart du XVe siècle comme les trois édicules à fresque dans le bourg Castello di Fabbri à proximité de Montefalco. Il s'agit de La Vierge sur un trône et l'Enfant de casa Nocchi ; La Vierge et l'Enfant du casale Valenti et de la fresque de la chapelle Servili du cimetière (Beretta Festi).

En 1498, Melanzio réalise un étendard pour l'église San Leonardo à Montefalco, signé et daté, La Vierge et l'Enfant et les saints Antoine de Padoue, Bernardin de Sienne, François d'Assise, Fortunat, Ludovic de Toulouse et Sévère. Cette peinture montre une prise de distance du style de l'Alunno par l'acquisition du langage artistique du Pinturicchio, surtout évident dans les figures et l'implantation du paysage en arrière-plan.

Entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, Melanzio réalise les fresques de L'Annonciation, une madone entre une mandorle de chérubins et saint François d'Assise pour le couvent San Fortunato à Montefalco. Ces fresques ont été décollés et sont actuellement conservées au musée san Francesco ; ainsi que La Vierge adorant l'Enfant et les saints Claire et François (collezione Nevin, Rome).

Les fresques La Vierge trônant et l'Enfant et La Nativité de l'église San Giovanni Battista à Foligno datent de la même époque.

À partir de l'an 1500, Melanzio travaille à la décoration de l'église Santa Illuminata à Montefalco. À ce chantier, il devait être le maître d'œuvre[3].

En 1500, il réalise la lunette extérieure avec La Madone de la Miséricorde et les saints Claire de Montefalco et la bienheureuse Jeanne ; en 1509, Le Christ dans le sépulcre du catin absidial ; en 1515, la décoration de la troisième chapelle à droite, datée et signée : La Vierge trônant et l'Enfant et les saints Sébastien, Laurent, Jérôme, et Antoine abbé et La Résurrection[4]. La paternité des fresques de la première et seconde chapelle à gauche est contestée : Saint Martin, La fuite en Égypte, Nativité, Adoration des Mages, Saint Nicolas de Toulouse[5].

Sa dernière présence dans l'église est documentée en 1517, quand il lui a été confié la décoration de la chapelle Cuppis, qui probablement n'a jamais été réalisée[1].

En 1506 Melanzio peint La Vierge entre l'Archange Raphaël et saint Ludovic ; sur les côtés, Saint Roch et Saint Sébastien pour l'église San Francesco (Montefalco) .

En 1510, les fresques de l'église Santo Stefano à Picciche : Crucifixion entre les saints Antoine abbé et Sébastien (paroi de gauche) ; La Vierge trônant avec l'Enfant bénissant, les saints et Le Père Eternel bénissant (abside); L'Annonciation, (arc) et La Vierge et l'Enfant trônant entre deux Anges (Montefalco, Musée San Francesco), fresque provenant d'une édicule de Camiano.

L'analyse de cette œuvre ainsi que celle de La Vierge et l'Enfant de Picciche a permis d'attribuer à Melanzio La Vierge à l'Enfant entre deux Anges et saints de l'église de la Madonna à Vecciano. Dans les trois peintures composées sous un schéma identique, le groupe de La Vierge et l'Enfant ressemble à celui de la National Gallery de Washington attribué à Pinturicchio ; pour la fresque de Vecciano, il faut noter l’empreinte du Pérugin, évidente surtout dans la représentation des deux anges musiciens[6].

En 1511, Melanzio peint La Vierge et l'Enfant trônant et deux anges entre les saints Joaquin et Anne conservée à la Pinacothèque vaticane. L'année suivante, La Vierge couronnée par deux saints de Colle del Marchese[7].

En 1514, Melanzio décore à fresque l'église Santa Maria in Turrita : Pietà, Saint Antoine Abbé trônant entre les saints François et Antoine de Pavie et Saint Roch.

La même année, il travaille au palais apostolique de Foligno [8]; l’année suivante, il reçoit commande pour la décoration perdue de la chapelle de l'église San Agostino à Montefalco, de laquelle il ne reste plus qu'un fragment avec le visage de la Vierge.

En 1515, il réalise pour l'église San Leonardo une toile représentant La Vierge trônant entre les saints Jérôme, Antoine de Padoue, Elisabeth, Jean-Baptiste, Léonard, François, Ludovic de Toulouse, Claire, Jean Apôtre, Stéphane. Dans l'œuvre apparaissent des caractères du Pérugin, comme la douceur des visages et du Pinturicchio, surtout dans la scène monochrome La Présentation de Jésus au temple, représentée sur la base du trône.

Dans l'église Santa Maria di Piazza, il réalise en 1517[9]les fresques La Vierge et l'Enfant trônant, Saint Jérôme dans le désert (perdu), Saint Grégoire célébrant la Messe, Saint Fortunat et Saint Sévère, Le Père Eternel dans un mandorle fortement influencées par la peinture du Pinturicchio de lequel sont visibles des traits simplifiés mais précis.

Parmi les dernières œuvres de l'artiste figurent les fresques monochromes datables de 1518 du cloître du monastère Santa Anna à Foligno [10].

Certaines attributions restent encore douteuses : Le Couronnement de la Vierge et deux Anges, Saint Antoine de Padoue et le bienheureux Bernardin de Feltre (Montefalco, Musée San Francesco) ainsi que le retable Le Christ crucifié entre la Vierge, saint Jean Evangéliste et Madeleine datables des premières années du XVIe siècle [11].

La date de la mort de Francesco Melanzio n'est pas connue ; les dernières nouvelles documentées le concernant étant un devis de 1526[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Musée San Francesco, Montefalco
  • La Vierge et l'Enfant avec des saints (1487), retable [12]
  • La Vierge et l'Enfant avec des saints (1488), retable [13].
  • La Vierge et l'Enfant avec des saints (1498), retable [14];.
  • Fresques détachées (1500 environ) [15]:
    • Une figure de saint François ;
    • La Vierge et l'Enfant sur un trône ;
    • Annonciation (tondo) ;
  • Madonna del Soccorso (1504) [16].
  • La Vierge et l'Enfant avec des anges musicaux (1510), fresque [17].
Fresques de l'église Santa Illuminata
  • Fresques (1507) situées dans la seconde chapelle à droite, datées par une inscription :
    • L'Assomption de la Vierge, Les saints Agathe et Augustin (gauche) ;
    • Les saints Grégoire et Lucie (droite) ;
    • Le Couronnement de la Vierge et les quatre évangélistes, (dans le dôme) ;
  • Fresques (1507 environ) dans la seconde chapelle à gauche :
    • La Nativité, Saint Martin et la Fuite en Égypte (gauche) ;
    • L'Épiphanie et Saint-Nicolas de Tolentino (droite) ;
    • Le Saint-Esprit avec les anges (dans le dôme) ;
  • Fresque (1509) :
    • Pietà avec la Vierge et sainte Marie-Madeleine , à droite du presbytère, datée par une inscription ;
  • Fresques (1515) dans la troisième chapelle à droite, signés et datés par l'inscription :
    • La Vierge et l'Enfant sur un trône, Les saints Sébastien et Laurence (gauche) ;
    • Les saints Jérôme et Antoine Abbé (droite) ;
    • La Résurrection (dans le dôme) .
Travaux dans les autres Églises à Montefalco
  • Fresques de l'église San Fortunato (1495)[18].
  • Fresques de l'église Sant'Agostino (début du XVIe siècle)[19].
    • Fragments de fresques dans la Cappella della Beata Chiarella : Le Visage de la Vierge, La Vierge et l'Enfant ;
Fresques de l'église Santa Maria di Turrita (1513)[20].
  • La Pietà (haut) ;
  • Les saints Antoine Abbé intronisé avec les saints François et Antoine de Padoue, Saint-Roch (droite) ;
  • Les saints Côme et Damien (gauche) ;
Église Santa Maria Maddalena
  • Saint Nicolas de Tolentino (1515) (Fragment de fresque)[21].
Église San Leonardo[22].
  • Vierge à l'Enfant trônant avec les saints et anges (1515), retable[23].
Église Saint Roch
  • Saint-Roch (1516), retable, (perdu) ;
Église Santa Maria di Piazza
  • Fresques de Santa Maria di Piazza (1517)[24].
  • La Vierge et l'Enfant sur un trône, avec deux anges ;
  • Saint Grégoire célébrant la messe (gauche)[25].
  • Saint Jérôme, à l'origine vers la droite, (perdu) ;
  • Les saints Fortunat et Sévère (sur les côtés) ;
  • Dieu le Père (dans la lunette au-dessus) ;
  • Des traces de figures de l' Annonciation à tondo, (traces au-dessus et sur les côtés).
Église Santa Elisabetta di Vecciano
  • Vierge et l'Enfant avec des saints (début du XVIe siècle)[26].
  • Les saints Jean-Baptiste et Sébastien (sur les côtés) ;
  • Les saints Pierre et François et l'Agneau de Dieu (au-dessus) ;
Église Madonna delle Grazie
  • Madonna delle Grazie, fragment de fresque, (maître-autel) (début du XVIe siècle)[27].
Église Sant'Anna (1518) Foligno, fresques[28]
  • Les Vertus cardinales (fresque);
  • Scènes de Vie de la Vierge (fresque) dont La Vierge au Temple (datée par une inscription) ;
  • Scènes de la vie du Christ (fresque) ;
Église San Felice di Giano, Giano dell' Umbria, Massa Martana
  • Madonna del Soccorso (peinture) (1494)[29] :
Église Santo Stefano, Picciche, Trevi
  • Fresques (1510) datées et signées ;
Église Sant Emiliano, fresques (1510 environ)[30]
  • Annonciation, Dieu le Père, Saint Émilien ;
  • Madonna della Colonna[31].
Église Santa Maria di Pietrarossa, fresques (1510 environ)[32]
  • La Crucifixion avec la Vierge et saint Jean l'Évangéliste, (mur du fond) ;
  • La Vierge et l'Enfant sur un trône avec Saint-Sébastien, (mur de droite) ;
Pinacothèque Vaticane, Rome
  • L'Assomption de la Vierge avec des saints (1497) représente[33] :

Assomption de la Vierge ; Saint Grégoire célébrant la messe, (gauche) , Saint Jérôme pénitent (droite)[34] ;

  • La Vierge et l'Enfant avec des saints (1516), retable[35].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it)Silvestro Nessi, Francesco Melanzio da Montefalco, Accademia de Montefalco, 2010.
  • B. Orsini, Vita ed elogio dell’egregio pittore Pietro Perugino e degli scolari di esso, Pérouse, 1804, p.  205, 313 ;
  • S. Monticelli, Compendio istorico della vita, virtù e miracoli di s. Fortunato confessore, parroco e protettore di Montefalco, Foligno 1829, p.  387, 396 ;
  • A. Mezzanotte, Della vita e delle opere di Pietro Vannucci, Pérouse 1836, p.  288 ;
  • G. Bragazzi, La rosa dell’Umbria, Foligno, 1864, p.  234, 238 ;
  • M. Guardabassi, Indice-guida dei monumenti pagani e cristiani guardanti l’istoria e l’arte esistenti nella provincia dell’Umbria, Pérouse, 1872, p.  353 ;
  • D. Becchelloni, A proposito dell’Umbria verde. Opere del M., in La Nuova Umbria, IX (1887), p.  24-26 ;
  • A. Rossi, Prospetto cronologico della vita e delle opere di F. M. da Montefalco, in Archivio storico dell’arte, II (1889), p.  430 ;
  • L. Loretti, Antica chiesa parrocchiale di Turrita presso Montefalco, Città di Castello, 1894, p.  11 ;
  • E. Müntz, L’età aurea dell’arte italiana, Milan, 1895, p.  522 ;
  • L. Ciaccio, Macrino d’Alba. Derivazione artistica, in Rassegna d’arte, VI (1906), p.  145, 149 ;
  • G. Cristofani, La mostra d’antica arte umbra a Perugia, in L’Arte, X (1907), p.  294 ;
  • F. Mason Perkins, La pittura all’Esposizione d’arte antica di Perugia, in Rassegna d’arte, VII (1907), p.  116 ;
  • G.B. Cavalcaselle, J.A. Crowe, Storia della pittura italiana, X, Florence, 1908, p.  166-169 ;
  • A. Lupatelli, Francesco Melanzio da Montefalco: pittore dal XV al XVI sec., Foligno, 1908 ;
  • U. Gnoli, L'arte umbra alla mostra di Perugia…, Bergame, 1908, p.  44, 52 ;
  • G. Cristofani, Appunti critici sulla scuola folignate, in Bollettino d’arte, V (1911), p.  93 ;
  • A. Venturi, Storia dell’arte italiana, VII, Milan, 1913, p.  708, 718 ;
  • G. Urbini, Spello, Bevagna, Montefalco, Bergame, 1913, p.  90 ;
  • G. Bernardini, Spigolature nel magazzino della Galleria Vaticana, in Rassegna d’arte, XVI (1916), p.  77 ;
  • M. Mazzara, Chiese antiche di Montefalco, in Bollettino della Deputazione di storia patria per l’Umbria, XXIV (1918),

p.  278 ;

  • U. Gnoli, Il Perugino, Spoleto, 1923, p.  57 ;
  • U Gnoli, Pittori e miniatori dell’Umbria, Spoleto, 1923, p.  122-124 ;
  • F. Canuti, Il Perugino, I, Sienne, 1931, p.  221, 286 ;
  • R. van Marle, The development of the Italian schools of painting, XIV, The Hague 1933, p.  475-479 ;
  • C. Lorenzetti, Nuove documentazioni di forme pittoriche melozziane e antoniazzesche a Napoli, in Bollettino d’arte, s. 3, XV (1937-1938), p.  180 ;
  • P. Pambuffetti, Melanzio, Foligno, 1943 ;
  • A. Bertini Calosso, Quattro secoli di pittura umbra, Pérouse, 1945, p.  29 ;
  • E. Carli, Esposizione di Perugia, dans Emporium, CII (1945), p.  97 ;
  • C. Gamba, Pittura umbra del Rinascimento, Novare 1949, p.  LXV ;
  • L. Grassi, Pittura umbra del Quattrocento, Rome 1952, p.  132 ;
  • E. Carli, Il Pintoricchio, Milan 1960, p.  52, 54 ;
  • E. Camesasca, L’opera completa del Perugino. Pittori della cerchia del Perugino, Milan, 1969, p.  14 ;
  • S. Nessi, La vita e le opere di Francesco Melanzio (catalogue), Foligno, 1971 ;
  • S. Nessi, P. Scarpellini, La chiesa museo di S. Francesco a Montefalco, Spoleto, 1972, p.  26 ;
  • C. Beretta Festi, Francesco Melanzio da Montefalco, Milan, 1973 ;
  • S. Nessi, Montefalco e il suo territorio, Spoleto, 1980, p.  33, 40, 66, 72, 81, 90, 100 ;
  • F. Floccia, in Produzione artistica francescana (catalogue), III, Pérouse, 1983, p.  158-163 ;
  • M. Gaburri, in Pittura in Umbria tra il 1480 e il 1540 (catalogue), Milan, 1983, p.  132, 196 ;
  • F. Todini, La pittura umbra, I, Milan, 1989, p.  218 ;
  • A. Belleli, in Museo comunale di S. Francesco a Montefalco, Pérouse, 1990, p.  148, 181, 189 ;
  • S. Nessi, Dipinti provenienti da Montefalco conservati in Vaticano, in Bollettino dei monumenti musei e gallerie pontificie, XI (1991), p.  115 ;
  • Guida al museo di S. Francesco, Pérouse, 1999, p.  73-79, 88-90 ;
  • S. Nessi, Il priorato benedettino di S. Maria di Turrita, in Montefalco. Periodico dell’Accademia di Montefalco, XIII (1999), p.  14 ;
  • A. Nesselrath, Francesco Melanzio: Madonna con Bambino in trono…, in Visita di papa Benedetto XVI al Governatorato dello Stato della Città del Vaticano, Vatican, 2007, p.  32 ;
  • U. Thieme, F. Becker, Künstlerlexikon, XXIV, p.  353 ;
  • Dizionario enciclopedia Bolaffi, VII, p.  330.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Nessi, 1971
  2. Gnoli, 1923; Carli, 1960
  3. Urbini ; Gaburri
  4. Cette chapelle a été probablement réalisée par des aides, d'après ses dessins, en particulier par son neveu Febo (Nessi, 1971)
  5. Ces œuvres sont parfois attribuées à des maîtres anonymes d'école pérugine, actifs en collaboration avec Melazzo. (Gaburri)
  6. Gaburri
  7. Nessi, 1971 ; Todini.
  8. Beretta Festi
  9. Les fresques sont datées de 1517 en vertu de la commande que Melanzio a reçu de la confraternité qui avait son siège dans l'église (Nessi, 1980).
  10. (Nessi, 1971 ; Beretta Festi, 1980
  11. Gaburri, Guide du musée
  12. Un document atteste que Pietro Paolo di Giovanni Marino a commandé ce panneau à Francesco pentore en 1486. L'inscription du commanditaire se trouve sur le haut du cadre ainsi que la date 1487 ; l'inscription du bas identifie l'auteur Francesco Melanzio. C'est sa première œuvre connue.
  13. Angelo di Bartolomeo, le recteur de Santa Maria di Turrita, et ses associés Evangelista di Cecco et Pellegrino di Francesco ont commandé ce retable à Francesco Melanzio en 1485, le cadre est daté 1488. Il représente la Vierge et l'Enfant en majesté avec les saints Sébastien, Fortunat, Sévère et Claire de Montefalco. Son prédelle, qui a été documentée au XIXe siècle est perdue.
  14. Ce retable provenant de l'église San Fortunato, signé par Francesco Melanzio, daté par une inscription, représente la Vierge et l'Enfant en majesté avec les saints Antoine de Padoue, Bernardin de Sienne, (sur la gauche) ; Francis, Fortunat, Louis de Toulouse et Sévère (sur la droite). Il a été initialement utilisé comme bannière de procession.
  15. Des fragments de fresque endommagés ont été détachés en 1877 d'un tabernacle, en dehors de San Fortunato.
  16. Ce panneau était à l'origine une bannière de procession qui provenait de la chapelle de la confrérie San Nicolò da Tolentino dans l'église Sant'Agostino. Les commanditaires de la confrérie sont représentés parmi les personnages agenouillés à gauche ; l'inscription qui donnait la date est perdue et celle restante le long de la partie supérieure du cadre identifie le sujet comme la Madonna del Soccorso (« du Secours »).
  17. Cette fresque datée par l'inscription a été détaché en 1877 à partir d'un tabernacle à Camiano Grande une frazione de Montefalco.
  18. Un document attestant de paiements effectués à Francesco Melanzio en 1495 pour les fresques de la Cappella del Presepio de San Fortunato. Ce travail a été plus tard perdu quand les murs ont été couverts de plâtre.
  19. Un document de 1514 atteste la commande de fresques à Francesco Melanzio pour la Cappella della Beata Chiarella de Sant'Agostino qui a été démolie en 1714.
  20. Ces fresques dans la grande niche sur le mur gauche de Santa Maria di Turrita, qui sont attribuées à Francesco Melanzio et datées par l'inscription.
  21. Ce fragment de fresque sur le mur droit de Santa Maria Maddalena faisait partie d'une grande fresque.
  22. L'église appartient actuellement à une communauté fermée de Clarisses
  23. Ce retable sur le maître-autel de San Leonardo, signé et daté par une inscription, est considéré comme le chef-d'œuvre de Francesco Melanzio.
  24. La Confrérie del Sacramento a commandé ces fresques à Francesco Melanzio en 1517 pour la niche dans le mur de l'autel.
  25. Signé par Francesco Melanzio
  26. La fresque est dans son édicule originale derrière l'autel.
  27. Le fragment, qui est attribué à Francesco Melanzio faisait probablement partie d'une grande fresque de la Vierge et l'Enfant avec les saints Fortunat et Laurence qui a été documentée en 1713.
  28. Les fresques sont situées dans les lunettes autour du Chiostro du couvent de Sant'Anna et ont récemment été attribuées à Francesco Melanzio.
  29. Le tableau de l'église de San Felice di Giano est daté par une inscription, attribué à Francesco Melanzio il est conservé à l'intérieur de l'abbaye.
  30. Des fragments de fresque dans une chapelle hors de la nef droite de sant'Emiliano sont attribuées à Francesco Melanzio.
  31. Fragment d'une fresque de La Vierge et l'Enfant, attribué à Francesco Melanzio, situé sur le mur gauche, connu comme Madonna della Colonna car il provient d'une colonne de l'église primitive.
  32. Les fresques très endommagées sont situées dans la chapelle à la fin de la partie droite du portique de l'église.
  33. Le tableau de provenance inconnue et daté est conservé dans le dépôt de la Pincothèque Vaticane.
  34. L'image de saint Grégoire est extrêmement proche de celle de Santa Maria di Piazza à Montefalco, ce qui conforte l'attribution du tableau à Francesco Melanzio.
  35. Le retable signé et daté par Francesco Melanzio qui représente la Vierge et l'Enfant en majesté avec les saints Joachim et Anne et deux anges a été documenté au XVIIIe siècle dans la sacristie de San Francesco de Montefalco. Le tableau n'est pas exposé au public.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Voir Bibliographie et liens externes.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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