François Garde

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François Garde
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Fonctions
Administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises
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Michel Champon (d)
Sous-préfet de Sedan
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Écrivain
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales

François Garde, né en 1959 au Cannet, est un écrivain et haut fonctionnaire français.

Carrière administrative[modifier | modifier le code]

François Garde est diplômé, en 1984, de l'ENA (promotion Louise-Michel). De 1991 à 1993, il est secrétaire général adjoint de la Nouvelle-Calédonie[1]. Du 25 mai 2000 au 19 décembre 2004, François Garde est administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises à La Réunion[2],[3]. De 2008 à 2009, il est directeur de la station de Val d'Isère[4]. De août 2009 à août 2010, il occupe le poste de secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie[4].

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Essais[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • Ce qu'il advint du sauvage blanc, éditions Gallimard, coll. « Blanche », , 336 p. (ISBN 978-2-07-013662-9) — roman de fiction d'un occidental coincé sur les côtes australiennes pendant 17 ans à la fin du XIXe siècle, qui traverse une vraie transformation à la suite de son recueil par des tribus aborigènes[6].
  • Pour trois couronnes, éditions Gallimard, 2013 — L'histoire d'un "curateur aux documents privés" tombant sur des documents étranges au sujet de sa famille qui l'embarqueront dans une quête à travers le monde[4].
  • L'Effroi, éditions Gallimard, 2016 — récit d'un homme plutôt modeste propulsé sous les projecteurs des médias pour avoir affiché un acte interprété comme d'un incroyable courage alors qu'il fut plutôt de l'ordre de la peur. L’œuvre porte ainsi un regard critique sur l'incohérence des agitations médiatiques, et explore en toile de fonds l'univers opaque du néonazisme[7].
  • Roi par effraction, éditions Gallimard, 2019 — Récit de "la trajectoire d’un homme devenu roi en forçant les portes de l’Histoire", Joachim Murat[8].

Récits[modifier | modifier le code]

  • Marcher à Kerguelen, éditions Gallimard, 2018 — récit d'une traversée à pied de la Grand-île déserte, froide, rocheuse et humide de l'archipel des Kerguelen, possession française au sud de l'océan indien, pendant vingt-cinq jours sur 200 kilomètres.
  • Lénine à Chamonix, éditions Paulsen, 2020 — recueil de onze nouvelles où l'on rencontre Lénine à Chamonix [9], un gardien de phare échoué dans un refuge et un diamant retrouvé à la suite de l'accident du Malabar Princess. François Garde fait partie des trois finalistes du prix Goncourt de la nouvelle.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Son roman Ce qu'il advint du sauvage blanc a reçu de nombreux prix : prix Goncourt du premier roman (2012), grand prix Jean-Giono (2012)[10], prix littéraire des grands espaces Maurice Dousset (2012)[11], prix Hortense-Dufour (2012)[12], prix Edmée-de-La-Rochefoucauld (2012)[13], prix Emmanuel-Roblès (2012)[14], prix Amerigo-Vespucci (2012)[15], prix Ville de Limoges (2012)[16], prix littéraire Québec-France Marie-Claire-Blais (2014), prix Mottart (2017)[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Compte rendu de la réunion hebdomadaire du gouvernement de Nouvelle-Calédonie du 18 août 2009 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  2. Décret du 25 mai 2000 portant nomination de l'administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises, JORF no 123 du 27 mai 2000, p. 8020, NOR INTA0010024D.
  3. Décret du 20 décembre 2004 portant nomination d'un préfet, JORF no 299 du 24 décembre 2004, texte no 104, NOR INTA0410147D.
  4. a b et c Baptiste Liger, Pour trois couronnes: François Garde a vu, L'Express, 2 juillet 2013.
  5. « T.A. de Grenoble »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  6. Jean-François Vernay, Entretien avec François Garde, La Cause littéraire, 22 janvier 2013.
  7. Christine Bini, « L’effroi » de François Garde : héroïsme ordinaire, Laregledujeu.org, 27 septembre 2016 (Consulté le 8 février 2017)
  8. « Roi par effraction », éditions Gallimard (consulté le )
  9. Virginie Bloch-Lainé, « Pic bolchévique », Libération,‎ (lire en ligne)
  10. « Le prix Giono récompense un sauvage blanc », Le Nouvel Obs, 16 octobre 2012.
  11. « http://prixlitteraires.livreshebdo.fr/prix/selections/prix-des-grands-espaces-maurice-dousset/1287.aspx »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  12. Remise du prix Hortense-Dufour à François Garde, Marennes.fr
  13. « http://prixlitteraires.livreshebdo.fr/prix/selections/prix-edmee-de-la-rochefoucauld/2012/338.aspx »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  14. « Maëla Dossévi remet le Prix Emmanuel Roblès 2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Enivl.fr (consulté le )
  15. François Garde Lauréat du Prix Amerigo Vespucci 2012, Bel7infos.com, 22 septembre 2012 (Consulté le 8 février 2017)
  16. Emmanuelle Dufféal, François Garde : “L’essentiel, c’est d’écrire et pas d’avoir des prix…”, Le Dauphiné libéré, 5 avril 2012.
  17. « Palmarès de l'année 2017 », Académie française.

Liens externes[modifier | modifier le code]