François Ambrosiny

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François Ambrosiny
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François Ambrosiny en 1909
Nom de naissance François Ambrosino
Naissance
Procida (Italie)
Décès (à 76 ans)
Bruxelles
Activité principale danseur, chorégraphe
Activités annexes maître de ballet du Théâtre de la Monnaie

Œuvres principales

Maïmouna (1906)
Une nuit à Ispahan (1909)
Les Petits Riens (1914)

François Ambrosiny (né Ambrosino) est un danseur et chorégraphe franco-belge né à Marseille le [1] à Procida en Italie[2] et mort à Bruxelles le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un marin italien, Ambrosiny commence la danse à l'âge de 14 ans. Deux ans plus tard, il est engagé à Tunis pour danser dans le harem du palais du Bardo. Arrivé à Bruxelles en 1900 comme danseur et régisseur de la danse au Théâtre de la Monnaie[3], il danse devant la reine Victoria et le futur roi Edouard VII. Par la suite, il passera d'ailleurs plusieurs saisons au Covent Garden de Londres.

Ambrosiny devient maître de ballet de La Monnaie en 1904 et chorégraphe ; il exerce ces fonctions jusqu'en 1934, hormis durant la Première Guerre mondiale où le théâtre est fermé. En 1922, 1927 et 1928, il fait venir à Bruxelles les Ballets russes de Serge de Diaghilev et invite plusieurs fois Michel Fokine à remonter ses ballets.

De 1906 à 1933-1934, toujours maitre de ballet, il crée ou remonte trente-cinq ballets et chorégraphie les parties dansées de plusieurs opéras. Retiré à 56 ans, il meurt dix ans plus tard dans sa maison de Laeken à Bruxelles où ses filles, les demoiselles Ambrosiny, enseignent dans les caves la tradition de la danse classique aux enfants – dont Annie Cordy – et présentent régulièrement les spectacles de leurs « ambrosinettes ».

Chorégraphies[modifier | modifier le code]

  • Une aventure de la Guimard (Bruxelles, )
  • Maïmouna, musique d'Alexandre Béon (Bruxelles, )
  • Au pays des cigales, musique de Léo Pouget (Bruxelles, )
  • Quand les chats sont partis..., musique de Georges Lauweryns (Bruxelles, )
  • Le Maître à danser, musique de François Rasse (Bruxelles, )
  • Une nuit à Ispahan, musique de Joseph Szulc (Bruxelles, )
  • Hopjes et Hopjes, musique de Georges Lauweryns (Bruxelles, )
  • La Zingara, musique de Joachín Valverde (Bruxelles, )
  • S'Arka, musique de Joseph Jongen (Bruxelles, )
  • Le Jardin des délices, musique de Goossens (Bruxelles, )
  • Istar, musique de Vincent d'Indy (Bruxelles, )
  • La Phalène, musique d'Auguste De Boeck (Bruxelles, )
  • Les Petits Riens, musique de Mozart (Bruxelles, )
  • Une fête chez la Poulinière, musiques diverses (Paris, )
  • Les Deux Sœurs, musique de Berry (Paris, )
  • Le Diable galant, musique de Louis Delune, co-chorégraphe Maurice Chassang
  • L'Oiseau de paradis, musique de Frédéric Chopin (Bruxelles, )
  • Fête ruthène, musique d'Antonín Dvořák (Bruxelles, )
  • La Mascarade des princesses captives, musique de Francesco Malipiero (Bruxelles, )
  • Une nuit chez la Tallien, musique d'Eugène Saeys (Bruxelles, )
  • La Nuit de Phoebus, musique de Camille Kufferath (Bruxelles, )
  • L'Oiseau enchanté, musique de Nicolas Tcherepnine (Bruxelles, )
  • Les Danses wallonnes, musique d'André Grétry (Bruxelles, )
  • Ma-Tchou-Tchin, musique de Gaston Knosp (Bruxelles, )
  • Nymphes des bois, musiques diverses (Bruxelles, )
  • Le Dieu mendiant, musique d'Erasme Raway (Bruxelles, )
  • La Nuit ensorcelée, musique de Frédéric Chopin (Bruxelles, )
  • Impressions de music-hall, musique de Marcel Pierné (Bruxelles, )
  • Le roi boit, musique de Maurits Schoemaker (Bruxelles, )
  • Céphale et Procris, musique d'André Grétry (Bruxelles, )
  • Tentation du poète, musique d'Auguste De Boeck (Bruxelles, )
  • La Boîte à joujoux, musique de Claude Debussy (Bruxelles, )
  • Ruse d'amour, musique d'Alexandre Glazounov (Bruxelles, )
  • Taglioni chez Musette, musique d'Henri Busser (Bruxelles, )
  • Myosotis, musique de Philippe Flon (Bruxelles, )
  • Pâris et les trois divines, musique de Marcel Poot (Bruxelles, )
  • La Vengeance de Diane, musique d'André Grétry (Bruxelles, )
  • Les Deux Bossus, musique de Paul Gilson (Bruxelles, )
  • Le Loup-garou, musique de Victor Vreuls (Bruxelles, 1937, non représenté)

Note[modifier | modifier le code]

  1. Et non le comme le signalent la plupart des biographies.
  2. Base Léonore
  3. Jules Salès, Théâtre royal de la Monnaie 1856-1870, Éd. Havaux, Nivelles, 1971

Liens externes[modifier | modifier le code]