Fougères

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Fougères
Fougères
De gauche à droite puis de haut en bas : 1/ Le théâtre Victor-Hugo 2/ La maison à pan de bois 3/ Le château 4/ Le beffroi 5/ L'hôtel de ville 6/ L'église Saint-Sulpice
Blason de Fougères
Blason
Fougères
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine (sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Fougères-Vitré (chef-lieu)
Intercommunalité Fougères communauté
Maire
Mandat
Louis Feuvrier
2014-2020
Code postal 35300
Code commune 35115
Démographie
Gentilé Fougerais
Population
municipale
20 189 hab. (2014)
Densité 1 928 hab./km2
Population
agglomération
43 066 hab. (2010[1])
Géographie
Coordonnées 48° 21′ 09″ nord, 1° 11′ 55″ ouest
Altitude Min. 62 m
Max. 171 m
Superficie 10,47 km2
Élections
Départementales Chef-lieu de 2 cantons

Fougères-Nord
Fougères-Sud

Localisation
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Fougères
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Fougères
Liens
Site web www.fougeres.fr

Fougères est une commune française, sous-préfecture de l'Ille-et-Vilaine, dans la région Bretagne.

Ses habitants s'appellent les Fougerais et les Fougeraises. Lors du recensement de 2014, Fougères comptait 20 189 habitants. Le pays de Fougères regroupe près de 88 000 habitants et est actuellement dans une dynamique de croissance, contrairement à la ville centre.

Toponymie

Fougères est une ville située à la limite de la Bretagne, du Maine et de la Normandie et tire son nom de la plante, ou de « fous » qui signifie « fossé » (en Bretagne et en Normandie, un fossé est une terrasse de terre formée des excavations faites de chaque côté de la banquette, et servant de séparation entre deux propriétés).

La ville de Fougères est citée dans le refrain de la chanson La Blanche Hermine, de Gilles Servat. L'auteur l'utilise comme un symbole de la résistance bretonne où elle est accolée à la ville de Clisson en Loire-Atlantique.

Fougères est historiquement, depuis l'arrivée du latin en Armorique, en territoire de pratique du gallo dans laquelle elle se nomme Foujerr. Son nom en breton est Felger[2]. Des panneaux d'entrée d'agglomération y sont installés depuis plusieurs années. L'un des deux bagadoù de la ville reprend ce nom : Bagad Bro Felger et l'école Diwan ouverte en 2013 s'appelle également Skol Diwan bro Felger.

Château fort de Fougères vu de la place Raoul-II.

Histoire

Préhistoire

La présence de nombreux monuments mégalithiques en particulier en forêt de Fougères laisse à penser que la région était déjà habitée au Néolithique (2 000 à 5 000 ans av. J.-C.).

Moyen Âge

Fougères : les murailles de la ville (lithographie d'Albert Robida, vers 1900)

La création de Fougères remonte au Moyen Âge. On retrouve la première mention du château de Fougères vers la fin du Xe siècle. C'était à l'époque une simple fortification en bois située sur une crête rocheuse, dont la position dominait avantageusement la vallée du Nançon et les marais environnants. Fougères se trouvait au croisement de deux voies romaines, l'une allant de Chartres à Carhaix et l'autre d'Avranches à Nantes. À partir du XIIe siècle, la population s'éloigne de la rive du Nançon et la ville se développe plus en hauteur, partagée en deux paroisses : Saint-Sulpice pour la ville basse et Saint-Léonard pour la ville haute. Dès le Moyen Âge, l'activité artisanale se développe autour de la tannerie, des tisserands et des drapiers dans la ville basse.

Bâtie au XIe siècle par les seigneurs de Fougères, la première fortification, défendue par Raoul II (1130-1194), est prise par Henri II Plantagenêt en 1166 et détruite. Raoul II, obstiné, la fera reconstruire en plus imposante, et elle deviendra une place forte défendant les frontières de la Bretagne, du mont Saint-Michel à Nantes. Cependant, la position géographique et les intérêts des seigneurs de Fougères les font souvent pencher en faveur du royaume de France. Quand Raoul III offre sa possession à saint Louis, le prince breton Pierre Mauclerc s'empare de la ville en 1231, qui sera ensuite reprise par le roi. La fille de Raoul III, Jeanne de Fougères, mariée à Hugues XII de Lusignan, entreprendra de nouveaux travaux de fortification et embellira la ville. La fin du XIIIe siècle est une période de paix et de prospérité pour Fougères.

En 1307, Philippe le Bel rachète le domaine mais le royaume de France ne s'y intéresse guère et ne l'entretient pas. Après divers combats et retournements d'alliances, Bertrand Du Guesclin y pénètre en 1373, mais la situation ne s'améliore pas. Livrée à elle-même et victime du pillage, la population de Fougères demande assistance au duché de Bretagne. Elle rentre dans son giron en 1428, vendue par Jean II d'Alençon. Mais en 1449, un dénommé François de Surienne, un mercenaire aragonais au service des Anglais, s'en empare et la met à sac, et ce, dans le but de forcer la Bretagne à s'allier à l'Angleterre. Il y a de nombreux massacres, ce qui provoque la réaction de François Ier de Bretagne, bien décidé à se débarrasser des Anglais. Le duc de Bretagne s'allie à Charles VII de France, attaque le sud de la Normandie et met le siège devant Fougères. Surienne et ses hommes parviennent toutefois à résister et se rendent sous condition de pouvoir repartir libres. Cet épisode annonce la bataille de Formigny. Finalement La Trémoille, général français, s'empare de Fougères en 1488, lors de la guerre folle.

Temps modernes

Au XVIe siècle, la ville perd son rôle défensif. L'artisanat continue à se développer, notamment le travail de l'étain (rue de la Pinterie). Pendant les guerres de religion, la ville reste catholique alors que Vitré est touchée par les affrontements avec les huguenots.

Jusqu'en 1775, Fougères ne fera plus guère parler d'elle. Le marquis de La Rouërie, un jeune homme exalté, part alors aux États-Unis pour lutter auprès des insurgés américains. De retour en France, après avoir été emprisonné pendant un mois pour avoir mené la conjuration bretonne, il est accueilli en héros au pays natal.

Révolution française

Le bataillon carré - Affaire de Fougères, 1793, huile sur toile de Julien Le Blant, 1880. Université Brigham Young University de Provo, Utah

Lors de la Révolution, la province de Bretagne disparaît et ses privilèges avec. Les premiers changements apportés sont bien accueillis. Mais la population se divise ensuite, la constitution civile du clergé des prêtres, la levée en masse déclenchent une rébellion, la chouannerie. En 1793, pendant la Virée de Galerne, les chouans et les Vendéens s'emparent de la ville qui est reprise quelques semaines plus tard par les républicains. Pendant huit ans, la ville et sa région passent de main en main, avec au passage de nombreux massacres et pillages. Le chef des chouans des environs de Fougères était le jeune général Aimé du Boisguy.

L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne cependant du maintien d’un sentiment favorable au nouveau régime :

  • les victoires des armées républicaines sont fêtées, notamment la reprise de Toulon aux Anglo-royalistes[3];
  • la fête du 26 messidor (14 juillet), instituée en 1794, est célébrée à Fougères[3] ;
  • l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, est fêté (à partir de 1795)[4] ;
  • les autres fêtes républicaines sont très suivies, comme l’anniversaire de la République jusqu’à l’an VIII (22 septembre, 1er vendémiaire[5]), la fête de la Jeunesse (le 10 germinal, soit le 30 mars[6]), la fête de la Reconnaissance, pourtant peu suivie dans le département (le 10 prairial[7]) ou celle de l’Agriculture, le 10 messidor[7].

Époque contemporaine

Fougères : la Porte Saint-Sulpice (lithographie d'Albert Robida, vers 1900)

L'industrie remplace peu à peu l'artisanat et Fougères voit l'implantation de manufactures de chaussures. À l'hiver 1906-1907 éclate une grande grève d'ouvriers dans les usines de chaussures fougeraises. En réaction, les patrons organisent un lock-out. La solidarité est très forte dans la ville (soupes « communistes » pour nourrir les familles de grévistes sans revenus) mais aussi au-delà : des enfants sont accueillis dans des familles rennaises et parisiennes le temps du conflit. Jean Jaurès vient à Fougères pour soutenir le mouvement.

Statue du général Jean Ambroise Baston de Lariboisière

La verrerie existe aussi dans la région fougeraise depuis l’arrivée de maîtres verriers italiens aux XVIe et XVIIe siècles. L’installation de cette industrie dans le Pays de Fougères s’explique par la présence de facteurs indispensables : un terrain sablonneux (le sable étant le composant principal du verre), une forêt (puisque la fusion du sable s’obtenait à haute température) et enfin de la fougère (plante riche en soude). Ainsi, il existait déjà une verrerie aux portes de la ville (à Laignelet) qui prospérait au XIXe siècle. Mais, suite aux revendications sociales de 1921, le syndicalisme religieux se mobilise, l’abbé Bridel très social, fonde une nouvelle verrerie à Fougères : la Cristallerie fougeraise ainsi qu'une cité ouvrière pour loger le personnel, construites par l'architecte Hyacinthe Perrin, dès 1922.

Le XXe siècle est marqué par le terrible bombardement américano-britannique du , qui tue 300 personnes, en blesse deux fois plus, et détruit la plupart des équipements publics et industriels. Depuis, la ville s'est largement ouverte au tourisme, grâce à son château médiéval et à ses quartiers historiques. À partir des années 1970, l'industrie s'est diversifiée : agro-alimentaire, ameublement, mécanique, verre, électronique, informatique et robotique. Fougères organise également un important marché au bétail.

Événements récents

Le 11 juillet 2013 elle a accueilli le Tour de France comme ville départ.

Emblèmes

Héraldique

Blason Blasonnement :
D’or à la plante de fougère de trois pièces de sinople, arrachée de sable, au chef soudé d’argent chargé de trois mouchetures d’hermine de sable.

La ville de Fougères étant depuis le 11 novembre 1948 titulaire de la Croix de guerre 1939-1945, cette décoration accompagne depuis la figuration de ses armes.

Identité visuelle (logo)

Pays de Fougères

Pays de Fougères.

Situé au nord-est de l'Ille-et-Vilaine, le Pays de Fougères compte 83 000 habitants. Cette population ne cesse de croître et représente 11,77 % de la population du département qui regroupent 977 449 habitants et 7 pays. Le Pays regroupe 58 communes, réparties dans cinq communautés :

Patrimoine

Fougères est classée ville d'art et d'histoire depuis 1985. Elle abrite 24 monuments historiques et 87 bâtiments inventoriés[8].

Fougères bénéficie du label Tourisme et handicap depuis juillet 2011.

Le château

Vue générale du château.

Le château de Fougères est l'un des plus imposants châteaux forts français, occupant une superficie de deux hectares, voire pour certains « la plus grande forteresse médiévale d'Europe[9] ». Il est constitué de trois enceintes dont les remparts sont magnifiquement conservés. Si le logis seigneurial est en ruine, les treize tours s'élèvent encore avec majesté. Certaines sont visitables (tour du Hallay et tour de la Haye (XIIe siècle), tour Raoul (XVe siècle), tour Mélusine). À l'entrée, on trouve un triple moulin à eau. L'accès à la courtine ouest permet d'observer la ville haute (48° 21′ 13″ N, 1° 12′ 34″ O).

Le château, ainsi que ses abords, a été classé monument historique par liste de 1862, par arrêté du 4 juillet 1928 et par arrêté du 26 février 1953[10].

Un timbre postal représentant le château a été émis le 18 janvier 1960.

Le beffroi

Le beffroi

C'est le premier à être construit en Bretagne, en 1397. Il symbolise le dynamisme d'une société artisanale civile en quête d'indépendance. Son architecture s'inspire des modèles flamands que les drapiers de Fougères ont découverts lors de leurs voyages en Flandres. Sur la cloche est gravée l'inscription : « En 1397 les bourges de Fougères me firent et m'appellent Roland Chapelle ».

Le beffroi a été classé monument historique par arrêté du 1er septembre 1922[11].

La porte Notre-Dame

Porte Notre-Dame à l'ouest de la ville

Cette porte du XVe siècle[12] avec un double pont-levis présente de nombreuses défenses dont des douves, des meurtrières, des mâchicoulis, etc., et une Vierge protectrice tournée vers l'extérieur. C'est la seule porte fortifiée de la ville qui subsiste encore.

La porte Notre-Dame a été inscrite monument historique par arrêté du 9 décembre 1946 avec les remparts sud et ouest de la ville[13].

L'église Saint-Sulpice

L’église Saint-Sulpice a été classée monument historique par arrêté du 26 septembre 1910[14]. S'y trouvent deux remarquables retables médiévaux en granit monumental, avec des décors sculptés : le retable des Tanneurs et le retable de Notre-Dame-des-Marais.

L'église Saint-Léonard

L’église a été inscrite monument historique par arrêté du 15 mars 1949[15]. Située tout en haut de la ville haute, elle offre un panorama sur l'agglomération.

Patrimoine religieux et civil

Couvent des clarisses urbanistes de Fougères
  • Abbaye Saint-Pierre de Rillé. C'était à l'origine une collégiale de chanoines réguliers augustiniens. Elle fut fondée en 1143 et devint au XVIIe siècle l'abbaye Sainte-Geneviève. Elle fut reconstruite une première fois entre 1724 et 1750, et de nouveau au XIXe siècle. De l'ancien édifice, visible dans sa totalité sur le plan de 1756, il ne reste plus que la tour d'escalier coiffée d'un toit à l'impérial.
  • La cristallerie construite en 1922, par l'architecte Hyacinthe Perrin, restaurée, abrite aujourd'hui des bâtiments administratifs.
  • Église Notre-Dame-de-Bonabry de Fougères.
  • Hôtel de Saint-Brice
  • Hôtel Marigny

Géographie

Géologie

Fougères est située dans la chaîne cadomienne. Les bâtiments les plus anciens utilisent la pierre immédiatement disponible : la cornéenne. Difficile à tailler et d'aspect très divers, elle est très solide. Plus tard est venue l'utilisation du granite de Louvigné, plus homogène. La plupart des bâtiments de la ville sont construits avec ces matériaux locaux. Il a fallu attendre l'arrivée du chemin de fer pour importer d'autres pierres (fin XIXe). En stratégie militaire, on remarquera que le château n'est pas sur la hauteur mais sur un gisement de cornéennes, ce qui empêche les risques d'attaques par minage et souterrains.

Communes limitrophes

Localisation

Fougères est situé à :

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2 mars 1893 3 mai 1902 Alfred Marie Pierre Victor BAZILLON Républicains progressistes Député d'Ille-et-Vilaine du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
1945 mars 1965 Hippolyte Réhault MRP Industriel - sénateur (1946-1948)
mars 1965 mars 1971 Jean Madelain UDF Sénateur (1980-1998)
Conseiller général du canton de Fougères-Nord (1964-1988)
mars 1971 mars 1983 Michel Cointat RPR Ingénieur agronome
Député (1967 - 1993)
mars 1983 29 juin 2007 Jacques Faucheux PS Travailleur social - conseiller régional (1986-2004)
29 juin 2007[21] En cours Louis Feuvrier DVG Conseiller général du canton de Fougères-Nord (depuis 1994)
président de Fougères communauté (de 1983 à 2014)
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages

Ces deux villes sont également jumelées entre elles depuis 1964.

Cartes des jumelages

Localisation des villes jumelées avec Fougères

Démographie

Fougères est une ville industrielle et son évolution démographique typique le montre très bien. Dans les années 1850, la ville bretonne « s'oriente dans la fabrication de chaussures en cuir pour résoudre une crise dans l'industrie du chausson ». Le succès est au rendez-vous (usine Cordier par exemple) et Fougères voit sa population augmenter de 124 % et passe de 9 344 habitants en 1856 à 20 952 en 1901, soit un gain de population, en moins de 50 ans, de 11 608 personnes (soit plus que la population de Vitré). Au début du XXe siècle, Fougères devient la capitale de la chaussure féminine : « […] plus de 12 000 ouvriers y sont répartis dans 40 usines. En 1946, on y fabrique 10,7 % de la production française pour les usages de ville et fantaisie et 7 % des chaussures de travail » (Jérôme Cucarull). La crise des années 1930 met en difficulté de qu'il faut bien appeler un district industriel, (Florent Le Bot). La fermeture en masse de PME et la concentration de l'emploi dans quelques entreprises (principalement Réhault, JB Martin, Morel et Gâté) offrent un second souffle à l'industrie fougeraise (4 500 salariés en 1966). Le ralentissement de la croissance durant la seconde moitié des années 1960, puis le choc pétrolier de 1973, provoquent une hécatombe dans le secteur de la chaussure, en particulier en février-mars 1976, avec la fermeture de trois entreprises (Réhault, Morel et Gâté, Maunoir) et le licenciement de 1 140 salariés. Depuis 2008 et la fermeture de Hasley, seule la société JB Martin maintient la tradition de la chaussure fougeraise (F. Le Bot, Laurence Héry).


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[22],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 20 189 habitants, en augmentation de 1,86 % par rapport à 2009 (Ille-et-Vilaine : 5,31 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 1777 2977 4437 6007 6779 3849 1829 9319 083
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9 3449 4709 58011 20111 87314 32515 57818 22120 735
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
20 95223 53722 17821 16721 06121 03320 43219 28123 151
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
24 27926 04526 61024 36222 23921 77920 94119 77520 189
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Trente Glorieuses ont dynamisé Fougères et la ville a augmenté sa population jusqu’au recensement de 1975, arrivant à presque 27 000 habitants.

En 1975, la ville a profondément souffert de la crise pétrolière de 1973 et en a subi les contrecoups. La ville est sinistrée par des fermetures successives d’usines de chaussures, secteur en crise, et refuse l'implantation de l'entreprise Citroën sur son territoire[réf. nécessaire]. La ville a du mal à s’en remettre et voit sa population baisser. Elle passe de 26 610 en 1975 à 19 820 en 2009 soit une baisse de 26 % en 34 ans, même si la périurbanisation compense cette diminution. Aujourd'hui la chaussure n'offre plus que quelques centaines d'emplois dans la ville : par exemple l'entreprise JB Martin reste à Fougères, même si elle a complètement délocalisé sa production en Asie. La ville est de plus en plus en relation avec Rennes depuis l'inauguration de l'autoroute des Estuaires en 2000 qui permet de rejoindre Rennes en 30 minutes, et connaît un développement satisfaisant basé sur l'essor d'activités économiques plus diversifiées. Plus de 30 hectares de zones d'activités, entre l'autoroute et la ville centre, viennent donner de l'attractivité économique au territoire.

L'aire urbaine de Fougères compte 20 communes regroupant 42 818 habitants (2009) dont 46 % de cette population vient de la ville centre. Ce qui fait de l'aire urbaine fougeraise la 164e des 241 grandes aires urbaines de France.

Économie

Fougères était le siège de la chambre de commerce et d'industrie du pays de Fougères jusqu'en 2011, remplacée depuis par une délégation de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Malo-Fougères après la fusion de celles-ci[25].

En 2008, les principaux employeurs fougerais étaient le Centre hospitalier de Fougères, le groupe Sagem-Safran , Carl Zeiss Vision, la Ville de Fougères, les Transports Gelin, Carrefour (Sofodis), l'Association Jean-Baptiste Le Taillandier (AREP, lycées Notre-Dame-des-Marais, Edmond Michelet, Saint-Joseph, et Beau-Lieu), la cité scolaire Jean-Guéhenno, le Groupe Royer, Groom ainsi qu'Otima[26]

Santé

Le centre hospitalier du Pays de Fougères vient d'achever sa rénovation en 2013 : il propose l'accès à 13 services de soins, un service d'urgence, une maternité, 16 spécialités et 440 lits.

Les personnes âgées disposent de deux structures adaptées : le foyer-logement Rebuffé, ouvert en 1987 dans les anciens locaux de l'entreprise Morel et Gaté à Bonabry, et le foyer-logement des Cotterêts.

Enseignement

L'enseignement supérieur est présent à Fougères, notamment dans le domaine de la santé :

  • Institut de formation en soins infirmiers (centre hospitalier)
  • École d'audioprothèse Bertin (pôle formation CCI Fougères)
  • École supérieure d'optique Fizeau (pôle formation CCI Fougères)
  • École de haute horlogerie Charles-Édouard-Guillaume (pôle formation CCI Fougères)
  • Institut de formation de la CCI Fougères

Urbanisme et cadre de vie

La ville compte 38 arbres remarquables. Plusieurs d'entre eux (séquoia, tulipiers, châtaignier, araucaria) sont visibles dans un parc privé boulevard Saint-Germain.

Quartiers

À Fougères, cinq conseils de quartiers ont été mis en place :

  • Centre-ville - Urbanistes
  • Forairie - Cotterêts,
  • Paron-Orières - Écartelée - Bonabry,
  • Montaubert - Rillé - Saint-Sulpice,
  • Madeleine - Sermandière - Chattière

Parcs et espaces verts

  • Le jardin public : situé en ville haute, il offre un panorama remarquable sur la ville, surplombant le château et le quartier médiéval autour de l'église Saint-Sulpice.
  • Le Val Nançon : jardin aménagé qui offre de nombreuses ambiances à découvrir au fur et à mesure. Exposition d'œuvres contemporaines notamment L'Œuvre à la Vie de Louis-Marie Catta présente depuis 2000.
  • Le parc des Orières : étendu sur plus de 4 hectares, le ruisseau de Groslay rejoint un petit étang et une aire de jeux. on y trouve également un parcours sportif.
  • Le parc René-Gallais : devant le centre culturel Juliette-Drouet.
Le Val Nançon
  • La carrière du Rocher Coupé, surnommé aussi la carrière de Californie, est un lieu de promenade exceptionnel à proximité du château. Un lac remplace aujourd'hui l'ancienne exploitation de schiste cornéen fonctionnant jusqu'en 1999 et acquise depuis par la ville. Avec ses 60 mètres de profondeur, le lac est de plus un lieu d'entrainement à la plongée subaquatique.
  • Des chemins piétonniers balisés au sol, permettent de découvrir la haute et la basse ville ainsi que ses nombreux monuments. La promenade le long de l'ancienne voie ferrée, depuis le pont de l’Abattoir mène à la forêt de Fougères.
Vue du jardin public et de l'église Saint-Léonard
Jardin Public
Fichier:Oeuvre à la vie. 3.jpg
Œuvre à la vie.

Fleurissement

Fougères participe au concours des villes et villages fleuris et obtient le label quatre fleurs (220 villes récompensées en France et cinq en Ille-et-Vilaine) pour la qualité de son aménagement et la gestion des espaces paysagers. Les panneaux l'indiquant sont situés à toutes les entrées de la ville.

Rond-point fougerais.

Transports

Transports en commun

Ligne Dessertes principales
1
Guénaudière - Carnot - Guénaudière
2
Lécousse Bellevue - Carnot - Javené Fressynet
3
Piscine - Carnot - Verrerie
4
Javené Croix Guérin - Carnot - Cotterêts
5
Javené Bioagropolis - Carnot - Lécousse Pilais

Fougères est également desservie par le réseau interurbain Illenoo.

Bus Surf

Routier

Fougères est desservie par l’autoroute des Estuaires (A84) reliant Caen à Rennes.

Ferroviaire

Depuis l’arrêt du trafic régulier de voyageurs entre Fougères et Vitré en 1972, seuls le fret et quelques trains de pèlerins ont continué à circuler jusqu’en 1991, date de fermeture de la gare de Fougères. Par la suite, le bâtiment a servi comme point de vente SNCF, jusqu'à sa démolition en 2001 pour laisser place à un complexe commercial en centre ville.

Depuis un certain temps, l'idée du retour du train à Fougères commence à naître dans certains esprits, ce qu’éludent la plupart des élus locaux[27].

Sports et loisirs

Dans l'ancienne usine Réhault, réhabilitée et rebaptisée les Ateliers, près de la cristallerie, logent de nombreuses associations ainsi que la Maison des associations. Plus de 100 associations sont répertoriées, dans le domaine du sport et des loisirs notammentErreur de référence : Paramètre invalide dans la balise <ref>.

Equipements sportifs

La ville compte de nombreux équipements sportifs municipaux pour permettre aux habitants de pratiquer leur sport dans les meilleures conditions possibles:

  • Complexe sportif de Paron : terrains de football et gymnase
  • Complexe sportif Jean-Manfredi (Paron Sud) : terrains de football, de rugby, piste d'athlétisme, vélodrome, practice de golf, anneaux de rollers, courts de tennis
  • Stade municipal Berthelot : terrain de football
  • Salle de sports Justy-Speker
  • Stade de la Madeleine : terrain de football et piste d'athlétisme
  • Gymnase omnisports des Cotterêts
  • Gymnase omnisports de la Chattière

D'autres équipements complètent l'offre :

  • Centre aquatique Aquatis, de Fougères communauté, inauguré en mai 2010 : bassin sportif et fosse de plongée (intérieur) et ludiques (intérieur et extérieur), aquaboggan, jacuzzi, hammam, sauna, jeux d'eaux[28].
  • Base de plein air de Chenedet (Fougères communauté) à l'orée de la forêt de Fougères, sur la route de Louvigné-du-Désert
  • CRAPA (Circuit rustique d'activités physiques) à Chenedet, près de l'étang

Des centres sportifs privés existent également :

  • Centre hippique Montaubert
  • Dojo du Pays de Fougères
  • Tennis Club fougerais
  • Salle de l'Espérance
  • Stand de tir

Quelques clubs sportifs

  • AGL-Drapeau Football (depuis septembre 2011) est un nouveau club né de la fusion de deux associations historiques sur la ville [29].
    • AGL Football (jusqu'à mai 2011) qui a été organisatrice du Mondialito (mini coupe du monde rassemblant 32 clubs bretons et des départements limitrophes. Ces 32 clubs ont représenté le temps d'un week-end les 32 nations qualifiées pour le mondial en Allemagne. Ils ont d'ailleurs, pour l'occasion, revêtu la tenue complète du pays, offerte par l'AGL Football
    • Le Drapeau Football (jusqu'à mai 2011)
  • AGL Handball
  • Pays de Fougères Basket
  • Espérance Fougères Tennis & Tennis Club fougerais (TCF)
  • Fougères Volley Ball
  • Club de natation fougerais et waterpolo depuis les années 1970
  • Fougères Rugby-Club- AGL
  • BCPF Badminton Club du Pays de Fougères
  • Vigilante de Fougères Athlétisme
  • ASPTT Fougères Athlétisme

Tournoi international de basket féminin

Chaque année la ville de Fougères invite quatre nations à participer à un tournoi de Basket. Ce tournoi concerne les U17 (âgées de 17 ans) ou les U16 (âgées de 16 ans) féminines. Pendant trois soirs (jeudi, vendredi, samedi), chaque nation s'affronte. En plus des matchs, a lieu un concours de 3 points où les basketteuses de chaque nation doivent marquer le plus de panier à 3 points.

À l'issue des trois matchs, la joueuse qui a marqué le plus de points est titrée « meilleur marqueuse du tournoi ».

Le premier tournoi fut en 1993, remporté par la Russie. La France a gagné le plus de victoires (7) devant la Russie (6) et l'Australie (3).

Culture

L'association de formation et d'animation populaire

L'association de formation et d'animation populaire — ou AFAP — est une association créée en 1976 dont l'objectif est « de rassembler les personnes désireuses de faire connaître et de développer les cultures traditionnelles en pays de Fougères (musique, danse et chant) ». Comptant près de 200 adhérents, elle organise tous les ans le prix Froger-Ferron[30], dont les 25 ans en 2011 sont marqués par la présence de Greame Allwright.

Bagad Bro Felger

Le bagad Bro Felger lors de la grande parade du Festival interceltique de Lorient 2012, arrivée dans le stade du Moustoir.

Le bagad Bro Felger est un ensemble de musique traditionnelle bretonne issu du pays de Fougères, créé à l'automne 2002 à Fougères. Membre de la fédération Bodadeg ar Sonerion, il concourt actuellement en 2de catégorie du championnat national des bagadoù et est présent dans de nombreux festivals en France.

Bagad Raoul II

Toujours actif à ce jour[31], il est le premier bagad de la ville et un des premiers de Bretagne, créé en 1954, il a rapidement pris le nom de Raoul II en l'honneur du fondateur de la ville de Fougères[32].

Langue bretonne

Une école Diwan a été ouverte à la rentrée 2013, où 14 enfants sont inscrits[33], soit 0,7 % des enfants de la commune scolarisés dans le primaire[34].

Festival Voix des Pays

Tous les ans , depuis plus de vingt ans, en juillet se tient dans l'enceinte du château le festival des Voix de Pays, organisé par le centre culturel Juliette-Drouet de Fougères Communauté.

Médias

Les presses de l'agglomération fougeraise sont :

Il existe des magazines d'informations locales édités sur l'agglomération, tels que La Lettre de Fougères communauté.

Il a existé à Fougères plusieurs radios libres qui ont été :

  • Radio des Marches de Bretagne (RMB) : 20 décembre 1983 - 1986. Ses locaux étaient situés 41, rue Nationale. Son slogan est « la radio fruitée ». À la fin des années 1980, l'équipe de RMB se retrouve scindée en deux. Un groupe décide de fusionner avec RCV (Radio Cité Vitré) pour donner naissance à FPB (Fréquence des Portes de Bretagne). L'autre équipe, quant à elle, crée Galaxie[35].
  • Fréquence des Portes de Bretagne (FPB) : 1986 - 1997[36]
  • Radio Mélusine : 1984 - 1992 [37] : ses locaux étaient situés au 1, rue Nationale, à l'étage de l'actuel théâtre Victor-Hugo, désaffecté à cette époque.
  • Radio Galaxie : 1986 - 1992[35] : son slogan est « l'onde magique », chanté par les frères Costa qui réalisèrent l'habillage de la station.
  • Radio Mélusine Galaxie : 1992 - 1997[35]
  • Radio des Trois Provinces - Crystal FM - Sensation[38]


Personnalités liées à Fougères

Personnalités fougeraises

Personnalités ayant séjourné à Fougères

  • François-René de Chateaubriand : il vient souvent à Fougères où habite une de ses sœurs. Il n'en garde pas un très bon souvenir :
    « Chez mes sœurs, la province se retrouvait au milieu des champs. On allait dansant de voisins en voisins, jouant la comédie dont j’étais parfois un mauvais acteur. L’hiver, il fallait subir à Fougères la société d’une petite ville, les bals, les assemblées, les dîners. »
  • Balzac : après avoir découvert Fougères en 1828, il écrira le roman Les Chouans. (Lire le roman sur Wikisource). Un hôtel rue Nationale porte son nom.
  • Victor Hugo a séjourné à Fougères avec sa maîtresse Juliette Drouet en juin 1836.

Galerie de photographies de la ville

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[41].
  1. INSEE : évolution de la population de l'aire urbaine de Fougères.
  2. « Résultats concernant « Fougères » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
  3. a et b Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », dans Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 397
  4. Dubreuil, Fêtes…, p. 398-399
  5. Dubreuil, Fêtes…, p. 401
  6. Dubreuil, Fêtes…, p. 402
  7. a et b Dubreuil, Fêtes…, p. 406
  8. « Liste des notices pour la commune de Fougères », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  9. http://www.chateau-fougeres.com ; cela dit, cette affirmation est à considérer avec beaucoup de prudence puisque beaucoup de châteaux européens sont largement plus importants que celui de Fougères : Carcassonne 6,5 ha ; Caen 5 ha ; château de Spiš (Slovaquie) : 4 ha ; Angers : 2,5 ha, mais ceux-ci étaient tous des résidences comtales ou ducales, à la différence de Fougères qui était une simple garnison défendant les portes du duché de Bretagne.
  10. Notice no PA00090557, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  11. Notice no PA00090555, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  12. Collectif, Le Patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, Éditions Flohic, Paris, mars 2000, 2 tomes, vol. I, 893p., p. 582, (ISBN 2-84234-072-8).
  13. Notice no PA00090571, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  14. Notice no PA00090560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  15. Notice no PA00090559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  16. Notice no PA00090562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  17. Notice no PA00090569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. Notice no PA00090558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. Notice no PA00090561, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. Notice no PA00090572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  21. « Louis Feuvrier, nouveau maire de Fougères », Fougères ensemble, no 97,‎ , p. 2 (www.fougeres.fr/upload/fougeresensemble97.pdf)
  22. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  25. Ouest-France, « A 140 ans, la CCI va fusionner avec Saint-Malo », (consulté le )
  26. CCI St Malo Fougères, « Chiffres Clef Fougères »
  27. www.fougeres.maville.com Article « Le retour du train, une idée saugrenue ? » du 12 janvier 2009
  28. Ouest-France, « Ouverture du Centre Aquatis de Fougères le 17 mai », (consulté le )
  29. Ouest-France, « Football : « AGL-Drapeau, c'est uni pour vaincre » », (consulté le )
  30. Site de l'AFAP Page de présentation
  31. Bagad Raoul II : une vingtaine de représentations Article de Ouest-France du 13 février 2012, consulté le 29 août 2012.
  32. L'histoire du Bagad Site du Bagad Raoul II, consulté le 29 août 2012.
  33. Office public de la langue bretonne, « Fiche sur la rentrée de l'enseignement bilingue en 2013 »,
  34. Dossier sur la rentrée scolaire 2013 - Office public de la langue bretonne
  35. a b et c http://www.schoop.fr/histos/marches-bretagne.php
  36. http://www.schoop.fr/histos/cite-vitre.php
  37. http://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=286
  38. http://www.schoop.fr/ficheradio.php?id_radio=2461
  39. Le site de l'office culturel
  40. Le site du lycée Jean-Guéhenno
  41. « Fougères sur le site de l'Institut géographique national » (archive Wikiwix)

Annexe

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Articles connexes

Liens externes

Sources et bibliographie

  • Amand Dagnet, Le Patois fougerais (dialecte haut-breton), essai de grammaire. Laval : impr. de Vve Camille Bonnieux, 1890. Comprenant : remarques sur la prononciation des sons et articulations, règles sur les équivalences ou mutations des sons et articulations du français au fougerais, notes philologiques, étymologiques…, les 10 parties du discours et 16 modèles de conjugaison. Suivi d'un vocabulaire français-fougerais et fougerais-français, d'une anecdote et d'une chanson en fougerais. Cet ouvrage a obtenu au concours littéraire et archéologique de Rennes de 1889 le Grand Prix d'Honneur offert par M. le Président de la République Sadi Carnot ;
  • Amand Dagnet, Croyances populaires du pays fougerais. Au pays fougerais : il était une fois, 1re édition dans la Chronique de Fougères, 1899. Réédité en 1923, Rebuffé, Fougères. Réédité en 1988, Rue des scribes, Rennes, (ISBN 2-906064-07-6) ;
  • Amand Dagnet, La Fille de la Brunelas, Idylle fougeraise, pièce patriotique et paysannes en 1 acte publiée dans l'Hermine, Louis Tiercelin, Fougères, 1901, Puis publiée en 3 actes et 4 tableaux, en 1918. Ses représentations en 1927 sous les auspices de la Fédération Régionaliste de Bretagne et, à partir de 1936 par le cercle fougerais « Art et Folklore » de Gaït Corvaisier, firent entrer le patois dans les théâtres des villes.
  • D. Badault, J.-C. Chevrinais, Mémoire en images : Fougères, A. Sutton, Rennes, 2 vol., 1994.
  • Jérôme Cucarull, L'Enquête orale, source de l'histoire industrielle et technique. L'exemple des ouvriers de la chaussure de Fougères, in Geslin (C.) (dir.). La Vie industrielle en Bretagne, une mémoire à conserver, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2001, p. 131-146.
  • Bernard Heudré, Fougères : le pays et les hommes, Coutances, 1980, 216 p.
  • Florent Le Bot, « Les ressorts du développement du district fougerais de la chaussure, XIX-XXe siècle », LESCURE (Michel) (éd.) La mobilisation du territoire. Les districts industriels en Europe occidentale du XVIIe au XXe siècles, Paris, CHEFF, 2006, p. 139-166.
  • Florent Le Bot, Laurence Héry, « La chaussure en France au XXe siècle : la fin d’une industrie ? Comparaison du SPL fougerais et de l’entreprise Noël à Vitré, face aux crises des années 1930 et des années 1970-1980 », Pierre Lamard, Nicolas Stoskopf, Actes du colloque « Une décennie de désindustrialisation (1974-1984) ? », éd. A. et J. Picard, 2009, p. 217-234.
  • C. Le Bouteiller, Notes dur l'histoire de la ville et du pays de Fougères, Rennes, 4 vol., 1912.
  • Jean-Marie Pitois, L'Industrie de Fougères au XIXe siècle, Mœurs et coutumes - Souvenirs d'un vieux fougerais, édité et commenté par Daniel Bouffort, Jérôme Cucarull et Daniel Heudré, Imprimerie Labbé, Lécousse, 1998.
  • Gaston Stéphan, Le Lock-out de Fougères - novembre 1906-février 1907, thèse de doctorat, Imprimerie bretonne, Rennes, 1908.
  • Jean Hérisset, Marc Lemancel, Le Pays de Fougères, éditions Ouest France, 2010.
  • Dominique Badault, Jean-Claude Chevrinais, Fougères, Mémoire en images de poche, éditions Alan Sutton, Saint-Cyr-sur-Loire, 2006.
  • Fougères et sa forêt, Itinéraires découvertes, Ouest France n°1189 du 30 juillet 1996.

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