Fort de Cormeilles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 9 septembre 2014 à 05:35 et modifiée en dernier par Stéphane33 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Erreur : le thème « militaire » du modèle {{ébauche}} n’est pas défini.

Fort de Cormeilles
Image illustrative de l’article Fort de Cormeilles
Description
Type d'ouvrage Fort
Dates de construction De 1874 à 1877
Ceinture fortifiée
Utilisation défense de Paris
Utilisation actuelle logements de gendarmes, ateliers d'artistes, garage de véhicules de collection de la Seconde Guerre mondiale.
Propriété actuelle Conseil Général du Val-d'Oise
Garnison
Armement de rempart
Armement de flanquement
Organe cuirassé
Modernisation béton spécial
Programme 1900
Dates de restructuration
Tourelles
Casemate de Bourges
Observatoire
Garnison
Programme complémentaire 1908
Coordonnées 48° 59′ 01″ nord, 2° 11′ 45″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort de Cormeilles

Le Fort de Cormeilles-en-Parisis est un des plus grands forts militaires d'Île-de-France.

« [...] tandis qu'en face, au bout d'une chaîne de collines, des terres remuées indiquaient le nouveau fort de Cormeilles »
(Maupassant, Une partie de campagne, 1880)

Histoire

Le Fort de Cormeilles fut construit entre 1874 et 1877 dans le cadre du plan de fortification établit par le général Séré de Rivières ; il fait partie intégrante de la place forte de Paris. Cet ouvrage, même s’il n'était pas le plus important du dispositif d’ensemble de la défense de la capitale, tirait néanmoins de sa situation dominante proche du confluent de la Seine, une valeur stratégique importante. Le Fort de Cormeilles disposait de 64 canons et sa garde nécessitait 1 095 hommes de troupes, 36 officiers et 14 chevaux, avec 3 mois d’approvisionnements.

Des canons antiaériens de 75 mm y furent positionnés en 1914 pour tenter d'abattre les Zeppelins venus bombarder Paris. Au début des années 1930, l'État-major du 407e RADCA y est installé ; quatre canons de 75 mm sont mis en place dans des encuvements sur le « Cavalier ».

Une compagnie de tirailleurs marocains en a la garde à partir de 1944 et il fut utilisé comme prison jusqu'en 1956. Peu après, des fonctionnaires du ministère de la Justice y sont logés dont une grande majorité de familles de gardiens de prisons qui travaillent en des sites éloignés comme la prison de Fresnes. Ces familles sont logées dans les « traverses-abris » de l'Escarpe et du « Cavalier » de 1957 jusqu'à vers 1962. Une école maternelle est alors construite dans un bâtiment préfabriqué en face du pavillon des officiers.

Les dernières familles - principalement des Harkis et la famille du gardien - quittent le fort au début des années 1970. L'armée en reprend la gestion complète après et le 23e RIMa de Maisons-Laffitte y installe en 1967 un centre d'initiation commando qui fonctionnera jusqu'en 1997.

Il est aujourd'hui la propriété du Conseil Régional et l'Agence des Espaces Verts de la Région Île-de-France est le gestionnaire des bois alentour. La gestion des bâtiments a été confiée à l’Association des « Amis du Fort de Cormeilles ». Cette association s'est donné pour objectif de sauvegarder et restaurer le site, tout en le faisant vivre en y permettant l'installation d'ateliers d'artistes et des tournages cinématographiques. Des visites sont organisées le premier dimanche de chaque mois et à l'occasion de certains évènements comme les journées européennes du patrimoine.

Le cinéma

Du fait de sa taille, de la variété de ses bâtiments, de son réseau de galeries et de sa proximité de la capitale, le fort de Cormeilles est régulièrement utilisé comme décor de films et de téléfilms (environ quatre tournages par an).
Par exemple :

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Visite du site le 24 septembre avec un guide assermenté.