Fort Portneuf

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Fort Portneuf
Présentation
Type
Fort militaire
Destination initiale
Comptoir de fourrures
Architecte
Construction
avril 1750
Restauration
Démolition
1800?
Commanditaire
Propriétaire
?
Patrimonialité
?
Localisation
Pays
Ville
Coordonnées
Localisation sur la carte du Canada
voir sur la carte du Canada
Localisation sur la carte de l’Ontario
voir sur la carte de l’Ontario
Carte des forts français établis autour de la Rivière Humber, Fort Portneuf est indiqué par une flèche.

Le Fort Portneuf était un fort français construit en avril 1750 entre l'embouchure de la rivière Humber et le Grenadier Pond, dans le quartier de Swansea, près du centre-ville de Toronto, au Canada. Ce fort était connu comme le Magasin Royal, ou Fort Toronto, reprenant ainsi le titre de son prédécesseur. Le Fort Portneuf succéda au Fort Douville, situé 3 km en amont dans l'actuel quartier de Baby Point, et fut remplacé de-facto par le Fort Rouillé, situé 4 km à l'est. Seul le Fort Rouillé a laissé une trace aujourd'hui[1].

Historique[modifier | modifier le code]

En Avril 1750, Antoine Louis Rouillé donna la permission de construire un petit poste de traite fortifié, sur la rive est de l'embouchure de la rivière Humber sur le lac Ontario, la rivière étant alors appelée la rivière Toronto[2]. Le but de ce fort était de détourner le commerce du fort britannique Chouaguen. Le fort est couramment nommé Portneuf car l'officier qui a été chargé de sa construction était Pierre Robineau de Portneuf. Ce fort est aussi connu sous le nom de Fort Toronto, et rencontra un succès commercial immédiat auprès des Premières Nations.

Son succès était tel, qu'en août 1750 furent mis en place des plans de construction pour un fort plus grand dans la région. De l'automne 1750 jusqu'en avril 1751 ce nouveau fort a été construit, connu sous le nom de Fort Rouillé[3]. Ce dernier était en opération jusqu'en 1759[3].

Le Fort Portneuf fut abandonné durant la décennie 1750, avant d'être rénové par Jean-Bonaventure Rousseau en 1770, dans le but d'en faire un poste de traite de fourrures. En 1774, il délégua l'opération du poste à son fils, Jean-Baptiste Rousseau, qui y résidait avec sa famille. En 1795, Rousseau accepta une concession de terres à Head of the Lake, près d'Ancaster, et y déménagea pour continuer sa profession de marchand de fourrures avec les peuples des Premières Nations[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ron Brown, From Queenston to Kingston: The Hidden Heritage of Lake Ontario's Shoreline, Dundurn Press, , 93-94 p. (ISBN 9781770705326, lire en ligne) :

    « Le Magasin Royale, a log fort that had been situated at Baby Point, farther up the Humber River, was built in 1720 under the orders of the then French governor of Canada, the Marquis Philippe Rigaud de Vaudreuil. Little more than a log cabin, it is considered by archeologists to the first non-aboriginal building in the Toronto area. The strategic significance of the route, the expansion of the French fur trade, and the increasing competition from the English on the south shore of the lake led the French to build a larger trading post, known as Fort Toronto, near its mouth, as a replacement for Le Magasin Royale. Constructed by Chevalier de Portneuf between 1830 and 1740, Fort Toronto was in turn replaced by an even larger fort, Fort Rouille, located on what are today's CNE grounds, a site marked by an historic monument and plaque. After 1750, when the French had destroyed all their Lake Ontario fortification, the ruins of the earlier Fort Toronto were resurrected by fur trader Jean Bonaventure Rousseau, and run by his son Jean Baptiste Rousseau, or "St. John," as Lieutenant Governor Simcoe called him. »

  2. Jean-Pierre Asselin, « Robineau de Portneuf, Pierre »
  3. a et b Urban Change in Toronto: A Timeline