Forêt de la Traconne

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Forêt de la Traconne
Image illustrative de l’article Forêt de la Traconne
Le carrefour de l'Etoile, au centre de la forêt de la Traconne.
Localisation
Coordonnées 48° 39′ 28″ nord, 3° 38′ 35″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Champagne-Ardenne
Département Marne
Géographie
Superficie forêt domaniale : 2 449 ha
Altitude
 · Maximale
 · Minimale

213 m
146 m
Compléments
Statut Forêt domaniale, forêt communale et bois privés
Administration forêts publiques : ONF
Géolocalisation sur la carte : Marne
(Voir situation sur carte : Marne)
Forêt de la Traconne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
(Voir situation sur carte : Grand Est)
Forêt de la Traconne
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Forêt de la Traconne

La forêt de la Traconne est une forêt située dans le département de la Marne en France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les religieuses de Notre-Dame de Sézanne jouissaient, depuis très longtemps, des droits de chauffage, de pâturage et d'usage (droit de couper du bois pour son usage) dans les bois de la Traconne. Louis XIV, leur confirma les droits antiques d'usage, de pâturage et de pannage qu'elles exerçaient, en vertu de privilèges octroyés par les comtes de Champagne ou par ses prédécesseurs, dans la forêt de la Traconne. Les bois qu'elles en tiraient, soit pour leurs constructions, soit pour leur chauffage, avaient, l'avantage d'entrer dans la ville de Sézanne en franchise[1].

En 1914, l'armée allemande progressa jusqu'à la forêt de la Traconne sur le territoire de la commune de Châtillon-sur-Morin, une croix près de la nationale 4 marque le décès d'un soldat français.

Une dizaine de soldats, essentiellement du 84e régiment d'infanterie sont répertoriés mort à Châtillon-sur-Morin du 5 au sur le site Mémoire des Hommes [1]

Géographie[modifier | modifier le code]

La forêt domaniale de la Traconne, couvrant 2.446 hectares situés au cœur d'un massif d'une superficie totale de 6.500 hectares, est située sur les communes suivantes, partant de la plus à l'ouest, puis dans le sens des aiguilles d'une montre :

Chemins, routes et voies ferrées[modifier | modifier le code]

La ligne de chemin de fer Gretz-Armainvilliers à Sézanne traverse la forêt de Châtillon-sur-Morin à Saudoy. Un point d'arrêt était située au Meix-Saint-Epoing.

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Flore et faune[modifier | modifier le code]

Le cerf élaphe, le sanglier, le chevreuil, le renard, le blaireau, la martre, le putois, le chat sylvestre, le lièvre, le lapin de garenne, le hérisson, l'écureuil d'Europe, l'autour des palombes, la buse variable, l'épervier d'Europe, la chouette hulotte, la chouette effraie, le hibou moyen duc, l'engoulevent d'Europe, le loriot, le pic vert, le pic épeiche, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, le merle noir, le geai des chênes, les quatre espèces de grives, la bécasse, la pie, la corneille noire, la sitelle torchepot, le grosbec, plusieurs espèces de mésanges, le pinson des arbres et une multitude de passereaux sont présents dans cette forêt.

La strate arborescente comprend le chêne sessile et le chêne pédonculé, le charme, le hêtre, le tilleul à petites feuilles, le frêne, le tremble, le bouleau, l'érable et le merisier.

Le taillis est composé par le chèvrefeuille des bois, la ronce commune, le noisetier, le troène, le rosier des champs, l'aubépine monogyne, l'aubépine épineuse.

Le tapis herbacé est constitué par la canche flexueuse, la laîche pâle, le lamier jaune, la laîche des bois, la luzule des bois, le millet diffus, la primevère élevée, le sceau de Salomon multiflore, le polystic spinuleux et aussi l'épipactis pourpre.

Arbres remarquables[modifier | modifier le code]

  • Un Fau à proximité du carrefour de l'Étoile. Plusieurs chênes sessiles d'un volume de 10 à 12 m3 çà et là.

Classement[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Site de l'Inventaire national du patrimoine naturel [2]

Site des Zones Naturelles d'Intérêt Écologiques Faunistiques et Floristiques (ZNIEFF) [3]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Édouard André, Histoire de l'abbaye du Bricot en Brie : (XIIe siècle-1792), Paris, Picard et fils, (lire en ligne).