Fontaine-le-Puits

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fontaine-le-Puits
Fontaine-le-Puits
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Albertville
Maire délégué Alain Cullet
Code postal 73600
Code commune 73115
Démographie
Gentilé Fontanais
Population 136 hab. (2013)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 29″ nord, 6° 30′ 28″ est
Altitude Min. 536 m
Max. 1 672 m
Superficie 4,47 km2
Élections
Départementales Moûtiers
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Salins-Fontaine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Fontaine-le-Puits
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Fontaine-le-Puits
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Voir sur la carte topographique de Savoie
Fontaine-le-Puits
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Voir sur la carte administrative de Savoie
Fontaine-le-Puits

Fontaine-le-Puits est une ancienne commune française, située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le 1er janvier 2016, la commune fusionne avec Salins-les-Thermes pour former la commune nouvelle de Salins-Fontaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Fontaine-le-Puits est une commune de 447 hectares de superficie située dans le sud-est de la France, dans le département de la Savoie à proximité de l'Italie.

C'est une commune de montagne qui surplombe la vallée des Belleville, traversée par le Doron de Belleville, à son extrémité nord, non loin de Moûtiers.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Fontaine-le-Puits compte cinq communes limitrophes que sont : Le Bois au nord, Salins-les-Thermes à l'est, Villarlurin au sud-est, Saint-Martin-de-Belleville au sud, et Saint-Jean-de-Belleville à l’ouest. La limite avec Saint-Martin-de-Belleville ne s'étend toutefois que sur une centaine de mètres, au niveau du Doron de Belleville.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En matière de transport routier, la commune de Fontaine-le-Puits ne compte qu'un seul axe majeur, la route départementale 117, qui partant de Moûtiers permet par ailleurs de rallier les stations de sports d'hiver des Menuires et de Val Thorens. Un autre axe parcourt la commune en se détachant de la RD 117 et reliant le hameau du Puits tout en desservant le chef-lieu.

La RD 117 est en outre empruntée par les autocars du réseau régional « Cars Région Savoie », la commune étant desservie par la ligne T3 de Moûtiers à Val Thorens.

En matière de transport ferroviaire, la commune ne compte aucune ligne de chemin de fer, la ligne la plus proche étant la ligne de la Tarentaise passant quelques kilomètres plus au nord. Aussi, la gare ferroviaire la plus proche est la gare de Moûtiers - Salins - Brides-les-Bains, située à Moûtiers à une dizaine de kilomètres. Elle permet une desserte en TER Rhône-Alpes de Bourg-Saint-Maurice à l'est, et d'Albertville, Chambéry (puis éventuellement Lyon à l'ouest) toute l'année, auxquels s'ajoutent durant les week-ends d'hiver des liaisons par TGV vers Paris, Lille, Rennes, Nantes, Le Havre ou Strasbourg, ainsi que par Eurostar vers Londres et par Thalys vers Bruxelles et Amsterdam.

En matière de transport aérien, l’aéroport le plus proche est l'aéroport de Chambéry - Savoie, principalement desservi durant l'hiver notamment par des liaisons avec Paris, la Grande-Bretagne et l'Europe de nord. Les plus importants aéroports internationaux sont l'aéroport international de Genève et l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au XVIIe siècle, les villages étaient connus sous le nom de « Fontaine-le-Puy »[1]. Ce nom provient de :

  • Fontaine, du latin fontana (source)
  • Puits, du latin podium (élévation, monticule).

Le nom de la commune se dit, en arpitan savoyard, Fontâne (graphie de Conflans) ou Fontana / Fontanna (ORB)[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La découverte de trois tombes en 1909 permettent d'indiquer une occupation humaine de la culture de Remedello durant le Chalcolithique, parmi les plus anciennes de Tarentaise[3].

La paroisse de Fontaine-le-Puits est créée le 4 août 1803 par division de la paroisse de Salins et la commune de Fontaine-le-Puits existe au XVIIIe siècle[1].

L'ancienne chapelle dédiée à Notre-Dame située au sommet du village est transportée à l'emplacement de l'église actuelle à la fin du XVIIe ou début du XVIIIe siècle et prend la titulature de Notre-Dame de la Pitié et Saint-Roch[3].

Alors qu'une part importante de la commune est boisée, les pentes vers le Doron de Belleville sont néanmoins utilisées pour la culture de la vigne jusqu’au XIXe siècle lorsque survient l'épidémie de phylloxera[1]. Bien qu'il en demeure une partie dans la première moitié du XXe siècle, la viticulture est définitivement délaissée à partir de 1945 et les pentes se reboisent depuis progressivement[3].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 En cours Alain Cullet    
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008 mars 2014 Marin Sollier    
mars 2014 décembre 2015 Alain Cullet    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 136 habitants, en diminution de −0,73 % par rapport à 2008 (Savoie : 3,73 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
235215253268273282241231215
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
193196185199182167159162161
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
15117013714213311811510589
1982 1990 1999 2005 2010 2013 - - -
92108121135140136---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Hudry 1982, p. 325
  2. Lexique des noms des communes savoyardes en arpitan : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 19
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
  3. a b et c Hudry 1982, p. 326
  4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .