Folschviller

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Folschviller
Folschviller
Ancien carreau de mine de Folschviller (puits 1), inscrit au titre des Monuments historiques.
Blason de Folschviller
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie
Maire
Mandat
Didier Zimny
2020-2026
Code postal 57730
Code commune 57224
Démographie
Gentilé Folschvillerois
Population
municipale
3 957 hab. (2021 en diminution de 3,23 % par rapport à 2015)
Densité 418 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ 13″ nord, 6° 41′ 09″ est
Altitude Min. 246 m
Max. 387 m
Superficie 9,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Avold (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Avold (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Avold
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Folschviller
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Folschviller
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Folschviller
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Folschviller

Folschviller [fɔlʃvilɛʁ] est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Folschvilleroises et les Folschvillerois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Folschviller est une petite ville du nord-est de la France, située en Moselle. La commune est située en moyenne à 279 mètres d'altitude. Le bâti s'étale sur une colline, dont le point le plus bas est le croisement des rues Principale et Des Jardins et le point culminant, la zone industrielle de Fürst (anciennement "carreau de la mine"). La ville se trouve à environ 50 kilomètres de Metz, la préfecture du département avec laquelle elle est reliée par l'autoroute A4.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Nied Allemande, le ruisseau de Folschviller et le ruisseau de Valmont[Carte 1].

La Nied allemande, d'une longueur totale de 57,9 km, prend sa source dans la commune de Guenviller et se jette dans la Nied à Condé-Northen, après avoir traversé 23 communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Folschviller.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Nied Allemande, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Environnement[modifier | modifier le code]

Le sous-sol et certaines zones aériennes de la commune (dans le bois de Furst notamment) conservent les séquelles de l'exploitation minière du charbon du XIXe et XXe siècles.

Folschviller est située à moins d'une vingtaine de kilomètres du parc naturel régional de Lorraine.

Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Le hameau d’Aling aurait été détruit en 1633 pendant la guerre de Trente Ans, il n’en reste que deux maisons.

Les autres écarts de la commune sont Berfang Neuf et la ferme du Vieux Berfang.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Folschviller est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Avold (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 6 communes[14] et 34 169 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,4 %), prairies (19,9 %), forêts (18,2 %), zones urbanisées (18 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Folschviller[modifier | modifier le code]

Ancien noms[20]:

  • 1275 : Wolswilre
  • 1356 : Wolchviller et Wolchwilre
  • 1400 : Fogelswilre et Wolstwilre
  • 1485 : Volszwiller et Volsviller
  • 1486 : Volschwiler
  • 1494 : Follsschweiller
  • 1591 : Foleshuviller
  • XVIIe siècle : Woltzeiller
  • 1606 : Folschweiller
  • 1749 : Folweiler
  • 1751 : Folchweiler
  • 1793 : Folschweiler[21]
  • An X : Folschweiler
  • XIXe siècle : Folschwiller

Aling[modifier | modifier le code]

  • 1152 : Alinge[22]
  • 1275 : Aldinga[20]
  • 1480 : Aldingen[20]
  • 1681 : Halling[20]
  • Haling (carte de l'état-major)
  • Allingue[23]
  • Alling-lès-Folschviller[22]

Vieux Berfang[modifier | modifier le code]

  • 1485 : Berfincken[20]
  • 1680 : Berfangen[20]
  • XVIIIe siècle : Berfand[20]

Histoire[modifier | modifier le code]

Folschviller serait né d'un petit hameau du village disparu d'Aling rasé lors de la guerre de Trente Ans et dont les familles survivantes se seraient réfugiées à Fürst. Après la guerre, ces réfugiés auraient reçu des terres de la part des seigneurs de Fürst pour s'installer dans le hameau de Folschviller, qui grandit alors pour devenir un village. Selon la société savante Société d'histoire du Pays naborien, après cette guerre, cette région fut habitée par les anciens habitants, et par des colons d'origine alémanique pour 30 % (Suisses, Tyroliens, Souabes, gens du Palatinat, Wurtembergeois) et parlant une langue romane pour 20 % (Picards, Bourguignons, Auvergnats, Normands, Savoyards, Espagnols, Italiens)[24].

Jusqu'au XVIIIe siècle, la commune se retrouva géographiquement partagée entre trois souverainetés : une première partie dépendait des Trois-Évêchés, plus précisément de la principauté épiscopale de Metz, une deuxième partie qui appartenait à l'abbaye bénédictine de Saint-Avold au moins depuis 1275 était passé ainsi dans le domaine du duché de Lorraine et une troisième partie dépendait du comté de Créhange, et donc du Saint-Empire romain germanique. La partie relevant des Trois-Évêchés fut réunie au Royaume de France en 1648 à la suite du traité de Westphalie et de l'annexion des Trois-Évêchés par la France. La partie relevant du duché de Lorraine fut intégrée à la France en 1766, quand le duché fut réuni à la France à la mort du roi Stanislas. Enfin,la partie du Saint-Empire romain germanique fut occupée en 1793 par les Français, et rattachée officiellement par le traité de Lunéville en 1801[25]. Folschviller fut alors incorporé au canton de Saint-Avold[20].

Située dans une riche région agricole, puis minière et de passage, proche de l'Allemagne, Folschviller a connu les malheurs de la guerre et ses séquelles dont récemment durant la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale (avec une évacuation forcée, le 1er septembre 1939, à la suite de laquelle la plupart des habitants ont trouvé refuge à Usson-du-Poitou dans la Vienne[26]).

Le XXe siècle fait basculer le village rural dans le monde industriel, avec de 1900 à 1908 une série de sondages qui permettent de localiser de premières veines de charbon (au sud-ouest des sièges appartenant aux houillères de Petite-Rosselle et à la société de Saar und Mosel) dont les géologues comprennent rapidement qu'elles se prolongent en un bassin houiller intéressant pour l'exploitation[25]. En 1903, de premières installations se font aux pieds du Château de Fürst, à Valmont et à Téting. Fin 1906, on creuse un puits au lieu-dit Kalkofen et au Letschberg, et on découvre en 1907 des gisements plus importants (à 600 m de fond)[25].

En 1906-1907 une Société (I.K.A. Internationale Kohlenbergwerks Aktiengesellschaft) se crée, avec son siège à Saint-Avold. Elle vise à exploiter ce gisement (dès 1909 pour les concessions de Folschviller), via une filiale ad hoc (crée pour cela ; la mine « Metz », en achetant 25 hectares de terrain à l'est de la commune (ban de Folschviller) ; 100 à 250 Marks l'are[25]. À partir du 14 juillet 1908, on commence à ériger le carreau de mine et sa tour de 53 m, une centrale électrique, un hall des machines, des ateliers, douches, dortoirs, cantines, etc. les puits A et B (de 5 m de diamètre chacun) sont creusés du 15 octobre 1909 au 1er octobre 1910. Douze foreuses et un demi-millier d'ouvriers sont à la tâche pour les puits A et B ayant chacun 5 mètres de diamètre[25]. La jeune Société "Metz" ne maîtrise pas la technique de fonçage avec cimentation, et à 100 m, puis à 220 m est victime d'inondations à partir de la nappe. Les travaux cessent à l'automne 1910 alors que 12 millions de Marks ont été dépensés. On démantèle les installations[25].

Avant la Seconde Guerre mondiale, un nouveau puits est creusé (à la Cité Fürst). Les travaux sont interrompus par la guerre et terminés en 1948). Beaucoup de paysans deviennent mineurs et la population passe de 720 habitants en 1938 à plus de 3000 en 1958[25].

En 1968, la mine extrait presque un million de tonnes par an de charbon (956 000 t en 1968), mais le charbon devient de moins en moins accessible et de plus en plus coûteux à extraire. Les mines ferment peu à peu. Celle de Folschviller cesse son activité le 2 mars 1979[25]. La ville connaît depuis quelques handicaps démographiques.

La relève industrielle est prise par un artisan boulanger qui lance une fabrication industrielle de pains précuits congelés, qui trouve un marché porteur et devient leader européen dans ce « créneau », formant aujourd'hui le groupe Neuhauser[25] (qui appartient au groupe Soufflet).

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Au niveau de l’aménagement du territoire, la commune s'inscrit dans le schéma de cohérence territoriale Val de Rosselle.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Folschviller et le bassin de vie de Moselle-est sont gouvernés en grande partie par des partis et mouvements issus de la droite et du centre (LR, DVD, LREM, DVC). Le Front National obtient de forts pourcentages dans la commune lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 : Marine Le Pen arrive en tête avec 33.57% des voix.

Le maire de la commune, élu en mars 2020, est membre du Mouvement Radical.

Finances locales[modifier | modifier le code]

En 2015, les finances communales était constituées ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 3 342 000 , soit 790  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 3 481 000 , soit 823  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 2 845 000 , soit 672  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 2 034 000 , soit 481  par habitant ;
  • endettement : 4 123 000 , soit 1 211  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 19,12 % ;
  • taxe foncière sur le bâti : 9,46 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 44,71 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  mars 1965 Émile Bosch    
mars 1965 juin 1995 Marcel Martin    
juin 1995 mars 2008 Bernard Baron DVG  
mars 2008 mars 2014 Claude Staub DVD Gérant d'une entreprise
mars 2014 mars 2020 Gabriel Muller DVD Fonctionnaire retraité de la Police Nationale
Vice-président de la CA Saint-Avold Synergie
mars 2020 En cours Didier Zimny MRSL  

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

En 2021, la commune comptait 3 957 habitants[Note 4], en diminution de 3,23 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
567580616630655694591563505
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
466476437457434465418749522
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
6167117197262 4555 0784 8254 7124 957
1990 1999 2006 2008 2013 2018 2021 - -
4 5814 6354 3504 2674 1473 9453 957--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Après une forte progression de la population induite par l'activité minière, la tendance démographique est aujourd'hui à la baisse, mais la densité d'habitants reste relativement importante (435 hab./km²).

Économie[modifier | modifier le code]

Autrefois rurale, la commune s'est industrialisée avec la découverte puis l'exploitation de la houille du bassin houiller lorrain jusque dans les années 1970.

Elle fait encore partie de la zone d'emploi dite « Bassin-Houiller ». Sa zone d'activité de Fürst compte quelques entreprises toujours en activité.

Depuis avril 2015, Folschviller accueille un marché hebdomadaire qui se tient tous les dimanches.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Folschviller Blason
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à la fasce de gueules, aux 2e et 3e de gueules au vaisseau d'or, à trois voiles d'argent chargées chacune d'une croisette du champ, voguant sur une mer d'azur.
Détails

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Lieux et édifices civils[modifier | modifier le code]

Vue de la tour d'extraction.
  • Passage d’un chemin antique[31].

Château de Fürst[32], XVIIe siècle, remanié XVIIIe siècle : bâtiment rectangulaire formé de quatre corps, cheminées XVIIIe siècle. Il a été refondé sur les restes d'un château seigneurial dont les origines semblent avoir été perdues mais dont le nom existe dans les archives depuis 1134[26]. Il a été remodelé et reconstruit au XVIIIe siècle et aménagé en devant de corps de ferme[26] ; Il fut un temps le siège de Alexandre Dreux, acquis par la Compagnie des mines de Saint-Avold qui en a fait le siège de sa direction de Folschviller[26]. Il est ensuite devenu centre socio-culturel, reconverti en centre de formation et de loisirs du comité d’entreprise des H.B.L et enfin dernièrement acquis par les établissements Neuhauser[26].

  • Ancienne tour d’extraction du puits I, au lieu-dit Cité Fürst, devenu l'un des principaux points de repère dans le paysage. Il s'agit de l'unique tour d'extraction en forme de "marteau" de la région Grand Est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [33].
  • La fresque souvenir de Daniel Ollagnier[34]
Monument aux morts de Folschviller

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité (1833[35] ; dont le chœur fut détruit en 1830 et reconstruit (et béni en 1832) ; alors que la nef détruite fut reconstruite en 1833. Le clocher ayant quant à lui été détruit et reconstruit en 1863. La sacristie actuelle date de 1888. L'église contient un autel en bois doré installé en 1765, créé par Jean-Bernard Meiling[36] et provenant des bénédictines de Saint-Avold, une Vierge à l’Enfant[37], un retable en pierre polychrome XVe siècle, une chapelle funéraire édifiée pour les curés de la paroisse durant la seconde moitié du XIXe siècle.L'orgue est de Haerpfer-Erman et de Théo Haerpfer[38] ;
  • Église Saint-Jean-Bosco au Cité-Furst (1955), abritant une Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle et un orgue de Haerpfer-Erman[39] ;
  • Chapelle des Quatorze-Saints-Auxiliaires (terminée en 1787)[40] ;
  • Chapelle funéraire[41],[42] ;
  • Oratoire devant l'église ;
  • Monument aux morts[43],[44].

Equipements sportifs[modifier | modifier le code]

  • stade de la Mine
  • gymnase du centre Marcel Martin
  • complexe de tennis (1 terrain intérieur et 2 terrains extérieur)
  • parcours de santé et sentiers de randonnées balisés dans la forêt de Fürst

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • Écoles maternelles du Centre et Les P'tits Galibots
  • École élémentaire du Centre
  • Collège Alexandre Dreux qui accueille les élèves de Folschviller, Valmont, Teting-sur-Nied et Lelling

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alfred Nehauser (1944-2018), entrepreneur français et fils du fondateur de la maison Nehauser spécialisée dans l'agro-alimentaire, plus précisément dans la production de pains et de viennoiseries. Son siège social et son principal site de production (filière des produits congelés) sont implantés à Folschviller.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Folschviller » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « la Nied Allemande »
  2. « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Folschviller et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Saint-Avold (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Avold (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a b c d e f g et h Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. a et b J.-B. Baillière fils - L'Information historique - Vol. 37 à 38 (1975)
  23. Mémoires de l'Académie nationale de Metz, XXXIVe année (1852-1853)
  24. Les dossiers de la Société d'histoire du Pays naborien dossier no 36, consulté le 10 avril 2013.
  25. a b c d e f g h et i Les dossiers de la Société d'histoire du Pays naborien dossier no 36, consulté le 10 avril 2013
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  27. « Les comptes de la commune », sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Bulletin de la Société des sciences de Nancy, Répertoire archéologique de la Lorraine (Période Gallo-romaine), par Maurice Toussaint, Août 1950  : Voie antique Folscwiller, p.86
  32. « château de Furst », notice no IA00037017, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Puits I Cité Fürs », notice no PA00107065, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. La fresque souvenir
  35. « Eglise paroissiale de la Nativité », notice no IA00037007, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Notice no PM57000071, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture autel, tabernacle, 2 reliquaires (maître-autel)
  37. Notice no PM57000070, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture statue : Vierge à l'Enfant
  38. Inventaire de l'orgue de l'église paroissiale
  39. Inventaire de l'orgue de l'église Saint Jean Bosco
  40. « Chapelle des Saints-Auxiliaires », notice no IA00037008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. « Chapelle funéraire », notice no IA00037019, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. L'ancien cimetière
  43. Monument aux morts
  44. Le monument aux morts de la Grande Guerre
  45. Bienvenue à l'Orchestre d'Harmonie Ste Barbe de Folschwiller