Finale de la Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Finale de la
Ligue des champions
1992-1993
Image illustrative de l’article Finale de la Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993
Le stade olympique de Munich, hôte de la finale.
Contexte
Compétition Ligue des champions 1992-1993
Date
Stade Stade olympique
Lieu Munich, Allemagne
Affluence 64 400 spectateurs
Résultat
Olympique de Marseille 1 – 0 AC Milan
Mi-temps 1 – 0 0
Acteurs majeurs
Arbitrage Kurt Röthlisberger
Navigation

La finale de la Ligue des champions de l'UEFA 1992-1993 oppose l'Olympique de Marseille à l'AC Milan le au stade olympique de Munich, à Munich, en Allemagne. Vainqueur sur le score de 1-0, le club phocéen devient à cette occasion le premier (et à ce jour unique) club français à remporter la compétition, 37 ans après sa création, ainsi qu'un trophée continental de football.

On retrouve cette finale en tant que fil rouge du roman 26 mai 1993, chronique enflammée de Giovanni Privitera, publié aux Editions Melmac et paru le 19 mai 2022[1].

Le buteur de la rencontre Basile Boli a, tout au long du match, des douleurs au genou qu'il soigne depuis plusieurs semaines. À la 40e minute, il demande à être remplacé mais l’entraîneur Raymond Goethals et le président Bernard Tapie n'acceptent pas sa demande. Quatre minutes plus tard, il inscrit le but victorieux[2].

Jean-Pierre Papin, finaliste malheureux en 1991 avec l'OM, perd sa deuxième finale de C1 en trois ans, contre son ancien club, avec cette fois-ci le club milanais. Il entre en cours de jeu à la 58e minute.

Parcours des finalistes[modifier | modifier le code]

Note : dans les résultats ci-dessous, le score du finaliste est toujours donné en premier (D : domicile ; E : extérieur).

Olympique de Marseille AC Milan
Adversaire Total Aller Retour Tour Adversaire Total Aller Retour
Glentoran FC 8 - 0 5 - 0 (E) 3 - 0 (D) Seizièmes de finale Olimpija Ljubljana 7 - 0 4 - 0 (D) 3 - 0 (E)
Dinamo Bucarest 2 - 0 0 - 0 (E) 2 - 0 (D) Huitièmes de finale Slovan Bratislava 5 - 0 1 - 0 (E) 4 - 0 (D)
Adversaire Résultat Phase de groupes Adversaire Résultat
Glasgow Rangers 2 - 2 (E) Journée 1 IFK Göteborg 4 - 0 (D)
FC Bruges 3 - 0 (D) Journée 2 PSV Eindhoven 2 - 1 (E)
CSKA Moscou 1 - 1 (E) Journée 3 FC Porto 1 - 0 (E)
CSKA Moscou 6 - 0 (D) Journée 4 FC Porto 1 - 0 (D)
Glasgow Rangers 1 - 1 (D) Journée 5 IFK Göteborg 1 - 0 (E)
FC Bruges 1 - 0 (E) Journée 6 PSV Eindhoven 2 - 0 (D)
Groupe A
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Olympique de Marseille 9 6 3 3 0 14 4 +10
2 Glasgow Rangers 8 6 2 4 0 7 5 +2
3 FC Bruges 5 6 2 1 3 5 8 -3
4 CSKA Moscou 2 6 0 2 4 2 11 -9
Groupe B
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 AC Milan 12 6 6 0 0 11 1 +10
2 IFK Göteborg 6 6 3 0 3 7 8 -1
3 FC Porto 5 6 2 1 3 5 5 0
4 PSV Eindhoven 1 6 0 1 5 4 13 -9

Le but de Basile Boli[modifier | modifier le code]

À la 44e minute, Abedi Pelé obtient un corner sur l'aile droite, dont il se charge. Le gaucher tire un ballon brossé rentrant, à hauteur de la ligne des six mètres. Derrière Rudi Völler qui est trop court, Basile Boli saute plus haut que les défenseurs milanais et, du sommet du crâne, propulse le ballon au fond des filets, dans le coin bas opposé, hors de portée du gardien.

Le lendemain, pour sa « Une », le journal sportif L'Équipe met une photo du défenseur marseillais pris en train de s'élever au-dessus de la défense italienne pour inscrire l'unique réalisation de la rencontre. Avant de tirer le coup de pied de coin, l'international ghanéen aurait dit au défenseur français de ne pas se placer au deuxième poteau mais au premier[2].

Feuille de match[modifier | modifier le code]

26 mai 1993 Olympique de Marseille Drapeau de la France 1 – 0 Drapeau de l'Italie AC Milan Olympiastadion München, Munich
20:15 CET
(Passe décisive Pelé) Boli But inscrit après 44 minutes 44e (1 - 0) Spectateurs : 64 400
Arbitrage : Kurt Röthlisberger
Arbitres assistants : Zivanko Popović et Erwin Kreig
Quatrième arbitre : Serge Muhmenthaler
Rapport

Marseille

Milan
GK 01 Drapeau de la France Fabien Barthez Averti après 70 minutes 70e
RB 02 Drapeau de la France Jocelyn Angloma Remplacé après 62 minutes 62e
CB 04 Drapeau de la France Basile Boli Averti après 56 minutes 56e
CB 06 Drapeau de la France Marcel Desailly
LB 03 Drapeau de la France Éric Di Meco Averti après 31 minutes 31e
CM 05 Drapeau de la France Franck Sauzée
CM 07 Drapeau de la France Jean-Jacques Eydelie
CM 11 Drapeau de la France Didier Deschamps Capitaine
RF 08 Drapeau de la Croatie Alen Bokšić
CF 09 Drapeau de l'Allemagne Rudi Völler Remplacé après 79 minutes 79e
LF 10 Drapeau du Ghana Abedi Pelé
Remplaçants :
GK 16 Drapeau de la France Pascal Olmeta
DF 13 Drapeau de la France Bernard Casoni
MF 12 Drapeau de la France Jean-Christophe Thomas Entré après 79 minutes 79e 
MF 14 Drapeau de la France Jean-Philippe Durand Entré après 62 minutes 62e 
FW 15 Drapeau de la France Jean-Marc Ferreri
Entraîneur :
Drapeau de la Belgique Raymond Goethals
GK 01 Drapeau de l'Italie Sebastiano Rossi
RB 02 Drapeau de l'Italie Mauro Tassotti
CB 05 Drapeau de l'Italie Alessandro Costacurta
CB 06 Drapeau de l'Italie Franco Baresi Capitaine
LB 03 Drapeau de l'Italie Paolo Maldini
RM 07 Drapeau de l'Italie Gianluigi Lentini Averti après 39 minutes 39e
CM 04 Drapeau de l'Italie Demetrio Albertini
CM 08 Drapeau des Pays-Bas Frank Rijkaard
LM 10 Drapeau de l'Italie Roberto Donadoni Remplacé après 58 minutes 58e
CF 09 Drapeau des Pays-Bas Marco van Basten Remplacé après 86 minutes 86e
CF 11 Drapeau de l'Italie Daniele Massaro
Remplaçants :
GK 12 Drapeau de l'Italie Carlo Cudicini
DF 13 Drapeau de l'Italie Stefano Nava
MF 14 Drapeau de l'Italie Stefano Eranio Entré après 86 minutes 86e 
MF 15 Drapeau de l'Italie Alberigo Evani
FW 16 Drapeau de la France Jean-Pierre Papin Entré après 58 minutes 58e 
Entraîneur :
Drapeau de l'Italie Fabio Capello

Bibliographie[modifier | modifier le code]

L'Équipe 50 ans de coupes d'Europe 2005

Giovanni Privitera, 26 mai 1993, Une chronique enflammée, Editions Melmac, 2022

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Giovanni Privitera, 26 mai 1993, chronique enflammée, Marseille, Melmac, , 168 p. (ISBN 978-2492759031)
  2. a et b « ... un but a changé ma vie par Basile Boli », sur parismatch.com, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]