Fernando Martínez Castellano

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Fernando Martínez Castellano
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Maire de Valence
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Biographie
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Ferran Martínez CastellanoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Activité
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Parti politique

Fernando Martínez Castellano, né en 1942 à Valence, est un homme politique espagnol, premier maire de Valence démocratiquement élu en 1979, après la fin de la dictature.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il milite au sein du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) durant la Transition démocratique. Proche des secteurs les plus radicaux du parti, il est nommé responsable des finances du comité de direction présidé par Joan Pastor, un poste qu'il abandonne après la démission de ce dernier et son remplacement par Joan Lerma en .

Il est tête de liste du PSPV-PSOE à Valence aux élections municipales du , les premières célébrées depuis la mort du général Franco. Le parti remporte 13 des 33 conseillers et Martínez Castellano obtient le poste de maire le après un accord passé avec le Parti communiste espagnol (qui en détient pour sa part 6).

En , il figure dans la majorité de militants réunis au 28e congrès du PSOE qui rejette la demande du secrétaire général Felipe González d'éliminer le marxisme de la définition idéologique du PSOE, entraînant la démission de ce dernier.

La présence de Martínez Campos parmi les secteurs critiques du PSOE et du PSPV-PSOE, son opposition à l'intégration du PSPV dans le PSOE, ainsi que des soupçons de malversations durant sa période aux commandes des finances du PSOE de la région entraînent son expulsion du parti en [1],[2], sa démission en tant que maire et son remplacement par Ricard Pérez Casado. Il est également démis de ses fonctions de conseiller municipal dans un premier temps, mais un recours qu'il dépose devant le Tribuna constitutionnel annule le procédé, instaurant une jurisprudence établissant que les postes de conseillers élus sont attribués aux personnes elles-mêmes et non à la liste à laquelle ils sont affiliés au moment du scrutin[3] (ce qui rend possible l'apparition de transfuges).

Il abandonne la politique active jusqu'en 2005, où il participe en novembre au premier congrès du Parti social démocrate (PSD)[4]. Il occupe la deuxième place sur la liste du PSD aux élections municipales de à Valence, mais le parti n'obient aucun représentant[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) Dos puntas de lanza en la preautonomía, El País, 4/04/2004.
  2. (es) Posible dimisión del alcalde de Valencia, el socialista Martínez Castellanos, El País, 13/09/1979.
  3. (es) José Antonio Piqueras et Javier Paniagua, Diccionario biográfico de políticos valencianos 1810-2005, Valence, Institució Alfons el Magnànim/Fundación Instituto de Historia Social, , 586 p. (ISBN 978-84-95484-80-2, lire en ligne), p. 349
  4. (es) Francesc Arabí, El partido milagro nacido del despecho, Levante-EMV, 25/02/2007.
  5. (es) Un primo del presidente del PSPV será el candidato del PSD en Elche, ABC, 02/02/2007.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Francisco Pérez Puche La Valencia de los años 70, Carena Editors, S.L. (ISBN 84-87398-47-2)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]