Fernando de los Ríos

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Fernando de los Ríos
Fonctions
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Circonscription de Grenade (d)
-
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Circonscription de Grenade (d)
-
Député aux Cortes républicaines
IIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Circonscription de Grenade (d)
-
Ministre d'État
-
Ministre des Affaires extérieures
-
Minister of Education, Culture and Sport
-
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts
-
Député aux Cortes républicaines
1re législature de la Deuxième République espagnole (d)
Grenade (capitale) (d)
-
Ministre de la Justice
-
Membre de l'Assemblée nationale consultative
10 -
Ambassadeur d'Espagne en France
Ambassadeur d'Espagne aux États-Unis (en)
Professeur (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Gloria Giner de los Ríos (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Laura García Lorca (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
signature de Fernando de los Ríos
Signature
Vue de la sépulture.

Fernando de los Ríos Urruti, né le à Ronda, en Andalousie, et mort en exil le à New York, est un diplomate, universitaire et homme politique républicain espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est considéré comme l'un des personnages les plus importants de la pensée socialiste espagnole en soulignant sa proposition d'un socialisme humaniste, dans une perspective non révolutionnaire et redevable à l'avant-garde de la social-démocratie politique et éthique européenne[1], et dans le cadre politique de la démocratie libérale, sans concessions aux aspirations totalitaires.

Il est professeur à l'Université de Grenade, avec notamment parmi ses élèves Federico García Lorca[2] avec son collègue Martín Domínguez Berrueta qui enseigne comme lui les préconisations de l'Institution libre d'enseignement[3].

En 1929, le jeune poète Federico l'accompagne à New York sur la suggestion de ses parents Federico García et Vicenta Lorca, amis de Fernando de los Ríos. De ce voyage naît le chef-d'œuvre Poeta en Nueva York[4].

En 1931, Fernando de los Ríos devient ministre de la Justice du gouvernement de la République, puis ministre de l’Éducation.

Fin septembre 1936, aux débuts de la guerre d'Espagne, il est nommé ambassadeur de la République espagnole aux États-Unis. Après l'assassinat de Federico par les nationalistes, il accueille, avec son épouse Gloria, la famille García Lorca à New York.

À la chute de la République, à la fin de la Guerre d'Espagne, le régime franquiste le démet, ainsi que son épouse Gloria, de toutes ses fonctions universitaires. Il enseigne néanmoins à la New School for Social Research de New York, qui accueille notamment les intellectuels républicains espagnols exilés[5].

Postérité[modifier | modifier le code]

Fernando de los Ríos meurt en 1949 à New York, recevant les honneurs de ses pairs qui rendent hommage à un universitaire reconnu et un grand démocrate[6].

Depuis 1980, lors de la transition démocratique, sa dépouille est rapatriée au cimetière civil de Madrid[7].

Famille[modifier | modifier le code]

Fernando de los Ríos est le mari de l'universitaire Gloria Giner de los Ríos García, le père de l'universitaire Laura de los Ríos Giner, le beau-père du diplomate Francisco García Lorca et le grand-père de Laura García-Lorca, qui deviendra directrice de la Huerta de San Vicente, à Grenade.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biografia de Fernando de los Ríos », sur www.biografiasyvidas.com
  2. (es) « Fernando de los Ríos Urruti », sur Universo Lorca
  3. « Fernando de los Ríos y Urruti | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es
  4. José Antonio Llera, « Schopenhauer y Fernando de los Ríos en "Poeta en Nueva York" », Cuadernos Hispanoamericanos, no 766,‎ , p. 95–106 (ISSN 0011-250X, lire en ligne, consulté le )
  5. « The New School Archives : Person : Fernando de los Rios [n84059641] », sur digital.archives.newschool.edu (consulté le )
  6. (en-US) Alvin Johnson, « Fernando de los Rios; Tribute Paid to Him as One of the Few Great Men of Our Time », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  7. (es) El País, « Los restos de Fernando de los Ríos recibieron sepultura en el cementerio civil de Madrid », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]