Faverolles-et-Coëmy
Faverolles-et-Coëmy | |
Fresques de l'église Saint-Hippolyte, datant du XIVe ou du XVe siècle. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Alain Michelon 2020-2026 |
Code postal | 51170 |
Code commune | 51245 |
Démographie | |
Gentilé | Faverollais, Faverollaises |
Population municipale |
583 hab. (2021 ) |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 09″ nord, 3° 47′ 37″ est |
Altitude | Min. 83 m Max. 193 m |
Superficie | 5,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fismes-Montagne de Reims |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Faverolles-et-Coëmy est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Faverolles-et-Coëmy se trouve dans la vallée de l'Ardre. Elle est à 19 km à l'ouest de Reims, plus grande ville de la région.
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Faverolles-et-Coëmy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,6 %), forêts (19,3 %), cultures permanentes (12,4 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Faverolles pourrait signifier "endroit où l'on cultive les fèves", tandis que Coëmy signifierait "cimetière" (du latin coemeterium)[14].
Histoire[modifier | modifier le code]
Les sources les plus anciennes évoquant Coëmy datent du début du XIe siècle et celles évoquant Faverolles de 1159 (actes entre Faverolles et l'abbaye Notre-Dame d'Igny) mais le site est occupé depuis le Néolithique et les restes d'un cimetière gallo-romain y furent découverts en 1884 à côté de la tuilerie[15]. Des membres de la famille Cauchon furent souvent cités comme seigneurs de Faverolles.[réf. nécessaire]
Le site de Coëmy aurait servi pour des sépultures ; certaines, datant du haut Moyen Âge et contenant des bijoux, y ont été retrouvées. Il y avait aussi un château et une chapelle qui avaient déjà disparu au XIXe siècle.[réf. nécessaire]
La commune actuelle est issue de la fusion au début de la Révolution française (début des années 1790) des communes de Faverolles et de Coëmy[16].
Décorations françaises[modifier | modifier le code]
Croix de guerre 1914-1918 : 30 mai 1921.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 583 habitants[Note 4], en augmentation de 5,05 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le village de Faverolles compte environ 450 habitants tandis que le hameau de Coëmy n'en possède qu'environ 50[14].
Économie[modifier | modifier le code]
Faverolles-et-Coëmy appartient à la zone de production des raisins de l'appellation d'origine contrôlée Champagne[26] et il s'y trouve plusieurs producteurs de champagne[27]. En 2000, sur les 224 ha de superficie agricole utile de la ville, 148 ha étaient consacrés à la culture de fruits et légumes, viticulture comprise[28].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules fretté d'argent au griffon d'or brochant sur le tout. |
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Hippolyte date du XIIe siècle pour ses parties les plus anciennes (principalement le mur nord de la nef). Elle contient en particulier des fresques d'influence romane datant du XIVe ou XVe siècle et une statue du XVe siècle représentant saint Hippolyte. Elle ne comporte pas de clocher. Dans les années 60, l'église manqua de s'écrouler. Elle fut restaurée par les habitants du village[29].
- Monument aux morts, devant l'église.
- Trois anciens lavoirs[29].
- Musée de la ferme de Flancourt.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Franck Tourtebatte, Promenade dans l'art roman en Champagne (découverte des églises de la vallée de l'Ardre et de ses environs), Calliope créations, 1998
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Faverolles-et-Coëmy et Chambrecy », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site officiel de la commune, Histoire et géographie
- Les objets furent gardés par M.Besnard de Serzy.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Almanach-Annuaire historique, administratif et commercial de la Marne, de L'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, de 1877, p183.
- Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- Antoine Pardessus, « Thierry Petizon devient maire de Faverolles-et-Coëmy », L'Union, .
- Anne Despagne, « Le maire Thierry Petizon présente sa démission », L'Union, (lire en ligne).
- MD, « Élection municipale partielle : il y aura un second tour », L'Union, (lire en ligne).
- « Alain Michelon élu maire de Faverolles-et-Coëmy », L'Union, , p. 9 (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Aire géographique du Champagne blanc
- Site officiel de la commune, Vie Économique
- Dossier local de l'INSEE sur Faverolles-et-Coëmy, p.17, mise à jour en décembre 2008
- Site officiel de la commune, Tourisme